CAVALES… LE BRAQUEUR DEVENU PHILOSOPHE

@ Charly

Qui aurait imaginé qu’un jour François Besse, compagnon d’évasion de Jacques Mesrine, l’ennemi public n°1, allait prendre la plume pour nous livrer le cheminement qui l’a amené à ce qu’il est aujourd’hui? Aurait-on pu penser qu’avec un tel passé, il y aurait eu une vie après? En lisant les mémoires de ce roi de l’évasion, on se voit confronté à une histoire qui nous relate l’incroyable, mais tout aussi exceptionnelle métamorphose, d’un bandit de grand chemin devenu philosophe.

L’HOMME A PASSÉ PRÈS DE DEUX DÉCENNIES EN PRISON, s’est évadé à sept reprises, et a connu plus de vingt années de fuite à travers l’Europe et le Maghreb. Quant au nombre de braquages dont il est l’auteur, lui seul le connaît. Mais tout porte à croire qu’il doit être élevé. Lorsqu’il est en cellule, il lit Dostoïevski, Camus, Zweig ou encore des philosophes. Manière de faire la paix non seulement avec lui-même, mais aussi avec le monde.

CET HOMME LETTRÉ, DEVENU PHILOSOPHE, et dont le nom est resté associé aux épisodes du grand banditisme français, nous raconte ici, et pour la première fois, les événements majeurs qui ont jalonné son existence pour le moins d’exception. De Cognac à la Santé, de Bordeaux au palais de justice de Paris, il porte à la fois un regard précis et distancié sur sa vie, mais aussi, et surtout, sur toutes ces questions que de très nombreuses personnes voudraient lui poser.

CHOISIT-ON D’ÊTRE LIBRE? UN GARS COMME MESRINE, avec qui il a fait équipe, doit-il faire figure de héros? Quelles valeurs nos actes portent-ils? La prison a-t-elle un sens? Comment en arrive-t-on à épouser une vie de truand? Y a-t-il un héroïsme dans le banditisme? Au bout du compte, sans jamais nier les murs franchis ni les armes tenues, apparaît ici le parcours d’un homme… honnête.

CES MÉMOIRES S’INSCRIVENT TELLE UNE TRANCHE DE VIE sur laquelle Besse a tiré un trait depuis plus de dix ans. Si l’homme est devenu philosophe, il y a aussi eu l’amour. Une femme, une fille et la sagesse qui devient nécessaire. Si l’écriture est simple et sans envolées, elle se veut surtout celle de la sincérité. Un peu à l’image de cette époque révolue où les malfrats avaient un code d’honneur.  🔶

‘Cavales’ de François Besse chez L’Abeille Plon

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