LUXURY ALPINE DRIVING EXPERIENCE AVEC ROLLS-ROYCE
@ Sabrina Parant
Alors que la tempête Boris s’abattait sur le cœur de l’Europe en ce mois de septembre, je débarquais à l’aéroport de Munich avec une excitation toute particulière. Ce n’était ni la pluie battante ni les bourrasques qui accéléraient les battements de mon cœur… Non, c’était ma première expérience Rolls-Royce qui allait m’emporter dans une traversée alpine.
LA SPECTRE, CE COUPÉ ÉLECTRIQUE AU DESIGN MODERNE, véritable incarnation du luxe, m’attendait pour un périple jusqu’en Autriche dans le somptueux hôtel Rosewood. Niché au bord du lac Fuschl, ce refuge féerique, entouré de sommets magnifiques et de forêts profondes, offrait le cadre idéal pour une escapade inoubliable, où la sophistication de Rolls-Royce se mêlait à la magie des Alpes. La route s’annonçait aussi captivante que le voyage lui-même.
DÉBUT DU VOYAGE. Prendre le volant d’une Rolls-Royce, c’est entrer dans une autre dimension, un univers où chaque aspect est pensé pour offrir un moment précieux. Et débuter cette aventure avec la Spectre, ce premier modèle de la marque entièrement électrique apporte une touche très actuelle et moderne, dans le silence et le raffinement. Dès mes premiers instants à bord, alors que la pluie s’abattait avec force sur le pare-brise, la magie opérait, et je ne pouvais m’empêcher de sourire. Un calme presque irréel à l’intérieur, alors que le temps faisait rage à l’extérieur, quel contraste saisissant. Cette Spectre ne se contente pas de rouler, elle glisse sur la route avec fluidité et sérénité.
L’HABITACLE EST UN ÉCRIN DE LUXE, où le regard se perd entre tous les détails qui magnifient l’ambiance et vous rappellent que vous n’êtes pas dans une voiture comme les autres. Mes mains sur le volant m’assurent que je conduis bien, et pourtant, la berline gère elle-même la majorité des ajustements et me donne l’impression de flotter, signature de la marque. Chaque virage et chaque montée en régime sont avalés avec aisance, mais pourrait-on s’attendre à autre chose? Non, cette voiture doit en effet tenir ses promesses…
SUR LES ROUTES SINUEUSES DES ALPES BAVAROISES, la Spectre montre un équilibre étonnant. Bien que ses dimensions et son poids rappellent qu’elle n’a pas l’agilité d’une voiture de sport, elle compense par un confort absolu et une stabilité à toute épreuve. Le mode B, qui active la récupération d’énergie lors des décélérations, apporte une petite touche dynamique supplémentaire à la conduite, discrètement.
EN TANT QUE PREMIÈRE ROLLS-ROYCE ÉLECTRIQUE, la Spectre prouve qu’une conduite sans moteur à combustion n’est pas qu’une histoire de compromis. Au contraire, elle s’inspire du prestige et de la puissance des modèles V12, tout en offrant un silence et une douceur qui, en réalité, procurent même une nouvelle expérience. C’est une immersion dans une nouvelle ère du luxe automobile, une rencontre entre tradition et innovation, où le clivage entre les motorisations n’a pas sa place.
EN AUTRICHE. La route de Munich à Salzbourg m’a offert un spectacle à couper le souffle. Chaque village traversé semblait sorti d’un conte de fées, avec ses maisons pittoresques, ses clochers élancés, et ses chalets typiques. Les montagnes, majestueuses, jouaient à cache-cache avec les nuages, se dévoilant par moments pour ajouter une touche de mystère à ce décor grandiose. Malgré les caprices de la météo, les paysages étaient sublimes, dignes des plus belles cartes postales.
À mon arrivée à l’hôtel Rosewood Schloss Fuschl, l’équipe Rolls-Royce était aux aguets pour un accueil chaleureux. Le voyage ne s’arrêtait pas là, il se poursuivait entre splendeur naturelle et architecture élégante. Tout autour de l’hôtel, les voitures étaient exposées telles des œuvres d’art, parfaitement intégrées dans ce cadre alpin idyllique, renforçant cette image que la beauté était omniprésente. Le nouveau Cullinan Series II, quant à lui, triomphait au milieu du tableau…
ALLIANCE DU RAFFINEMENT ET DE LA PUISSANCE: LE CULLINAN SERIES II. Dès le premier regard, le Cullinan Series II affirme sa stature de super-luxury SUV. Son allure imposante, accentuée par ses nouvelles jantes de 23 pouces, pourrait intimider, mais une fois à l’intérieur, c’est une autre émotion qui prend le dessus. L’habitacle est un véritable cocon où chaque détail contribue à créer une atmosphère unique.
SOUS LE CAPOT, LE V12 BITURBO DE 6,75 LITRES, QUI DÉVELOPPE 563 CHEVAUX, permet à ce mastodonte d’accélérer avec une aisance déconcertante. Sur les routes sinueuses autour de Salzbourg, la voiture se montre incroyablement agile pour sa taille, absorbant les virages avec une stabilité remarquable grâce à la suspension pneumatique avancée, qui conserve la fameuse ‘magic carpet ride’, chère à Rolls-Royce. La précision de la direction, bien qu’allégée, assure un contrôle parfait, même sur les routes de montagne. Vu les dégâts des pluies la veille, certaines routes étaient pourtant plus compliquées, mais j’ai enchaîné les virages en toute confiance.
L’INTERFACE SPIRIT, ISSUE DU MODÈLE SPECTRE, fait également son entrée dans ce modèle, offrant une expérience digitale sur mesure. Les cadrans peuvent être personnalisés pour s’harmoniser avec l’intérieur ou l’extérieur de la voiture, tandis que le système Whispers permet de contrôler diverses fonctions depuis l’application mobile. Je découvre que ce véhicule, tout en restant massif et puissant, peut répondre avec finesse aux attentes des conducteurs les plus exigeants.
BLACK BADGE CULLINAN SERIES II: PUISSANCE BRUTE ET ESTHÉTIQUE SUBVERSIVE. II accentue une approche plus agressive et audacieuse. Extérieurement, les éléments en Technical Carbon, les finitions sombres, et la Spirit of Ecstasy en noir apportent un look très exclusif. Sous le capot, le moteur passe à 600 chevaux, une puissance qui se ressent principalement en mode ‘Low’, où la réactivité du moteur est amplifiée et les rapports de boîte de vitesses sont ajustés pour une accélération plus incisive. Bien que la suspension reste aussi souple que sur le modèle standard, le Black Badge affiche une dynamique de conduite légèrement plus sportive. Les étriers de frein personnalisables en plusieurs teintes (comme rouge, noir, Turchese, Mandarin ou Forge Yellow) ajoutent une touche esthétique, tandis que les ajustements dynamiques du mode ‘Low’ optimisent la réactivité et l’accélération, offrant une conduite plus directe et engagée, sans pour autant sacrifier le confort.
À L’INTÉRIEUR, LA PERSONNALISATION ATTEINT UN NOUVEAU SOMMET avec la possibilité d’intégrer des motifs d’art perforés dans les cuirs. La Clock Cabinet, avec son horloge et sa figurine Spirit of Ecstasy illuminée, ajoute une touche finale au raffinement. Inutile de préciser qu’en matière de personnalisation, aucune limite à l’imagination ne semble se dessiner.
QUE VOUS CHOISISSIEZ LE CULLINAN SERIES II OU LE BLACK BADGE, l’impression est celle d’un véhicule tout-puissant, mais délicat dans ses réponses, capable de conquérir n’importe quelle route avec aisance. Si le Black Badge apporte un surcroît de dynamisme, le Cullinan Series II reste fidèle à l’ADN de Rolls-Royce, avec cette capacité unique à allier puissance et confort extrême, que ce soit sur les routes urbaines ou les chemins escarpés.
MON PREMIER SOUVENIR. De ce voyage, je retiendrai ceci: ‘Un sentiment d’émerveillement face à l’incroyable savoir-faire de Rolls-Royce. Pour une première expérience au volant de tels véhicules, il est difficile de ne pas se laisser captiver par son niveau de luxe. Pourtant, un doute s’installe: vu la qualité et le confort absolu de l’habitacle du Cullinan, j’en viens presque à me demander si l’arrière ne serait pas plus tentant avec un chauffeur à disposition. Un dilemme amusant pour une passionnée de conduite!’. Mais la question ne s’est absolument pas posée en conduisant la Spectre… 🔵
Oct 2024