LE GIBIER… UNE MEUTE NE LÂCHE JAMAIS SA PROIE
@ Charly
Dans ce polar addictif aux rebondissements multiples, le lecteur va rapidement comprendre que l’animal traqué n’est pas nécessairement une bête, et que le chasseur peut aussi devenir gibier. Au-delà, et trente ans après la chute de l’Apartheid, pourquoi les Furies, déesses du châtiment, viennent-elles à Paris afin d’initier leur danse macabre? Qui sont-elles venues venger? Pour cette nouvelle intrigue, l’auteur, Nicolas Lebel, met en place un nouveau duo de flics. À savoir: Paul Starski -ce nom ne vous dit rien?- et Yvonne Chen, son binôme féminin, qui se veut tout son contraire.
AUJOURD’HUI, LA JOURNÉE DU COMMISSAIRE STARSKI commence on ne peut plus mal. Il y a tout d’abord son épouse qui demande le divorce. Ensuite, mais comment l’annoncer à ses filles, il y a son chien adoré qui vient de mourir empoisonné. Enfin, une scène de crime l’attend au plus vite dans un appartement parisien du XVIIe. Bref, c’est une véritable journée de m… qui s’annonce pour lui.
LA TÊTE AILLEURS, ET BIEN OBLIGÉ, IL SE REND SUR PLACE accompagné de son équipière, la glaciale et pragmatique Yvonne Chen. Arrivés sur place, ils découvrent non seulement le corps d’André Cavicci, un flic à la dérive, mais aussi celui d’Eugène Vankleber, un homme d’affaires sud-africain. Tous deux ont été assassinés, mais ce double meurtre a été maquillé en suicide.
LES INDICES LAISSÉS SUR PLACE MÈNENT À CHLOÉ DE TALENSE, une brillante biologiste. Coïncidence, cette jeune femme était l’amour de lycée de Starski. Persuadé de son innocence et enfreignant toutes les règles sous l’œil effaré de Chen, il va tenter de comprendre. Mais les meurtres se multiplient et l’étau se resserre autour de Chloé. De plus, Starski comprend peu à peu qu’il a toujours un train de retard sur les tueurs.
NICOLAS LEBEL, QUI EN EST ICI À SON HUITIÈME ROMAN, n’a pas son pareil pour balader le lecteur sur nombres de pistes diverses qui vont finalement s’avérer des voies sans issue. Un art consommé de prêcher le faux dans cette enquête diabolique, pour finalement surprendre tout un chacun quelques lignes avant le mot fin. C’est superbement bien joué! 🔶
‘Le gibier’, de Nicolas Lebel aux Éditions du Masque