LE SURPRENANT KIA SORENTO, SÉRIEUX ET CONVIVIAL

@ John Ess

Kia a fait son entrée en Belgique sur la pointe des pieds en nous présentant des modèles simples, offrant un excellent rapport qualité-prix. En peu de temps, la marque est devenue le cinquième plus grand constructeur automobile du monde et produit plus de trois millions de véhicules par an. Aujourd’hui, le programme de Kia comprend plus de quinze modèles, de la petite Picanto au grand SUV Sorento.

DÉJÀ LA QUATRIÈME GÉNÉRATION. Lancé en 2002 -il y a près de vingt ans- le Sorento a pris quelques centimètres en longueur et est passé de 4,59 à 4,78 mètres mais ce n’est vraiment pas ce qui est le plus significatif. Ce qui change? Le physique avec un look imposant, une grande personnalité, l’intérieur avec une ergonomie parfaite, un grand confort et des matériaux de première qualité et puis, surtout, une technologie qui n’a rien à envier aux premium allemandes. Pour la petite histoire, le Sorento n’est pas le plus grand de la famille Kia: il existe aussi un modèle que personne de nos contrées ne connaît. Son nom: Telluride. Il mesure cinq mètres de long, permet d’emmener huit personnes à bord… mais, pour l’instant, le Telluride n’est disponible que sur le marché américain.

LA CALANDRE SPÉCIFIQUE KIA. Le nouveau Sorento sera identifiable au premier coup d’œil. Sa calandre ne trompe pas mais pourtant, l’ensemble de la face avant a été totalement retravaillé avec des proportions quelque peu différentes. Les concepteurs ont également adapté les optiques et le tout est habillé de traits moins ‘ronds’ que dans les précédentes versions. A l’arrière, les feux sont maintenant verticaux, ce qui lui donne un tout autre look.
Alors qu’un gros SUV peut paraître lourd, ce n’est pas du tout le cas du Sorento. Et il est fort probable que le design de la vitre arrière latérale (custode) y soit pour quelque chose. Elle prolonge la vitre de la portière arrière de manière très harmonieuse… très discrètement, un petit « aileron de requin » remonte entre la custode et la vitre de la portière. Il s’agit d’un petit détail, certes, mais qui personnalise bien le Sorento.

PRENONS PLACE À BORD. Tout va bien pour les deux passagers avant et, à l’arrière, les voyageurs profiteront d’un confort total, non seulement pour la qualité des assises mais aussi pour l’espace qui ne manque pas pour les jambes. Il faut savoir que la banquette arrière est coulissante et que, lorsqu’elle est reculée au maximum, on pourrait se croire dans un véritable fauteuil de salon! Le Sorento a plus d’un tour dans son sac et il peut faire plus: par un simple clic, deux places supplémentaires sont disponibles mais toutefois sous deux conditions. Il faut en effet que le coffre ne soit pas chargé complètement et aussi que les passagers de ces deux places d’appoint ne soient pas des géants. Peu indiqué donc pour transporter une équipe de basket mais, à l’arrière, deux enfants ou ados pourront voyager cool. En configuration 7 places, le coffre n’offrira plus que 179 litres de volume pour le chargement… alors que le chargement maximal avec seulement deux personnes à bord atteint près de 2.000 litres. Et la mise en place des objets à transporter sera facilitée par une aire de chargement bien plane avec, en prime, un bel espace de rangement sous le plancher.
Pour l’aspect pratique, on trouve encore dans ce coffre des crochets d’arrimage, une prise 12 V et une commande électrique pour rabattre les dossiers.
Mais ce n’est pas tous les jours que l’on doit effectuer un mini-déménagement; nous avons régulièrement des plus petites choses à emporter. Pour cela, des espaces de rangement sont prévus en suffisance. Celui situé à la base du tableau de bord comprend une zone pour la recharge du smartphone tandis que celui que l’on trouve sous l’accoudoir central offre encore plus d’espace. Les passagers arrière sont gâtés: ils trouveront des rideaux pare-soleil, 4 porte-gobelets, des lampes de lecture, 2 poches de rangement, 3 prises USB pour recharges électriques et une prise 12 V… et puis aussi des sièges chauffants.

UNE SÉCURITÉ SANS COMPROMIS. Toutes les technologies d’aujourd’hui et de demain sont embarquées dans le nouveau Sorento et nous pouvons citer dans le désordre le contrôle d’angle mort très bien pensé, puisqu’il se substitue aux grands cadrans du tableau de bord pour devenir d’excellents rétroviseurs virtuels chaque fois que l’on active les clignotants? Et puis, bien sûr, l’assistance active au maintien de trajectoire, le freinage d’urgence, le régulateur de vitesse intelligent… Nous avons également apprécié le contrôle du trafic venant de l’arrière ou transversal qui évite toutes les étourderies.
Pour les stationnements, cela ne pose aucun problème malgré le format imposant de la caisse. On peut toujours, bien sûr, suivre le positionnement de la voiture via les rétros mais ce sera plus confortable -et plus sûr- via les diverses vues des caméras qui retransmettent tout l’écran du tableau de bord.

TRÈS À L’AISE SUR ROUTE ET HORS ROUTE. Même si le Sorento est un 4×4, il passera principalement sa ‘vie’ sur routes asphaltées. Le revêtement de celles-ci n’est pas toujours dans un état parfait mais avec ses roues de 19 pouces et ses suspension adaptées, rien ne lui fait peur: trous dans la chaussée, boue, neige ou sable. Des modes d’utilisation spécifiques sont d’ailleurs prévus à cet effet. Mais alors, lorsqu’on s’aventure dans des petits chemins de campagne -ou en forêt lorsque c’est autorisé- le plaisir est total. Nous avons affaire ici à un tout-terrain du meilleur niveau.
Mais revenons à la route. Nombreux sont ceux qui pensent qu’un 4×4 doit consommer un maximum. Ça, c’était peut-être vrai avant, mais de nombreuses marques se sont bien adaptées aux contraintes d’aujourd’hui. Notre Sorento ne dépassera qu’exceptionnellement les sept litres aux 100 kilomètres et uniquement si on a le pied droit un peu lourd. Pour contribuer à ce chiffre intéressant pour la consommation, trois modes sont proposés: Eco (par défaut), Sport et Smart. Ce mode Smart permet d’étudier le style de conduite du conducteur et de passer automatiquement du mode Eco au mode Sport, ou inversement.
S’il le veut (ou plutôt si le conducteur le veut), le Sorento peut dépasser les 200 km/h en pointe mais bon, avec les législations de nos pays, mieux vaut avoir le pied plus léger. Ce qui est intéressant pour les sportifs, c’est de savoir que ce gros SUV peut faire le zéro/cent en seulement 9 petites secondes, soit au moins aussi bien que de nombreuses berlines ‘normales’. Sans vouloir entrer dans les détails trop techniques, il est bon de savoir que, grâce à sa petite batterie de 1,79 kWh, le Sorento hybride démarre toujours sur son moteur électrique pour, par la suite, repasser automatiquement au moteur thermique.  🔶

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