SOUS LA LOUPE: MERCEDES GLB 200d 4MATIC, LE SUV PREMIUM QUI A DES ARGUMENTS

Tout d’abord, il faut savoir que si le gabarit vous convient, vous n’aurez que l’embarras du choix pour trouver la puissance idéale pour vous. Hé oui, Mercedes vous propose quatre moteurs essence jusqu’à 306 chevaux et trois moteurs Diesel dont le plus puissant offre quand même 190 chevaux. Pour Campus, c’est le GLB 200d que nous avons mis sous la loupe, dans sa version 4Matic, c’est-à-dire en quatre roues motrices. Il s’agit probablement du meilleur compromis.

DU RÉPONDANT, EN TOUTES CIRCONSTANCES. Avec son poids qui fait quand même 1.680 kilos, on pourrait supposer que les 150 chevaux de notre 200d ne seront pas suffisants pour une conduite royale. Cela pourrait être le cas pour le 180d de 116 chevaux (que nous n’avons pas testé), mais les chevaux de notre 200d permettent une conduite agile avec toujours une bonne réserve sous le pied droit.
Bien sûr, il existe des amateurs qui en voudront toujours davantage. Pour ceux-là, Mercedes a prévu le GLB 220d qui permettrait de qualifier ce SUV de sportif grâce à ses quarante chevaux supplémentaires.
Nous sommes à l’ère du véhicule électrique. Mercedes est dans le coup avec toute une gamme baptisée EQ… mais il semble que l’essence et le Diesel n’ont pas dit leur dernier mot.
Si le ‘moteur’ de l’électrique est silencieux à 100% (on n’entend que très légèrement le bruit du vent et de roulement), l’insonorisation du GLB est exceptionnelle et le moteur ne se fait quasi pas entendre dans l’habitacle. On roule sur du velours.

LA TRANSMISSION INTÉGRALE: UN RÉGAL. La propulsion, c’est très agréable… sauf par temps de pluie, de neige ou verglas. Heureusement, la neige et le verglas sont de moins en moins présents en hiver ces dernières années. La traction est probablement un peu plus sécurisante, mais avec notre 4Matic, il n’y a pas la moindre crainte à avoir. Les conditions hivernales ne lui font pas peur… de même que les ornières ou les chemins boueux.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire en voyant cette ‘grosse bête’ assez massive et cubique, le confort à bord est digne des meilleures limousines. Les suspensions s’adaptent à toutes les surfaces du sol et la direction permet une conduite tout en douceur.

CLASSE G ET GLB, MÊME COMBAT? Le Classe G était -et est toujours- un cube sur roues. Mais qui a dit que les voitures devaient ressembler à des fusées? Le SUV GLB présente également des lignes tendues et carrées et des proportions imposantes. De l’avant, impossible d’ignorer que l’on se trouve face à une Mercedes; sa forte calandre avec l’énorme logo typique ne laisse personne indifférent. C’est à la fois imposant et élégant. Vu de profil, la caisse reste légèrement carrée mais les angles sont bien arrondis et fait bien sûr penser au grand frère, le GLC. Malgré ses quelques centimètres de moins en longueur et grâce à son arrière moins profilé, permet de disposer de deux places supplémentaires. Basketteurs de deux mètres, s’abstenir; il s’agit plutôt de deux places pour des enfants avec un accès pas tellement aisé. Heureusement, la banquette centrale est coulissante… ce qui aide quand même un peu. En configuration cinq places, le volume du coffre est tout à fait correct puisqu’il offre un volume de 500 litres.
L’arrière du GLB est très classique et sobre (en tout cas, nettement plus sobre que l’avant), avec des optiques horizontales bien disposées. La touche de virilité est apportée par les sorties d’échappement reliées entre elles par une zone chromée.

POUR LA VILLE OU POUR LA ROUTE? Bien sûr, ce sera sur route que l’on pourra le mieux apprécier cette plutôt grande voiture. Et, pour cela, on aura le choix entre deux modes de conduite: Confort ou Dynamique. Le mode confort dispose de beaucoup de couple, même dans les bas régimes. Il n’y a pas tellement de différence avec le mode Dynamique qui, dans certaines circonstances peut prendre un léger de roulis. Toutefois rappelons-le, le GLB, comme tous les SUV n’est pas une véritable sportive. Mais, tenez-vous bien, sa vitesse de pointe dépasse largement les 200 km/h et le zéro/cent est couvert en seulement 9 secondes… de quoi se positionner toujours exactement ou l’on veut dans le trafic. Sur route, en conduite normale, sans trop monter dans les tours, la consommation ne dépassera que très rarement les cinq litres aux 100 km.
En ville, c’est clair, nous n’avons pas affaire à une citadine. Le GLB prend nettement plus de place. En roulant dans les files de voitures, ce ne sera pas sa largeur de deux mètres qui risquerait de poser problème. Mais comme toutes les voitures de plus de 4,50 mètres de long, certains emplacements de parking lui seront difficilement accessibles malgré toutes les aides à la conduite embarquées. Dans la circulation urbaine, ne croyez pas que la consommation grimpera outrageusement: le GLB pourra se limiter à un petit sept litres… ce qui donnera une consommation moyenne de ± six litres. Avec son réservoir de 52 litres, cela donnera une autonomie de ± 850 kilomètres.

DES PRIX TARIF JUSTIFIÉS. Si la première essence est proposée déjà à 37.510 euros, pour notre 200d 4Matic, il faudra tabler sur 44.165 euros. Pour une grosse machine luxueuse, confortable, qui avance fort bien et qui ne consomme pas trop, est-ce exagéré? À notre avis non, parce que déjà de base on trouve un équipement très sophistiqué tant pour la sécurité que pour le confort. Toutefois, les conducteurs exigeants pourront équiper leur GLB d’une panoplie d’accessoire comme un système d’attelage et ESP avec système de stabilisation de la remorque à 800 euros, l’AMG Line à 2.950 euros, le Pack Premium à 2.690 euros ou encore la réalité augmentée MBUX pour la navigation à 300 euros. Toutes des ‘petites’ choses qui agrémentent encore la conduite et la vie à bord.  🔶