SOUS LA LOUPE: CAPRIII, C'EST FINIII… POUR HERVÉ VILARD PEUT-ÊTRE, MAIS POUR FORD, LA BELLE HISTOIRE NE S'ARRÊTE PAS

@ John Ess


La Ford Capri ‘de l’époque’ a été produite durant 17 ans (de 1986 à 1969) et s’est vendue à près de 1,9 million d’exemplaires. Sous son capot, on a pu trouver de nombreuses variantes de moteurs, du ‘petit’ quatre cylindres en ligne de 1.300 cm3 au plus costaud six cylindres en V de 3.000 cm3. Aujourd’hui, la Capri renaît en 100% électrique et avec de nombreux arguments.

LA TROISIÈME ÉLECTRIQUE DE FORD. Il y a quelques années, on a pu découvrir la Ford Mustang Mach-E, électrique, qui a immédiatement séduit non seulement par ses performances, mais aussi pour son espace à bord avec suffisamment de place à l’arrière, même pour des personnes de grande taille.
L’année dernière, nous avons pu découvrir la Ford Explorer qui, même si elle porte le même nom que la thermique de 1991, est une toute nouvelle 100% électrique. Cette Explorer n’a plus rien à voir avec son ‘ancêtre’.
Il semble que chez Ford, les responsables des marques soient très attachés aux noms de leurs modèles… pourquoi pas? Et c’est pareil pour la Capri qui a fait une brillante carrière et qui reprend sa place sous le même nom, mais avec des chevaux électriques. Et c’est de celle-ci que nous avons le plaisir de vous parler ci-dessous.

UNE FAMEUSE PERSONNALITÉ. On ne rencontre pas la moindre fausse note dans le design de cette nouvelle Capri. Le profil vitré qui rejoint la descente du toit à l’arrière est particulièrement agréable et offre à la voiture une personnalité certaine: c’est simple et élégant.
À l’avant, la ‘calandre » se limite à un simple espace qui relie les phares. Et c’est pareil à l’arrière, mais avec un espace plus important en hauteur, entre les feux. Ceux-ci restent simples mais sont composés de deux éléments; l’un droit et horizontal, le second incurvé.
Mais venons-en à l’intérieur: l’habitacle est particulièrement soigné et présente des matériaux de haute qualité et bien assemblés. Grâce au volant multifonctions, le conducteur n’aura quasi jamais le besoin de lâcher le volant pour effectuer une commande. Derrière le volant, un bel écran de 8 pouces permet de vérifier tous les paramètres de conduite et, au centre du tableau de bord, la Capri a reçu un fameux écran d’infodivertissement  de 14,6 pouces, très aisé à manipuler.
Vous aimez la musique? La bonne musique? Ça tombe bien: sur le haut de la planche de bord de notre Capri, on trouve une grande ‘barre’ de son B&O. Le résultat: belle expérience auditive pour tous les passagers à bord et un véritable plaisir pour les déplacements qui deviennent des moments d’évasion.

DE LA PLACE POUR TOUS. On se sent à l’aise partout dans la Capri. À l’avant, bien sûr, mais aussi à l’arrière malgré la ligne plongeante du toit. Les sièges maintiennent bien le corps et sont vraiment confortables… parfait pour les longs trajets. Pour les manœuvres en marche arrière, la visibilité n’est pas évidente mais, heureusement, les aides au stationnement permettent de ‘viser juste’.
La Capri offre un volume de coffre particulièrement intéressant et plus important que la plupart de ses concurrentes. Avec 572 litres de volume, on peut emmener pas mal de valises, sacs et objets divers. Et, pour les petits déménagements, il suffira de rabattre les dossiers de la banquette arrière pour obtenir 1.505 litres de volume.
Nous avons apprécié les nombreux espaces de rangement et principalement le grand vide-poches sous l’accoudoir qui peut recevoir entre autres deux bouteilles. Dommage que le compartiment ne soit pas réfrigéré… c’eut été génial pour l’été!

DEUX OU QUATRE ROUES MOTRICES? On a le choix pour la Capri: la propulsion en version 170 ou 286 chevaux, ou alors la AWD de 340 chevaux… celle que nous avons testée pour vous. Avec cette cavalerie sous le capot, on peut se douter qu’elle ne traîne pas sur la route.
Comme elle fait le zéro/cent en seulement 5,3 secondes, on peut d’office la classer parmi les sportives. Mais il n’y a pas que la vitesse qui compte; son comportement routier est aussi intéressant. La suspension à ressorts hélicoïdaux peut sembler un peu dure, mais permet une conduite efficace qui ne se laisse pas surprendre dans les virages. En tout état de cause, et pour répondre aux souhaits de tous les conducteurs, la Capri propose cinq modes de conduite: Normal, Eco, Sport, Individuel et Traction. En changeant de mode, on ne perçoit qu’une légère différence -principalement dans le mode Sport- mais c’est le mode Normal que nous avons principalement utilisé durant cet essai.

UNE AUTONOMIE RASSURANTE. La voiture 100% électrique inquiète encore beaucoup d’automobilistes. À tort ou à raison? Il faut admettre qu’il y a lieu d’être davantage attentif lorsqu’on roule en électrique. Si l’on parcours entre 50 et 100 kilomètres par jour et que l’on dispose d’une wallbox à domicile ou sur le lieu de travail, cela ne posera jamais de problème. Mais, si la société pour laquelle on travaille ne possède pas de borne de chargement et que l’on habite au cinquième étage sans garage, cela peut devenir un peu plus difficile.
Même si, sur les routes, le nombre de bornes de rechargement rapide augmente de jour en jour, on n’en trouve pas encore à tous les coins de rues… et, en tout état de cause, il y aura lieu de patienter une petite demi-heure lors de chaque ‘plein’.
Heureusement, la Capri dispose d’une autonomie très intéressante. Le WLTP annonce le chiffre de 592 kilomètres mais, faut pas rêver, dans la réalité, il sera possible de parcourir ±450 kilomètres en ville ou sur petites routes et ±320 kilomètres sur autoroute. Ce sont des chiffres qui se situent dans la toute bonne moyenne.  🔵

Mar 2025

 

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