CENT ANS DE LAURELFIELD… UNE HISTOIRE D’ART ET D’AMOUR
@ Charly
Ce roman, qui couvre l’espace d’un siècle, se déroule selon quatre périodes bien distinctes, mais toujours dans cette vaste demeure du Midwest qu’est Laurelfield. Si cet ouvrage vous réservera d’excellents moments, vous trouverez parfois l’un ou l’autre chapitre longuet. Mais ça, ce sera selon la perception de chacun. Une chose est certaine, cette saga est écrite à l’envers.
JE M’EXPLIQUE. AU LIEU DE COMMENCER EN 1900, l’année du début de cette longue histoire, l’auteure prend le récit à contre-courant, remontant de la sorte le cours du temps. C’est ainsi que le lecteur se trouvera d’emblée plongé en 1999 afin de faire la rencontre des propriétaires de Laurelfield, les Devohr.
IL Y A ZEE, UNE MARXISTE QUI MÉPRISE LA RICHESSE DE SES PARENTS, tout en vivant toutefois chez eux avec son mari Doug. Vient ensuite Grace, sa mère, qui prétend tout savoir d’une personne rien qu’en regardant ses dents. Très amusant par contre est Bruce, son beau-père. Un éternel inquiet occupé à faire des réserves pour l’arrivée éminente du bug de l’an 2000. Enfin, il y a Violet, son arrière-grand-mère qui se serait suicidée il y a très longtemps de cela, mais dont le portrait trône dans la salle à manger.
JE NE VAIS PAS VOUS DÉVOILER LES AUTRES DATES qui marquèrent de leur sceau la vie de cette vaste demeure. Sachez simplement qu’en 1955, Grace y débarqua avec George, son premier mari. Un homme violent qui fera changer du tout au tout la vie de Grace. Quant à 1929, la demeure verra débarquer une colonie d’artistes, où se retrouvera la fine fleur de l’époque. Et toutes ces dates toujours sous les yeux du portrait de Violet, qui depuis sa mort, hanterait les lieux. Bonne lecture… acrobatique! 🔶
‘Cent ans de Laurelfield’, de Rebecca Makkai aux Escales
