LE NOUVEAU DEFENDER, POUR LES FANATIQUES DES ROAD TRIPS EXTRÈMES
@ John Ess
Le Land Rover Defender n’a pas changé de visage depuis plus de 75 ans… c’est un record. Maintenant, même si elle est méconnaissable, elle conserve l’ADN de la famille. Mais alors que la ‘première’ version était magique uniquement dans des circonstances extrêmes, la version actuelle -qui conserve toutes ses qualités de hors-route- est aussi confortable qu’un Range lorsqu’il s’agit de tracer sur routes asphaltées.
GRIMPONS DANS L’HABITACLE. On ne ‘tombe’ pas dans le siège comme dans certains petits coupés mais on y ‘monte’ pour pouvoir occuper une place de choix avec une visibilité idéale de la route. Dans sa version cinq portes (Defender 110), cinq personnes disposent de sièges très confortables mais il est possible d’y ajouter deux places utilitaires à l’arrière. Et tous les passagers du nouveau Defender peuvent bénéficier de toute la technologie et du confort que l’on peut trouver dans les meilleures limousines. A l’avant, entre les sièges, on trouve tout simplement un mini-frigo… idéal pour les grands safaris, mais aussi pour nos contrées lors des journées de forte chaleur. Land Rover n’a pas été avare en matière d’électronique embarquée; aucun passager ne manquera d’autonomie pour tous ses accessoires puisqu’on trouve à bord non moins de sept ports USB et quatre prises 12V. Pour certaines connections plus importantes, on trouve même dans le coffre une prise 230V. Que demander de plus?
LE CONFORT N’EST PAS EN RESTE. Bien sûr, à l’avant, les sièges sont électriques et chauffants… mais la banquette arrière également. Et l’on retrouve à bord toute la panoplie des fonctionnalités d’aujourd’hui et de demain comme le rétro central qui utilise une caméra de visée sur le toit, la colonne de direction réglable électriquement, le préchauffage de l’habitacle réglable à distance… le tout enrobé de matériaux de première qualité mais surtout bien choisis avec une âme de baroudeur.
L’utilisation du tableau de bord digital nécessite un certain apprentissage mais ce ‘rodage’ sera un plaisir pour le propriétaire du nouveau Defender. Lorsque l’on veut changer d’affichage il faut savoir qu’il y a lieu de parcourir plusieurs sous-menus pour arriver au résultat escompté. Comme les fonctions en tous genres sont nombreuses, il est normal qu’un même bouton puisse avoir plusieurs fonctions, tant sur le panneau à côté du changement de vitesse que sur le volant où, là aussi, une commande peut avoir plusieurs fonctionnalités. Il suffit alors simplement d’avoir un œil sur le picto qui est éclairé.
ALLEZ, ON Y VA, ON PASSE LA RIVIÈRE. On ne parle pas bien sûr des fleuves, mais en général, en Belgique, les rivières sont peu profondes… surtout en été. Alors, pour passer d’une berge à l’autre en Defender, pas de problème. Il suffit de dégoter un des nombreux passages où il y a moins de 50 centimètres d’eau; ils sont nombreux… mais cela dépend aussi bien sûr de la saison. Avec en plus une garde au sol de 30 centimètres, notre passe-partout ne craint pas les rochers au fond de l’eau! Je sais, ce n’est pas tous les jours que l’on doit -ou que l’on a envie- de franchir des rivières… mais, comme l’a dit Aristote: »qui peut le plus, peut le moins »!
Pour les fortes déclivités rencontrées autour de la rivière, là encore, le Defender fera du bon travail. Le blocage du différentiel est capable de s’activer seul lorsque cela devient nécessaire et le freinage automatisé en descente est doublé d’un régulateur de vitesse.
NON, LE DEFENDER N’EST PAS UN SUV. Mais il est capable de belles prouesses sur route. Franchement, on distingue à peine la différence avec le gros Range Rover. Le confort est royal et l’insonorisation parfaite. Lorsqu’on quitte l’autoroute et que l’on aborde certains virages, le plaisir reste total. Ce dinosaure (on peut l’appeler ainsi; il est l’un des plus gros!) possède des suspensions pneumatiques qui font un très bon travail et maintiennent toujours la caisse dans la direction voulue.
Mais que trouve-t-on sous le capot? L’amateur a le choix: 400 chevaux pour ceux qui souhaitent pouvoir pousser des petites pointes à plus de 190 km/h… ou alors des essence et Diesel légèrement plus calmes mais cependant très vigoureux. Pour Campus, nous avons testé le D200, un quatre cylindres de 200 chevaux qui permet des pointes de 175 km/h et un zéro/cent en 10,3 secondes. Belle performance pour une caisse qui pèse quand même plus de deux tonnes (2.323 kilos exactement). Compte tenu de la sécurité, de la configuration de nos routes européennes et des législations qui sont de plus en plus strictes, ce D200 est le meilleur choix!
UN CATALOGUE ÉNÔÔÔRME! Vous l’aurez compris, ce nouveau Defender est vraiment exclusif, confortable, puissant et très complet. Mais on souhaite parfois adapter son véhicule encore plus à sa personnalité ou à ses besoins. Alors là, il n’est pas nécessaire de courir chez divers accessoiristes ou autres pour trouver exactement ce que l’on souhaite. Il existe non moins de 170 accessoires en tous genres, parfaitement adaptés à la philosophie du Defender.
Pour n’en citer que quelques-uns: une formidable galerie de toit qui, lorsqu’elle ne sera pas utilisée, agrémentera aussi visuellement l’ensemble… et, pour ceux qui chargent régulièrement des objets sur cette galerie, il existe une magnifique échelle qui ne dépareille pas du tout l’esthétique et qui permet de supporter des ‘costauds’ jusqu’à 170 kilos! Pour les très grands voyageurs ou ceux qui préfèrent ne pas ouvrir trop souvent le grand coffre du Defender, il existe un mini coffre adapté au designs de la voiture qui peut être fixé sur une face latérale. Ce coffre complémentaire a quand même une capacité de 26 litres… 🔶