EFCHARISTÓ ATHINA… C’EST LE SEUL MOT QUE JE CONNAIS EN GREC

@ Douch

‘Efcharistó’, ‘Merci’. Ça tombe bien parce que j’ai tellement envie d’afficher ma gratitude et être reconnaissant pour mon récent city trip réalisé dans la capitale grecque. En trois heures de vol, proposé par plusieurs compagnies aériennes, et donc financièrement accessible si tu ne t’y prends pas à la dernière minute, te voilà donc à Athènes. Tu peux immédiatement ajouter 10 degrés et un soleil généreux au tableau météo de ce printemps pourri dans nos contrées. Rien que pour ce plein de vitamines D, le voyage devrait être encouragé par la sécu.

EN DEUX OU TROIS JOURS, TU VIVRAS UN PAQUET DE BONNES SENSATIONS car avant d’être une ville d’une richesse historique vertigineuse, Athènes est surtout une destination aussi excitante qu’accueillante.
Passons d’abord en revue l’inévitable volet historique. Je ne vais pas te casser les pieds avec des questions de civilisations, de dieux et de sites archéologiques mais je te garantis que lorsque tu domineras la ville ancestrale du haut de l’Acropole, que tu verras les vestiges du Parthénon, du théâtre de Dionysos, du temple d’Athéna -tous sur le même site d’accès gratuit pour les étudiants-, que tu visiteras le stade olympique, l’agora romaine ou encore l’ancienne Agora, tu sentiras le poids écrasant de l’Histoire et tu ne regretteras pas le voyage. Généralement moins bien conservés ou spectaculaires qu’à Rome – hormis bien sûr l’Acropole -, il se dégage de ces sites une poésie particulière surtout lorsque le soleil se couche derrière la colline de Filopoppou toute proche.

MOINS POÉTIQUE SANS DOUTE, C’EST LA QUANTITÉ VERTIGINEUSE DE MAGASINS DE SOUVENIRS qui pullulent tout autour, dans les quartiers de Plaka et Monastiraki. Soudain te vient l’envie de te procurer une statuette de Déesse, un t-shirt aux couleurs nationales ou encore une amulette représentant l’œil grec. Des trucs inutiles que tu ignoreras une fois de retour mais tellement kitschs. Ceci étant écrit, le shopping ne se résume heureusement pas à cela à Athènes. D’autres quartiers, notamment Gazi, Keramikos ou Psyri, regorgent d’artisans locaux qui proposent à petits prix des bijoux ou objets de décos splendides.

PSYRI, C’EST AUSSI LE QUARTIER DES ANTIQUAIRES. Ou plutôt devrais-je dire des brocanteurs. Tu y verras quantité d’improbables shops, parfois d’échoppes, qui proposent mille et un objets insolites. Certains vendent à même le trottoir ou sur le capot de ce qui a dû être un jour une voiture. C’est le royaume de la débrouille, de la fouille et des bonnes affaires. En tant qu’amateur de rock, j’ai dégoté quelques solides vinyles pour quelques euros. Le dimanche, jour officiel de marché hebdomadaire, c’est carrément le paradis du chineur entre le square Monastiraki et la station de métro Thissio, et toutes les ruelles avoisinantes. L’ambiance y est joyeuse au son des joueurs de Bouzoukis.
Les trois quartiers de Gazi, Keramikos et Psyri, s’ils offrent également une vie nocturne agitée entre restos traditionnels et bars aux décorations, sont plus calmes en journée. Ils proposent alors des parcours de street art de très grande qualité. A tel point que des organisations privées constituent des tournées commentées. J’ai choisi Alternative Athens et je n’ai pas été déçu! Nikos, le guide très avenant et soucieux de toi -une constante chez les Athéniens-, connaît sa ville et son histoire sur le bout des doigts. Il est lui-même graffeur et tient une galerie. Il propose un accompagnement avisé pour mieux saisir les œuvres, parfois monumentales, qui ornent les murs des quartiers cités. Je te conseille vivement de ne pas rater cette visite d’exception qui te fera sortir des sentiers battus.
En ajoutant la visite du Parlement, les jardins nationaux et la librairie nationale (vers Kolonaki) ainsi que l’adorable quartier de Anafiotika qui borde la colline de l’Acropole et propose un dédale de jardins (presque suspendus), d’escaliers tortueux et de ruelles aussi minuscules que pittoresques, tu auras facilement réalisé un tour de deux ou trois jours sur place.

J’ALLAIS PRESQU’OUBLIER : LA GASTRONOMIE LOCALE EST ABORDABLE ET EXCEPTIONNELLE. Salade de tomates, agneau rôti, olives -noires bien sûr-, feta, poulpe, poissons, calamars, moules au citron et épinards, tout y est gouteux et servi dans des proportions généreuses. C’est encore à Keramikos que j’ai dégoté la bonne adresse: Seychelles. Un établissement qui ne paie pas de mine de l’extérieur mais sert des mets raffinés pour toutes les bourses. Ce serait dommage, que dis-je sacrilège, de faire un Mc Do dans cette capitale solaire, vivante, accueillante et très accessible.  🔵

Avr 2024

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