SOUS LA LOUPE: LA NOUVELLE KIA PICANTO… PETITE, MAIS AVEC DES ARGUMENTS

@ John Ess

Lorsqu’on n’a pas de longs trajets quotidiens à réaliser, rien de tel qu’une bonne citadine pour circuler sur les petites routes sinueuses ou, bien sûr, pour évoluer en ville. Alors que la plupart des marques ont abandonné leurs ‘petites’ (question rentabilité?), Kia a fait un maximum pour que sa Picanto de troisième génération soit encore plus agréable à vivre et à piloter.

LES CONSTRUCTEURS EUROPÉENS DISENT NON À LA CITADINE. Effectivement, on ne trouve plus de Peugeot 108, de Skoda Citigo ou d’Opel Adam dans les catalogues de ces marques… ni de Citroën C1 ou autres Seat Mii ou Volkswagen Up.
Étrange tout ça, parce qu’il est évident qu’un grand nombre d’automobilistes roulent peu et n’ont pas besoin de grands espaces à bord. Pour ceux-là, il ne leur reste que quelques marques pour faire leur bonheur, comme l’Aygo de chez Toyota ou la i10 de Huyndai… et, bien sûr notre Picanto qui, dans ses 3,61 mètres de long propose tous les arguments que l’on ne trouve généralement que sur des modèles plus imposants.

LA PLUS FORTE PERSONNALITÉ. Quels que soient leur prix ou leur taille, peu de véhicules sont aussi aisément identifiables au premier regard. La Picanto flashe au premier coup d’œil. Si de profil, elle est plutôt classique, de face et de dos, elle ne laisse personne indifférent. Quand on la voit arriver de face, elle ne donne pas l’impression d’être une ‘petite’ voiture. Ses phares typiques reliés sous le niveau du capot et son bouclier doté de larges ouïes aux extrémités sont du plus bel effet. Le tout, surmonté par le fameux nouveau logo de la marque. À l’arrière, ce sont les feux qui font tout le travail. Ils sont reliés par une bande LED bien dessinée.

UN HABITACLE QUI RESTE CLASSIQUE ET PRATIQUE. Installé au volant, le pilote a devant lui un tableau de bord qui n’a rien de futuriste (ce n’est d’ailleurs pas ce qu’on lui demande) mais qui reçoit un écran tactile central ainsi qu’un écran numérique derrière le volant. En plus de l’Apple CarPlay et Android Auto, toutes les aides à la conduite sont au programme. Voulez-vous en savoir davantage? Alors voici: la version GT Line comprend l’aide au démarrage en côte, l’arrêt et redémarrage automatique du moteur, le capteur de luminosité, le démarrage sans clé, le limiteur de vitesse, l’antipatinage, l’assistance du maintien de trajectoire, le freinage automatique d’urgence, la reconnaissance des panneaux de signalisation, le système de détection de somnolence… Étonnant de trouver tout ça -et bien d’autres choses encore- sur une petite citadine, alors que de nombreuses berlines ou SUV de taille supérieure ne peuvent en dire autant.
Et l’espace à bord? Kia ne fait pas de miracles, mais dans les 3,61 mètres de sa Picanto, deux passagers de grande taille pourront s’installer très confortablement à l’avant. Mais attention: s’ils sont vraiment de très grande taille et qu’ils auront reculé leur siège à fond, il ne restera pas grand chose pour les jambes des passagers arrière. Pour que deux ou trois passagers puisent s’installer à l’arrière, il y aurait lieu de ne pas reculer les sièges avant à fond… ou réserver l’arrière à des enfants.
Le coffre de 255 litres sera suffisant pour recevoir les bagages de deux ou trois personnes. Mais si l’on souhaite passer de longues vacances à cinq, il y aura lieu de limiter le nombre de sacs et valises. Lorsqu’on voyage à deux dans la Picanto, là il n’y a vraiment aucun problème: en baissant les dossiers des sièges arrière, le volume du coffre passe à plus de mille litres.

IL EXISTE DEUX PICANTO. Sous le capot de la première, on trouve un moteur de 998 cm3 qui développe 58 chevaux. Cela lui permet de faire le zéro/cent en 15,4 secondes. Elle pourra se faufiler gentiment dans le trafic, mais cela n’a rien d’exceptionnel. L’autre Picanto -celle que Campus a eu le plaisir de mettre sous la loupe cette semaine- est un peu plus musclée. Nous avons bien dit ‘un peu’… parce que même avec son moteur de 1.2 litre et 79 chevaux, on ne peut parler de voiture sportive. Ses performances permettent toutefois une conduite dynamique et plaisante. Pour le zéro/cent, elle prend deux secondes à se petite sœur (13,1 au lieu de 15,4) et elle se permet des pointes de 165 km/h. Toutes deux sont disponibles en boîte manuelle à cinq rapports ou boîte automatique.

TRÈS MANIABLE ET TRÈS AGRÉABLE. Sa taille lui permet de se faufiler dans le trafic et, en ville, de trouver des places de stationnement là où les berlines et SUV de quatre mètres et plus sont ‘persona non grata’. De plus, grâce à son diamètre de braquage réduit et à sa caméra de recul, elle sera la bienvenue partout.
Si la Picanto est la reine de la ville, les voies rapides et autoroutes ne lui font pas peur. Sa tenue de route n’est jamais prise en défaut et sa suspension fait du bon travail, même sur routes dégradées.
Kia produit actuellement quelques bonnes voitures électriques, comme les EV9, EV6 ou EV3. Même la Niro propose une version EV. Pour l’instant, la Picanto n’est disponible qu’en moteur essence. Mais avec sa consommation moyenne de 5,5 litres aux 100 km et son réservoir de 35 litres, notre Picanto pourra parcourir non moins de 600 kilomètres avant de devoir repasser à la pompe… un petit clin d’œil aux véhicules électriques qui, en moyenne, n’offrent une autonomie que de la moitié de ce chiffre.  🔵

Oct 2024

        
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