SOUS LA LOUPE: HYUNDAI TUCSON, UN SUV NOMMÉ PLAISIR!
@ John Ess
Depuis son lancement en 2004, le Tucson a connu pas mal de modifications. Nous en sommes à la quatrième génération. Mais ce n’est pas uniquement l’aspect physique qui caractérise le nouveau Tucson: dans cette même caisse, on trouve sous le capot une bonne douzaine de variantes, de 116 à 265 chevaux, en deux ou quatre roues motrices. Pour Campus, nous avons pris le volant d’une version intéressante, pourvue d’une mini hybridation qui s’active au démarrage, pour lancer le moteur en silence.
PÉNÉTRONS DANS CE NOUVEL HABICABLE. Le Tucson se rapproche de plus en plus de son grand frère, le Santa Fe. Sa longueur a été augmentée de 20 centimètres, mais sa largeur a également pris une quinzaine de centimètres. Tout cela donne bien sûr davantage d’espace pour les passagers qui ne se sentiront certainement pas à l’étroit. Même à l’arrière, des personnes de grande taille disposeront d’un grand confort qui provient de l’empattement qui a aussi été allongé de dix centimètres.
Difficile de faire mieux pour la planche de bord. Celle-ci est épurée et centralise les principales fonctions directement dans le système multimédia. Le volant est parfaitement ergonomique et l’instrumentalisation digitale se contrôle via un grand écran de 10,25 pouces. Et ce système est bien complet: il comprend bien sûr Apple CarPlay et Andoid Auto ainsi que de nombreux autres outils connectés. S’il y a deux ou plusieurs utilisateurs du véhicule il est bon de savoir qu’ils peuvent personnaliser les différents systèmes de réglage à leur guise.
Encore un élément pour le confort à bord: le nouveau Tucson a remplacé son levier de commande de la boîte automatique par des boutons plus simple et surtout moins encombrants.
La dotation est particulièrement riche et digne des véhicules premium. On trouve à bord l’assistance active à la conduite sur autoroute, la climatisation tri-zone, la camera 360°, le régulateur de vitesse intelligent, le hayon mains-libres, les sièges électriques et ventilés, une sellerie de cuir de grande qualité et un excellent système audio… sans oublier le toit ouvrant panoramique.
COMPAGNON DE ROUTE RASSURANT. Tout ce qu’on touche à bord, c’est du costaud. Mais ce n’est pas lourd. Le Tucson offre puissance et élégance, c’est rassurant. Huyndai a renforcé la rigidité structurelle de la caisse pour le rendre encore plus mature que la précédente version. Ce nouveau Tucson encaisse très bien les imperfections de la route grâce à sa structure solide, ce qui procure une conduite solide absente de bruits de caisse. Même si la suspension demeure un peu ferme sur certaines routes, elle apporte à ce SUV un réel dynamisme et le maintien de trajectoire dans une courbe à haute vitesse est certainement dû à la présence du système e-handling.
Le Tucson est disponible avec boîte manuelle à six rapports mais aussi avec une excellente boîte automatique séquentielle DCT à sept rapports, celle qui a été testée ici. A moins de vouloir s’inscrire dans des rallyes musclés, il n’y a aucune raison de choisir la boîte manuelle. La boîte séquentielle du Tucson est rapide et efficace et se positionne toujours dans le rapport idéal.
LE TUCSON N’EST PAS LE PLUS RAPIDE. Mais ce n’est certainement pas ce qu’on lui demande! Avec 136 chevaux et un poids de 1.606 kilos, on ne fait pas de miracles. Mais ce beau SUV est très agile et ne traîne pas sur la route. Avec une simple petite caresse du pied droit, on peut se placer avec précision dans le trafic. Sa vitesse de pointe est limitée à 180 km/h… ce qui n’est pas gênant, tenant compte des limitations du Code de la route. Mais parfois, on aime faire des petits excès (légers) lors de certains démarrages et dans ce domaine, notre Tucson se positionne légèrement sous la moyenne de sa catégorie. Le zéro/cent ne peut se réaliser qu’en 11,6 secondes. Mais c’est fort bien ainsi: on ne se fera pas traiter de ‘Fangio’ du volant!
Cette philosophie de Hyundai en matière de performances pour son Tucson a une belle répercussion sur la consommation. En mi-route, mi-ville il ne sera vraiment pas difficile de se maintenir sous les six litres aux cent kilomètres.
LES PHARES TRADITIONNELS, C’EST TERMINÉ. L’énorme calandre de la face avant du nouveau Tucson impressionne. En plein jour, on ne se rend pas compte de ce qu’elle cache. Aux extrémités des ailes avant, on peut voir les feux de position… que l’on pourrait prendre pour les phares, puisque ce sont les seules ‘lumières’ de la face avant. L’originalité vient de l’incrustation des vrais phares aux extrémités de la gigantesque calandre. Dès qu’ils sont allumés, ils brillent par leur élégance et leur originalité. 🔶