LE TAMBOUR DE LA MOSKOVA… GRANDEUR ET INNOCENCE
@ Charly
Cette année est celle du bicentenaire de la mort de Napoléon Bonaparte sur l’île de Sainte-Hélène. Un événement qui donne, bien évidemment, un écho tout particulier à cette bande dessinée qui s’attache à suivre les pérégrinations d’un jeune tambour de l’armée napoléonienne durant la désastreuse campagne de Russie.
NOUS SOMMES EN L’AN DE GRÂCE 1812. C’EST L’ÉTÉ. Vinent Bosse est jeune tambour dans la Grande Armée. L’offensive vers Saint-Pétersbourg ayant été un mémorable échec, les plans de Napoléon sont désormais plus que contrariés. Dès lors, afin que cette campagne de Russie ne se transforme en désastre, l’Empereur veut désormais une confrontation décisive avec l’armée russe.
IL L’OBTIENT FINALEMENT LE 7 SEPTEMBRE 1812, près du village de Borodino. Ce jour-là, 250.000 soldats des deux camps s’affrontent. 75.000 seront tués ou blessés. S’il a pris part à la bataille et notamment aux terribles assauts de la redoute Raïevski, Vincent Bosse, souvent bien à l’abri du danger, a réussi à s’en sortir indemne.
AUJOURD’HUI, VINCENT EST UN VIEIL HOMME. Il raconte à une personne venue lui demander ce qu’était cette campagne de Russie, sa répugnance lors des massacres et des pillages qui s’en suivirent, mais également sa lâcheté face à l’ennemi.
VIA UN GRAPHISME SANS NUL DOUTE UNIQUE, Simon Spruyt, qui se présente lui-même comme ‘un ingénieur en bande dessinée belge’, nous livre un récit empreint d’originalité. Une fresque faite d’un grand souffle romanesque, et dédiée à une période complexe, interprétée différemment selon que l’on se trouve à Paris ou à Moscou… Dans ce récit plein d’émotion, le dessin de Spruyt est tout bonnement novateur, car, suivant l’intensité du moment, le trait devient beaucoup plus appuyé. Une superbe découverte! 🔶
‘Le tambour de la Moskova’, de Simon Spruyt au Lombard
