ÉTONNANT ET TRÈS ORIGINAL: DES RUCHES CHEZ BENTLEY
@ Nicolas
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est plutôt inhabituel de trouver un ‘élevage d’abeilles’ chez un importateur auto. Mais D’Ieteren n’importe pas n’importe quelles voitures. C’est de Bentley dont il s’agit et, en dehors de l’originalité, il y a surtout une démarche écoresponsable.
BENTLEY BRUSSELS INSTALLE TROIS RUCHES SUR SON SITE DE DROGENBOS. Une initiative qui s’inscrit dans le cadre d’une responsabilité environnementale globale pour la marque.
Les ruches portent les noms bien connus des amateurs de la marque: Continental, Flying Spur et Bentayga. Après le siège de Bentley à Crewe, en Angleterre, la Belgique est le premier pays au monde à suivre cette initiative Bentley Bees. »Cette démarche s’inscrit dans notre Corporate Social Responsability » explique David Favest, General Manager de Bentley, Lamborghini et Bugatti. »Avec la responsable du projet à Crewe, nous avons sélectionné la race Belgian Black Bees (Apis Mellifera Mellifera), la souche la plus pure de l’abeille belge qui a tendance à disparaître. »
ZONE NATURA 2000. L’objectif de Bentley Brussels est de recoloniser la zone verte qui entoure la concession en plusieurs étapes. »Il s’agit d’une zone Natura 2000 sur un terrain dont D’Ieteren est propriétaire. Nous visons 30.000 abeilles sur 3 ruches en 3 ans » poursuit David Favest. »Notre cahier des charges est assez strict, car ces abeilles ont besoin de six sortes de pollen différentes pour se nourrir. Il nous fallait donc six essences différentes de fleurs sur un rayon de 3 km, ce qui est le cas ici. Cerise sur le gâteau: un de nos collaborateurs est apiculteur, c’est donc lui qui s’occupera des ruches. »
UN OUTIL PÉDAGOGIQUE. Le but premier n’est pas de commercialiser le miel, mais bien de faire de ces ruches un outils pédagogique. »Nous tenons à impliquer nos clients, la commune, les écoles et nos partenaires dans cette initiative, qui s’inscrit pleinement dans notre plan Beyond 100. Une stratégie qui engage Bentley sur le chemin de l’électrique, mais aussi vers une implication environnementale et sociétale globale » conclut David Favest. 🔶