LES BEAUX MENSONGES… PREMIÈRE ENQUÊTE DE CÉLESTE IBAR

@ Charly

Oyez, oyez amateurs d’excellents polars, une nouvelle enquêtrice vient de voir le jour dans ce genre littéraire très prisé. Son nom: Céleste Ibar. Elle a 43 ans, et est une ancienne de la Brigade Rapide d’Intervention, la BRI. Toutefois, suite à une agression d’une brutalité extrême subie durant une opération, elle a quitté son poste et est devenue capitaine de police à la PJ de Nantes. Nantes, la ville où est née l’auteure. Nantes, que cette dernière décrit comme un territoire d’exception pour un auteur de romans policiers.

COMME UN TERREAU FERTILE POUR TOUTES LES INTRIGUES, tous les milieux, toutes les déviances. Comme un terrain privilégié de l’immonde et du merveilleux. Nantes, où s’y mêlent vieille bourgeoisie, toxicomanes à la dérive, fonctionnaires militants, profs, musiciens, sportifs, jongleurs de rue ou encore femmes au foyer méfiantes. Vous l’aurez compris, ce sera à Nantes que Céleste Ibar va vous entraîner pour sa première enquête qui va s’avérer peu ordinaire.

LES SÉQUELLES DE SON AGRESSION TOUJOURS BIEN PRÉSENTES, Céleste Ibar est donc arrivée à la PJ de Nantes avec l’espoir d’y retrouver une vie normale et sereine. Hélas, à peine arrivée, qu’elle est mise au ban! On l’envoie constater le suicide d’une riche industrielle de la bourgeoisie nantaise: Anne Arnotte. Une affaire qui semble banale, mais où tout se révèle troublant. Des objets qui manquent, le corps de la victime marqué d’une étrange manière, sa fortune léguée à un inconnu.

POUR CETTE PREMIÈRE ENQUÊTE, elle reçoit comme équipier Ithri Maksen, un lieutenant de police passionné d’informatique, flegmatique, empathique et plutôt beau gosse. Il a 27 ans, est le benjamin d’une fratrie de six, n’a que des sœurs, n’a pas connu son père et est célibataire. Avec Céleste, il découvrira la part très obscure d’un monde où les apparences règnent, où les apparences tuent.

UN POLAR PEU ORDINAIRE AU VU DE L’AMBIANCE ET DE L’ATMOSPHÈRE dans lesquelles il plonge le lecteur. On mettra en exergue la manière dont l’auteure s’attache à décrire avec minutie tous les nombreux personnages qui hantent cette histoire savamment construite. On vous dira encore qu’outre un rythme soutenu, la plume de Céline de Roany s’avère d’une redoutable efficacité, et que la fin risque de surprendre nombre de lecteurs. À quand une nouvelle enquête de Céleste Ibar?  🔶

‘Les beaux mensonges’, de Céline de Roany aux Presses de la Cité

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