L’AFFAIRE ALASKA SANDERS… FIN D’UNE TRILOGIE

@ Charly

Qu’on se le dise, Joël Dicker est de retour. Avec cette ‘Affaire Alaska Sanders’, il signe non seulement la fin d’une trilogie, mais il se voit aussi, suite à la mort de son éditeur Bernard de Fallois, publié par la maison d’édition qu’il vient de créer. Au-delà, on vous dira que cet opus trouve place entre ‘La vérité sur l’affaire Harry Quebert’ et ‘Le livre des Baltimore’. De quoi comprendre que même si vous n’avez pas encore lu ces tomes 1 et 3, vous n’aurez guère de difficultés à suivre le cheminement de cette nouvelle et superbe enquête. Du reste, l’auteur ne se prive pas de le dire: ‘Je voulais que ces trois romans puissent être lus indépendamment les uns des autres.’

TOUT DÉBUTE EN AVRIL 1999 À MOUNT PLEASANT, une paisible bourgade du New Hampshire. Du moins paisible jusqu’à ce jour du 3 avril où le corps d’une femme, Alaska Sanders, est retrouvé au bord d’un lac. Si cette petite cité est totalement bouleversée par ce meurtre, l’enquête, quant à elle, sera rapidement bouclée puisque la police obtiendra, peu après ce meurtre, les aveux du coupable et de son complice.

POURTANT, ONZE ANS PLUS TARD, CETTE AFFAIRE VA REBONDIR. Alors que le sergent Perry Gahalowood, celui-là même qui avait résolu le crime à l’époque, ne pensait même plus à cette histoire, la réception d’une lettre anonyme va l’obliger à replonger dans ce dossier pourtant bel et bien classé. Aurait-il à ce point suivi une fausse piste? Et de lancer un appel à l’aide à son ami, l’écrivain Marcus Goldmann, qui vient de remporter un immense succès avec son roman ‘La vérité sur l’Affaire Harry Quebert’, inspiré de leur expérience commune.

DU COUP, VOICI LE DUO GAHALOWOOD-GOLDMANN REFORMÉ pour nous offrir une enquête où rebondissements en tout genre et multiplications de fausses pistes sont à nouveau de mise. Une manière de faire que Joël Dicker affectionne tout particulièrement. Cela d’autant plus que cette intrigue où le lecteur se noie à chaque détour de page, sur déroule dans deux espaces-temps bien distincts: avril 1999 et avril 2011.

INDÉNIABLEMENT, DICKER A RETROUVÉ ICI TOUTE L’IMMAGINATION et l’art de la mise en scène qui avaient valu à ‘La vérité sur l’affaire Harry Quebert’ et au ‘Livre des Baltimore’ d’être traduits en quarante langues. Ici, ceux qui s’étaient montrés moins élogieux sur ‘L’énigme de la chambre 622’, ne pourront qu’applaudir un Joël Dicker revenu au sommet de son art. Quant à nous, nous demanderons simplement à l’auteur d’y aller d’une relecture plus poussée avant impression, car, çà et là, fautes de frappe, de conjugaison et même d’oubli de mots sont à déplorer dans cet ouvrage. Ce qui toutefois n’enlève rien à la qualité de ce page turner qui débute sur une cold case.  🔶

‘L’Affaire Alaska Sanders’, de Joël Dicker chez Rosie&Wolfe

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