SOUS LA LOUPE: AU NIVEAU PHYSIQUE ET TECHNOLOGIQUE, LE CROSSOVER COMPACT KIA NIRO A BIEN ÉVOLUÉ

@ John Ess

Déjà lors de son lancement, la première génération du Niro avait tout pour plaire. Sa gamme électrifiée offre le choix parmi les versions HEV (hybride non rechargeable), PHEV (hybride rechargeable) ou 100% électrique. Cette année, nous découvrons un nouveau Niro légèrement plus grand, plus spacieux pour les passagers et avec également davantage de volume pour le coffre. Aujourd’hui, c’est la version HEV que nous avons testée, l’hybride sans câbles de charge.

LES AVANTAGES DES DEUX MODES. Le Niro HEV plaira particulièrement à ceux (ils sont nombreux) qui n’aiment pas trop avoir en permanence des câbles qui traînent dans le coffre et qu’il faut manipuler pour effectuer le ‘plein’ d’électricité. Ici, on fait le plein d’essence et la batterie se recharge systématiquement durant des différentes actions de la voiture en mouvement, principalement lors des freinages. Le résultat: pas la moindre manipulation supplémentaire par rapport à un véhicule thermique… mais une consommation réduite grâce à un certain kilométrage effectué en mode électrique. La diminution de consommation sera nettement plus importante en ville ou sur petites routes sinueuses que sur autoroutes. En effet, sur ces voies rapides, on n’utilise quasi pas le frein et cela ne permet dès lors pas d’envoyer de l’énergie vers la batterie.

UN NOUVEAU DESIGN PLUS DYNAMIQUE. Le nouveau Niro n’a grandi que de six centimètres en longueur, mais cela a fortement contribué à lui octroyer non seulement une ligne plus fluide, mais aussi un habitacle plus confortable. Avec ses 4,42 mètres de long, cinq adultes peuvent voyager confortablement et les places arrière sont faciles d’accès. En effet, les portières s’ouvrent à quasi 90°, ce qui n’est pas habituel.
Les bagages aussi sont à la fête: avec un volume de 451 litres (ce qui représente un gain de 25 litres par rapport au Niro de la première génération), on peut caser beaucoup de choses dans le coffre. Et ce volume passe à 1.445 litres avec les dossiers arrière rabattus. Entre les sièges avant on trouve, dans le tunnel central, un espace de rangement spacieux et bien pratique qui permet de recevoir non seulement tous les petits objets mais aussi des bouteilles.
C’est un tableau de bord très complet et vraiment esthétique que le conducteur et ses passagers ont sous les yeux. Le système d’info-divertissement et son bel écran sont quasi identiques à ceux du EV6, avec un aspect et une qualité dignes des meilleures ‘premiums’.
Pour la clim’ et le multimédia, il y a quasi toujours lieu de passer par un sous-menu… cela ne prend qu’une ou deux secondes de plus mais, avec un peu d’habitude, tout cela se passe très naturellement.

À QUOI RECONNAIT-ON LE NIRO DE SECONDE GÉNÉRATION? Le nouveau logo de la marque trône sur le capot, le coffre et le volant du modèle. Mais dès le premier coup d’œil, on aperçoit le changement radical avec sa calandre haute et fine et sa nouvelle signature lumineuse à LED. Une allure de concept car confirmé certainement aussi pas ses grands feux arrière ‘boomerang’ immédiatement identifiables.

UN BEAU SILENCE DE FONCTIONNEMENT. Si la Niro HEV roule principalement en thermique, son comportement est toujours d’une grande douceur et, en ville, les démarrages se font toujours en électrique… mais il est également possible d’utiliser la fonction ‘Green Zone’ qui permet de privilégier le mode électrique pour circuler dans certaines zones sensibles.
Pour cette fameuse récupération d’énergie, il y a les palettes au volant qui contrôlent le niveau de récupération lorsqu’on abandonne l’accélérateur. Et, en maintenant la pression sur la palette, il est possible d’arriver à l’arrêt complet du véhicule.
L’hybride est-elle réellement plus sobre que la thermique? Oui, mais ce n’est pas flagrant. Notre Niro HEV, en conduite mixte route/ville peut se contenter de 4,5 litres. C’est mieux que la plupart des thermiques. Compte tenu de son réservoir de 42 litres et, en fonction des types de routes empruntées, l’autonomie peut grimper à 900 kilomètres. De quoi effectuer de très, très longs trajets en toute quiétude.

DES CHEVAUX EN SUFFISANCE. Non, la Kia Niro HEV n’est pas une sportive. Ce n’est pas sa vocation. Mais ses deux moteurs lui donnent l’aisance suffisante pour évoluer avec vivacité dans le trafic. Sous le capot, on trouve un quatre cylindres de 105 chevaux et c’est sous les sièges arrière que la batterie de 44 chevaux a pu être casée. Bon endroit qui, dans le cadre d’un crossover ne dérange absolument pas les passagers… et n’empiète pas sur le volume du coffre.
Avec 142 chevaux sous le pied droit, tout se passe très bien sur la route. La vitesse de pointe est limitée à 165 km/h et les démarrages sont corrects, puisque le zéro/cent est couvert en 10,6 secondes. Les adeptes de la conduite sportive auraient certainement souhaité une ou deux secondes de moins, mais ce chiffre se situe néanmoins dans la bonne moyenne. Lorsqu’on parle de Kia, faut-il rappeler que la marque est très confiante en ce qui concerne la fiabilité de ses produits: elle offre toujours une garantie de sept ans… alors que la plupart des autres constructeurs se limitent à deux ans.  🔵

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