Voilà sans conteste un thriller made in USA efficace à souhait, et où suspense et rebondissements en tout genre sont de tout instant. Tout cela saupoudré d’un brin d’humour et de psychologie. Bref, un polar comme on les aime, et dans lequel, tout au long de ses quelque 360 pages, il s’agira de démêler le vrai du faux. Chose plus que difficile.
OLIVIA RANDALL EST AVOCATE PÉNALISTE À NEW YORK. Or, aujourd’hui, un coup de téléphone va la renvoyer vingt ans en arrière, à l’époque où elle a vachement laissé tomber Jack Harris, l’homme avec qui elle était fiancée. Quant au coup de fil, il émane de Buckley Harris, la fille de… Jack.
ROMANCIER CÉLÈBRE, JACK EST ACCUSÉ d’avoir abattu trois personnes sur le front de mer de Manhattan. De plus, parmi les victimes figure un certain Malcolm Neeley, le père du tueur fou qui avait abattu, il y a plusieurs années de cela, la femme de Jack Harris. Pour Buckley, seule Olivia pour sauver son paternel de la perpétuité.
PERSUADÉE QUE JACK, L’HOMME FRAGILE ET SENSIBLE qu’elle a connu jadis, est innocent, Olivia décide alors, malgré leur lourd passé, de mener sa propre enquête. Mais plus elle avance, plus les preuves s’accumulent. Notamment celles venues des vidéosurveillances qui confirment la présence de Jack sur le quai, à l’heure de la fusillade.
SON ALIBI: MATHILDE. UNE MYSTÉRIEUSE INCONNUE qui reste introuvable et qui lui aurait donné rendez-vous là-bas à cette heure précise. Celle de la fusillade. Cette fille du quai était-elle un appât destiné à lui faire porter le chapeau pour les meurtres, ou Jack cache-t-il son vrai visage? À vous, au fil de ce thriller bien ficelé, de faire tomber les masques. Sinon il vous faudra attendre le mot fin. 🔶
‘La fille du Quai’, de Alafair Burke aux Presses de la Cité