LA VIE, LES GENS & AUTRES EFFETS SECONDAIRES… PASSIONNANT, RIGOLO, INATTENDU

Ivan Nabokov, neveu de l’écrivain Vladimir Nabokov connu notamment pour son ouvrage ‘Lolita’, est né apatride à Strasbourg en 1932. Après avoir travaillé dans la finance, il commence à plus de 40 ans une brillante carrière dans l’édition. C’est ainsi qu’on le retrouvera chez Albin Michel ou encore chez Plon. C’est lui qui va publier en France des noms tels Tom Clancy, Stephen King, Mary Higgins Clark, Toni Morrison, Salman Rushdie et ses fameux versets sataniques, etc… Tous grands noms de la littérature étrangère parmi lesquels pas moins de huit prix Nobel de littérature.

C’EST SUR LE LONG CHEMIN DE SA MÉMOIRE qu’Ivan Nabokov, via la plume pleine de légèreté de Philippe Aronson, nous livre le récit d’une multitude de rencontres ou d’anecdotes ayant émaillé sa longue marche en avant. Celle d’un homme cosmopolite aux mille vies, dont le parcours a épousé le XX^e siècle culturel, cosmopolite et politique en France comme aux États-Unis.

CE QUE VOUS TROUVEREZ DANS CET OUVRAGE, ce sont en réalité  les souvenirs d’un distrait à la personnalité aussi intelligente que joviale. Des souvenirs en forme d’immense bouquet qui se transformera en un récit pétillant et érudit, truffé d’anecdotes savoureuses.

RIEN QU’À LIRE LA MANIÈRE DONT IL SE PRÉSENTE, donne d’emblée l’envie, à tous les amateurs d’art, de littérature, de danse classique ou de politique, de dévorer le parcours de cet homme. « Je suis né apatride en 1932 à Kolbsheim, près de Strasbourg. Mes parents avaient vingt-neuf ans et séjournaient alors dans une dépendance du château de leurs amis les Grunelius. Mon père, Nicolas Nabokov, était compositeur. Sa partition pour chœur et orchestre  ‘Ode, méditation sur la majesté de Dieu’, une commande de Serge Diaghilev dansée par Serge Lifar, avait fait de lui la coqueluche des aficionados de musique contemporaine…

MA MÈRE, NATALIA, QU’ON APPELAIT NATACHA, était née Schakhovskoy, une famille princière issue de la dynastie Rurikovich, quoique moins fortunée que les Nabokov, issus de la noblesse terrienne. Les deux familles avaient tout perdu à la Révolution, y compris leur nationalité. » Un vrai régal de lire ces petites histoires, ces anecdotes issues de l’Histoire d’une grande partie du XX^e siècle.  🔶

‘La vie, les gens & autres effets secondaires’, de Ivan Nabokov avec Philippe Aronson aux Escales