BD… PETIT DÉTOUR CHEZ GLÉNAT

@ Charly

Devenu un géant de l’édition, Glénat se montre très prolifique dans le domaine de la BD qui était, il est vrai, l’objet de sa création. L’occasion aussi pour Campus de vous proposer quelques titres sortis ces derniers temps.

‘GIRL ON FIRE’, D’ALICIA KEYS
LOLO WRIGHT A TOUJOURS PENSÉ qu’elle n’était qu’une jeune fille ordinaire de 14 ans, confrontée à des tracas ordinaires. Son frère James a des difficultés scolaires. L’entreprise de son père est constamment au bord du gouffre. Quant à sa mère, elle est partie depuis longtemps. Mais le quotidien de Lolo bascule le jour où un policier, par erreur, braque son arme sur James alors que les deux ados rentrent des courses. Lolo ne le réalise pas encore, mais elle vient de jeter le policier à terre par la simple force de son esprit.
PEU À PEU, ELLE VA PRENDRE CONSCIENCE de ses capacités télékinétiques. Le problème, c’est que le pouvoir de Lolo ne va pas rester longtemps secret. C’est ainsi que Skin, un dealer qui veut prendre le contrôle du quartier, entend enrôler Lolo dans son équipe. Mais Lolo refuse…
ENTOURÉE D’ANDREW WEINER ET BRITTNEY WILLIAMS, Alicia Keys, artiste mondialement connue, adapte sa chanson ‘Girl on Fire’ dans ce roman graphique poignant fait pour les jeunes ados.

‘LES GRIFFES DU GÉVAUDAN 1/2’, DE S. RUNBERG ET J-C. POUPARD
EN ÉTÉ 1765, QUAND FRANÇOIS ANTOINE arrive dans le Gévaudan avec son fils pour enquêter sur une série d’exactions, il découvre une population totalement traumatisée. Depuis un an, on dénombre dans la région des dizaines de victimes, avant tout des femmes et des enfants, tuées dans des conditions atroces au bord du chemin. Tous les survivants décrivent une créature terrifiante, un animal inconnu, une sorte de loup-garou.
LE MYSTÈRE DE LA BÊTE DU GÉVAUDAN n’a jamais été élucidé, mais Sylvain Runberg s’en empare ici pour nous offrir, par le biais d’un scénario d’une grande rigueur historique, un album où meurtres, suspense, légende, traques, enquête passionnante tiennent constamment le lecteur en haleine. Un scénario qui plus est merveilleusement servi par le dessin très abouti et réaliste de Jean-Charles Poupard. Vivement la suite!

‘DON JUAN – L’INVITÉ DE PIERRE’, DE C. BRUNEAU, L. FERRY ET D. ODDI
À PEINE HUIT MOIS APRÈS LA SORTIE du premier volet de ce diptyque consacré à Don Juan, que nous arrive déjà le second tome conclusif consacré à ce personnage de légende, par ailleurs séducteur sans scrupule, qui aime faire souffrir sans autre motif que le plaisir de faire le mal. Désormais à Séville, il blesse le père de Dona Ana qui tentait de défendre l’honneur de sa fille, ce qui va l’obliger de s’enfuir vers Dos Hermanas en compagnie de son serviteur, Catalinon. Mais une fois sur place il ne peut s’empêcher de séduire la belle Aminta, qui était sur le point de se marier.
UN SOIR, DON JUAN REÇOIT UNE VISITE TERRIFIANTE. Le père défunt de Dona Ana s’avance vers lui sous la forme d’une statue de pierre. Cela afin de lui demander d’honorer un ultime rendez-vous. Se moquant autant de Dieu que du diable, et plus encore de la justice des hommes, notre séducteur accepte.
SI LE SCÉNARIO S’INSPIRE DE LA PIÈCE originelle de Tirso de Molina jouée sur scène dès 1630, le dessin réaliste de l’Italien Diego Oddi, s’attache plus volontiers aux personnages qu’aux décors.

‘SKULL AND BONES’, DE JARRY, COURTOIS ET PELLICCIA
PERSONNE N’AIME AUTANT LA LIBERTÉ qu’un pirate. Quand le jeune Waleran décide de monter à bord du ‘Sans-Pitié’ pour suivre les pirates qui ont pris d’assaut son navire, il sait que ce choix définira à jamais le reste de son existence. En fait une vie violente et sans lendemain uniquement guidée par un urgent besoin de liberté.
POURTANT, C’EST UN SOMBRE DÉSIR de vengeance qui anime son nouveau capitaine, la belle et terrible Dalal Al’Qasim, dont la colère pourrait  rapidement embraser l’océan. Si Nicolas Jarry et David Courtois nous livrent à quatre mains un scénario qui fait incontestablement la part belle à ce qui fut l’âge d’or de la piraterie, le dessin réaliste de l’Italien Marco Pellicca met quant à lui en exergue ce récit épique aux embruns sanglants de liberté.

‘LES HAUTES SOLITUDES: VOYAGE EN PAYS GOLOK T1’, DE PERRISSIN ET PAVLOVIC
CE PREMIER VOLET D’UN RÉCIT INSPIRÉ de ces grands voyageurs du Tibet oriental que furent Huc, David-Néel, Bacot ou encore Guibaut & Liotard se présente comme un périple aussi captivant que dévastateur, et qui rappelle le souffle des grands romans d’aventures de Conrad à Kessel, où des hommes se confrontent à des chimères pour mieux se révéler à eux-mêmes. Au-delà, et par le biais d’une maestria graphique et narrative, cet opus va projeter le lecteur dans des contrées tout à la fois magnifiques et hostiles.
ENTRE LA CHINE ET LE TIBET, LE PAYS GOLOK, une terre inaccessible gardée par des torrents et des précipices infranchissables, peuplée également de brigands qui ne quittent leurs vallées vertigineuses que pour se livrer aux pillages et à la dévastation. Ce pays d’aventures, le jeune François de la Grézère se promet de l’explorer un jour tandis que son frère cadet Gabriel viendra le protéger avec son fusil. Et de fait, des années plus tard, le lecteur va les retrouver aux portes du Tibet interdit où le prix à payer pour réaliser le rêve de François sera plus que douloureux.
À METTRE EN EXERGUE AU-DELÀ d’un scénario axé sur la grande aventure et la découverte d’une région méconnue, le dessin de Boro Pavlovic qui est tout simplement superbe. D’autant qu’il est ourlé de coloris sombres, à l’image de ce récit.  🔵

Août 2024

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