SOUS LA LOUPE: HYUNDAI IONIQ 5, UNE CORÉENNE PAS COMME LES AUTRES

@ John Ess

Ce n’est pas uniquement son design qui fait de l’Ioniq 5 une voiture d’exception. Mais c’est ce qu’on remarque au premier coup d’œil. Dans la rue, les gens se retournent sur elle. Rien qu’à ses lignes, on sait que l’on a affaire à une voiture spéciale. Et, autant le savoir, c’est sous la supervision de notre compatriote Luc Donckerwolke que cette voiture futuriste a pu voir le jour. Mais l’intérieur vaut aussi le détour!

BIENVENUE À L’INTÉRIEUR. Ne croyez pas au miracle: dans l’habitable, il y a toujours des sièges à l’avant et une banquette à l’arrière, un volant et deux pédales. Mais dès le premier coup d’œil au tableau de bord, on peut voir qu’il se passe quelque chose de spécial: deux grands écrans occupent la principale partie du tableau de bord. Chose inhabituelle; ils sont encadrés de blanc alors que toutes les concurrentes -thermiques ou électriques- sont habillées de noir.
Ce qui se remarque aussi immédiatement, c’est l’espace à bord qui est surprenant puisque les dimensions de l’Ioniq 5 sont dans la moyenne de tout ce qui roule sur la route: 4,63 mètres de long et 1,89 mètre de large. Avec son plancher plat et ses roues placées bien aux quatre coins de la caisse, le tableau de bord a pu être poussé loin au-dessus du capot. Ce sont tous ces ‘détails’ qui donnent cette impression d’espace et de confort à bord… avec des espaces de rangement qui ne manquent pas. Et à l’arrière, grâce entre autres à la banquette coulissante, les passagers auront toujours suffisamment de place pour leurs jambes.

MAIS L’IONIQ 5, CE N’EST PAS UNIQUEMENT UN LOOK ET DE L’ESPACE. Avec 218 chevaux sous le capot, notre Ioniq se permet des performances dignes des meilleures sportives:  il ne lui faut que 5,2 secondes pour se taper le zéro/cent. Ceci, avec un seul moteur sur l’essieu arrière. Mais ceux qui en veulent davantage, pour seulement 4.000 euros de plus pourront disposer d’un second moteur sur l’essieu avant et obtiendront alors non moins de 306 chevaux. Quel que soit le moteur, les accélérations son tellement linéaires et franches que, dans la circulation de tous les jours, il ne sera jamais possible d’utiliser tous les chevaux. Même en conduite rapide et sportive, il restera toujours une fameuse réserve sous le pied droit. Et, volontairement, afin de ne pas abuser de l’autonomie (et de ne pas ‘trop’ déroger au Code de la route), la vitesse de pointe a été volontairement limitée à 185 km/h.

LONGUE ET BONNE ROUTE. Devoir faire le plein trop souvent est la hantise des hésitants à l’électrique. Avec l’Ioniq 5, en conduite normale, il sera toujours possible de dépasser les 400 kilomètres… une autonomie quand même au-dessus de la moyenne; mais en conduite très pèpère, on pourra aisément dépasser ce chiffre.
Comme la moyenne du citoyen lambda se situe à maximum 50 kilomètres par jour, les 400 kilomètres permettent de faire sa semaine sans le moindre problème. Et puis, ceux qui disposent d’un garage ou ‘un car-port pourront s’assurer d’une autonomie maximum permanente.
Mais pour les longs trajets et les vacances, comment cela se passe-t-il? Si vous partez pour Nancy ou pour Le Touquet, vous pourrez y aller en une seule étape mais pour le retour il faudra songer à recharger votre Ioniq 5. Sur une wallbox de 11 kW, cela prendra sept heures (une petite nuit) pour une recharge complète… et en route pour le retour à la maison en toute sécurité.
Pour de plus longs trajets comme la Côte d’Azur, l’Espagne, l’Italie… il faudra passer par les bornes rapides d’autoroutes. Celles-ci font en général 350 kW et permettent une recharge de 10 à 80% en moins de vingt minutes. Un petit café durant un long trajet ne peut faire que du bien.

C’EST BON MARCHÉ, UN IONiQ 5? En tout cas, c’est quand même un peu plus cher qu’une bonne essence ou Diesel classique. Mais avec ses 50.999 euros, son prix n’est pas exagéré. Parce que, même si certains ‘pleins’ d’électricité sont payants, cela reviendra quand même nettement moins cher que les pleins de carburant traditionnel.
L’avantage n’est pas uniquement financier. Tout d’abord, on s’en doute: cette auto est parfaitement silencieuse. Pas de vroum vroum, uniquement le bruit du vent.
Mais il y a également le type de conduite à une pédale qui rend tous les trajets bien agréables. Une pédale? Bien sûr, il y a toujours le frein qui est bien présent pour les situations extrêmes. Mais en conduite normale (même rapide), il suffit de soulever légèrement le pied droit pour sentir le ralentissement de la voiture. La voiture avance ou ralentit en fonction de la pression sur l’accélérateur.
Et, lorsqu’on arrive à un feu rouge, la voiture s’arrête totalement, tout en douceur. D’autres véhicules électriques disposent du même principe mais l’Ioniq 5 semble être passé maître en la matière.   🔶

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