SOUS LA LOUPE: ENYAQ, LA SEULE SKODA ÉLECTRIQUE… POUR L'INSTANT


@ John Ess

Oui, pour l’instant, parce que la marque ne va certainement pas en rester là. Leur dizaine de modèles, de la citadine Fabia au SUV Kodiaq, sont soit thermiques, soit hybrides. Aujourd’hui, la marque nous propose son premier véhicule 100% électrique, l’Enyaq avec sa variante Enyaq Coupé que nous vous présentons aujourd’hui. Et vous n’allez pas être déçu!

UN SUV COUPÉ AVEC LE LABEL ‘RALLY SPORT’. L’Enyaq Coupé fait partie d’une petite famille à part comprenant déjà sept modèles, de 180 à 299 chevaux. Dès les premiers kilomètres parcourus, on s’aperçoit que son appellation ‘RS’ n’est pas usurpée; elle déménage! On peut dire que RS chez Skoda correspond à GTi chez Volkswagen. On a affaire ici à du haut de gamme, non seulement au niveau de la puissance moteur, mais aussi en ce qui concerne le confort, l’équipement… et le look.

AGRÉABLE À L’ŒIL DE FACE, DE PROFIL ET DE DOS. Personne ne niera que l’Enyaq Coupé possède une carrosserie à la fois musclée et discrète, mais qui attire les regards. Ses écopes de bouclier avant à trois niveaux lui donnent l’impression de vouloir dévorer tout ce qui lui passe sous le nez. Et on voit qu’elle est prête à tout avec ses grandes jantes de 21 pouces qui lui permettent d’effacer les principales secousses sur certaines routes mal entretenues. Et puis, il y a aussi cette fameuse calandre immédiatement identifiable… surtout la nuit, parce que la calandre de l’Enyaq Coupé iV est composée d’une grille agrémentée de plus de cent LED, ce qui permet de la reconnaître de loin!

UN HABITACLE DE LIMOUSINE. L’Enyaq est plus bourgeois que sportif. Sa vocation est de véhiculer d’une à cinq personnes, rapidement certes, mais surtout dans un grand confort et une ambiance agréable. Cinq personnes? Oui, ce nouveau SUV n’est pas, pour l’instant, destiné à recevoir une seconde rangée de sièges à l’arrière. Peut-être verrons-nous une prochaine édition dotée d’un empattement plus long qui permettra cette option. Aujourd’hui, ceux qui souhaitent réellement pouvoir emmener sept personnes à bord pourront viser le SUV Skoda Kodiaq thermique. Il lui a suffi de seulement cinq petits centimètres de plus en longueur que l’Enyaq pour permettre ces deux places supplémentaires.
Mais revenons à notre électrique: à bord, on ne trouve que des matériaux de premier choix, bien présentés et avec impact direct sur l’ergonomie. Des vide-poches, en veux-tu, en voilà! Les sièges sont très confortables et soutiennent parfaitement le corps. Un grand écran tactile multimedia de 13 pouces trône au centre de la planche de bord. Mais il n’y a pas que sur cet écran que l’on trouve les indications de conduite: un compteur digital face au conducteur a aussi son mot à dire… et il est secondé par l’affichage ‘tête haute’ qui projette entre autres les informations de navigation sur le pare-brise. Si, par exemple, vous devez tourner à droite dans ‘x’ centaines de mètres, vous verrez la petite flèche bleue pointée vers la droite. Quoi de plus normal? Mais, au fur et à mesure que la voiture se rapproche de ce point, le flèche grandit. Et au moment où il faut vraiment virer à droite, la flèche devient énorme. On ne risque plus de rater l’embranchement!

AVEC UN 4X4, LA SÉCURITÉ N’EST PAS UN VAIN MOT. Même s’il avance très fort, l’Enyaq n’a pas de vocation de grand sportif (nous l’avons dit plus haut) mais, dès que l’on appuie sur la pédale, on obtient le couple nécessaire pour évoluer au mieux dans le trafic, tant en ville que sur route. La transmission intégrale est très rassurante. Pour obtenir le meilleur résultat, Skoda a tout logiquement placé les moteurs, l’un à l’avant, le second à l’arrière. Il n’y a pas que ces quatre roues motrices qui sont gage de sécurité: la répartition des masses joue également un rôle, et un bon centre de gravité bas est important. Comme les batteries des VE sont toujours lourdes, quoi de plus normal que de les placer sous le plancher pour obtenir le meilleur résultat?
L’Enyaq n’a rien à voir avec la conduite automatique… mais il nous y fait toutefois penser. Ben oui, il s’agit d’aides à la conduite: lorsqu’on s’engage dans un virage, le volant commence légèrement à tourner, sans imposer son choix au pilote qui garde toujours bien la maîtrise de la trajectoire. Autre assistance pour la sécurité: quand le véhicule dévie vers un trottoir ou une piste cyclable, le conducteur reçoit une alerte dans le pare-brise (tête haute). Ne pas suivre de trop près un véhicule… c’est aussi ce que surveille l’Enyaq, en fonction de la vitesse.

C’EST QUOI, UNE VOITURE SPORTIVE? Il n’y a encore que quelques années, lorsqu’une auto (thermique) atteignait le cent en sept secondes, on la considérait déjà comme sportive. La technique évolue et, d’année en année, on obtient de meilleurs chiffres. Avec ses 299 chevaux, notre Enyaq Coupé pourrait faire beaucoup mieux, mais il semble que le constructeur, tout en conservant pour son premier modèle électrique une grande vivacité, ait préféré privilégier l’autonomie. Oui, cette grande auto de non moins de 2.200 kilos permet de faire le zéro/cent en seulement 6,5 secondes… et elle reste très dynamique jusqu’à sa vitesse de pointe limitée volontairement à 180 km/h. Ce sérieux dans le concept offre une autonomie annoncée de 517 kilomètres. Pour obtenir ce chiffre, il y aurait lieu de rouler vraiment pépère. En conduite normale, avec quelques belles accélérations dans le trafic, on peut toutefois compter sur ± 450 kilomètres. Ce qui n’est pas mal du tout.
Pour la recharge sur une prise domestique, à son domicile, il y aura lieu de compter sur une longue nuit, mais les possesseurs de VE auront tout intérêt à faire placer chez eux (et/ou sur leur lieu de travail) une borne de 11 kW. Le temps de recharge sera alors de 7h30. Pour les longs trajets, il suffira d’une bonne demi-heure pour passer de 10 à 80% sur une borne rapide d’autoroute de 150 kW.
Un petit coupé sportif n’a généralement qu’un coffre rikiki. Notre Enyaq est un coupé… oui, mais un grand coupé et son volume de coffre permet de voyager avec beaucoup de bagages ou de transporter des objets encombrants. Il offre 585 litres de volume, mais peut atteindre 1.710 litres avec les dossiers de la banquette arrière rabattus.  🔵

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