CHARLES NUNGESSER… OU L’AVIATION DE LA BELLE ÉPOQUE

@ Charly

Patrick de Gmeline, historien militaire, est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages couronnés par une dizaine de prix. Aujourd’hui, après de longues et minutieuses recherches, il nous livre, via un récit prenant au possible, ce que fut le destin flamboyant d’un des héros de l’aviation française. Celui de Charles Nungesser, l’as de la Grande Guerre, disparu le 8 mai 1927 lors de son désir de traverser l’Atlantique sans escale.

MAIS CHARLES NUNGESSER, NÉ EN 1892,  EST BEAUCOUP PLUS QU’UN AVIATEUR DISPARU. Qu’on en juge ! Malgré une enfance marquée par le divorce de ses parents, malgré une scolarité assez neutre, si ce n’est de belles aptitudes sportives dans nombre de domaines, il décroche un diplôme en mécanique et en électricité. Son grand plaisir: étudier les moteurs des automobiles de l’époque.

ARRIVE LA GRANDE GUERRE. Charles Nungesser qui réside depuis deux ans en Argentine est rappelé en France pour y effectuer son service militaire. C’est là qu’il va devenir officier du 2e régiment des hussards aviateurs. Son premier fait d’armes? Réussir à voler la Mors d’un officier allemand. Voiture dans laquelle se trouvaient des documents de la plus haute importance.

CE SERA COMME AS DE L’AVIATION QUE NOTRE HOMME VA SE FAIRE REMARQUER. 43 victoires homologuées et 14 qui ne le seront pas. Plusieurs fois grièvement blessé, il refusera la réforme afin de remonter au combat. Après la guerre, il sera invité par le cinéma américain pour jouer son propre rôle dans un film où il sera question de combats aériens. Outre sa participation à de nombreux meetings en Europe et aux États-Unis, il fonde une école de pilotage à Orly. Orly qui est loin d’être l’aéroport international qu’on connaît aujourd’hui.

C’EST DE CE TERRAIN D’AVIATION QU’IL DÉCIDE, le 8 mai 1927, de joindre Paris à New York sans la moindre escale. À bord de L’Oiseau blanc, un PL.8 Levasseur, et avec Coli comme navigateur, ils décollent tous deux aux aurores. On ne les reverra plus jamais! À l’heure actuelle c’est toujours le point d’interrogation quant aux circonstances de cette disparition. Un récit 100% réalité où toute forme de romantisme est exclue. Un remarquable travail où l’on apprend beaucoup sur l’aviation de l’époque.  🔶

‘Charles Nungesser’ de Patrick Gmeline aux Éditions du Rocher

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