LA PERCÉE DU KAMPFGRUPPE PEIPER… DANS LES ARDENNES
@ Charly
La fin de l’année 1944 est à jamais une date marquée au fer rouge pour un très grand nombre de villes et villages des Ardennes belges. En cause, le fait qu’Hitler, dans un dernier soubresaut, entendait y aller d’une offensive qui lui aurait permis de rejoindre la Meuse puis le port d’Anvers.
2024, QUATRE-VINGTS ANS SE SONT ÉCOULÉS. Mais, depuis quelques semaines, des fêtes commémoratives sont organisées dans nombre de lieux ardennais ayant connu à l’époque les affres de combats meurtriers. Nous pensons plus spécialement ici à Bastogne, Malmedy, Houffalize, La Roche-en-Ardennes, Saint-Vith, Verdenne, Sainlez, Manhay, Stavelot, Baugnez…
CETTE FAMEUSE PERCÉE ALLEMANDE, ordonnée par Hitler dans les Ardennes, était confiée au Kampfgruppe de l’ Obersturmbannführer SS Joachim Peiper, fer de lance de la 6. Panzer-Armée dans les Ardennes. Une division d’élite chargée de dégager la voie pour ce qui devait être la poussée blindée allemande vers la Meuse et Anvers.
DOTÉ D’UNE PUISSANCE DE FEU CONSIDÉRABLE, ce Kampfgruppe rassemblait les vétérans les plus motivés du Troisième Reich. Son but était de foncer sans se soucier de ses flancs afin de s’emparer des ponts qui enjambaient la Meuse avant que l’armée américaine n’ait le temps de réagir.
APRÈS UN DÉPART ASSEZ DIFFICILE, cette colonne blindée allemande parvint non seulement à franchir un premier rideau défensif tendu par les GI’s, mais surtout à s’élancer vers son objectif. Mais voilà, elle devait ensuite traverser les Ardennes, une zone facile à défendre que le commandement américain allait utiliser pour gagner du temps. Ainsi, devant les hommes de Peiper, les ponts sautaient les uns après les autres. Dès lors, à court de carburant, Peiper va se retrouver à l’arrêt, isolé sur un promontoire à La Gleize.
S’APPUYANT SUR LES RAPPORTS DE COMBAT des deux camps, ce livre analyse les événements au fur et à mesure, minute par minute, et explique les raisons de l’échec du Kampfgruppe Peiper qui pourtant avait sur le papier, toutes les cartes en main pour l’emporter.
QUANT AUX AUTEURS, DEUX HABITUÉS À TRAVAILLER EN ÉQUIPE depuis des années, ils ont mis un point d’honneur à repartir de documents d’archives qu’ils ont confrontés à la lumière de très nombreux retours sur les lieux des combats. D’où des conclusions parfois surprenantes tirées de ces études consacrées à la bataille des Ardennes. 🔵
‘La percée du Kampfgruppe Peiper dans les Ardennes’, de Hugues Wenkin et Christian Dujardin chez Heimdal
Oct 2024