SOUS LA LOUPE, KIA SPORTAGE: BIENVENUE AU NOUVEAU LOGO DE LA MARQUE
@ John Ess
Dans les décennies précédentes, on n’a pu constater que très rarement des modifications de logo sur les carrosseries des modèles des différentes marques. Mais ces derniers mois, c’est la fête: Peugeot a remplacé son lion debout par une tête de lion dans un blason, Citroën est revenu à son logo d’origine avec les chevrons incrustés dans un ovale, la marque Dacia est maintenant représentée par un joli graphisme reprenant les lettres ‘D’ et ‘C’… sans oublier Fiat qui a abandonné son blason à fond rouge pour des lettres chromées. Mais c’est probablement Kia qui a le mieux réussi la mise au goût du jour de son logo avec ses trois lettres typiques qu’on ne peut rater à l’avant et à l’arrière de ses nouveaux modèles!
KIA SPORTAGE, PRÊT POUR UN BEAU VOYAGE. La cinquième génération de ce modèle Kia n’a plus rien à voir avec la précédente qui -soit dit en passant- n’était déjà pas mal du tout! C’est la face avant qui interpelle le plus, avec une toute nouvelle calandre entourée de feux boomerang du plus bel effet. Si le profil est plus classique, il offre cependant de très belles proportions sans lourdeur. Et l’arrière fait indéniablement penser au superbe Kia EV6, mais d’un design plus léger.
IL N’Y A PAS QUE L’ASPECT EXTÉRIEUR QUI COMPTE. Si on aime posséder un véhicule au look sexy, il faut toutefois que le reste soit à l’avenant. Et pourquoi ne pas commencer par scruter l’habitacle? Toute la partie centrale du tableau de bord est occupée par une énorme dalle légèrement incurvée qui offre toutes les indications de conduite et de confort. Une dalle? En fait, il s’agit de deux écrans de 12,3 pouces qui, placés côte à côte, semblent n’en former qu’un. Une bonne place y est réservée au numérique qui sera utile pour des raccourcis dans le grand écran, comme les médias, la navigation ou la radio. Mais Kia a eu la bonne idée de conserver des molettes physiques pour le réglage de la climatisation. Une simple manipulation intuitive permet d’obtenir immédiatement le résultat souhaité… ce qui n’est pas toujours évident lorsqu’on doit passer par plusieurs menus.
Ce SUV compact peut-il être catalogué parmi les Premium? En tout cas, il n’en est pas loin, avec des matériaux de premier choix et bien dessinés pour toutes les finitions de l’habitacle, mais aussi par des commandes et fonctions à la fois pratiques et de sécurité. Pour n’en citer que quelques unes: l’aide au maintien dans la file, la reconnaissance des panneaux routiers, la gestion intelligente des feux de route, la vigilance du conducteur, la clim’ automatique bi-zone, le radar de parking arrière, le capteur de pluie… rien ne manque!
DE LA PLACE À BORD, IL Y EN A. Pour faire un beau voyage, mieux vaut ne pas être trop étriqué. Ceci est vrai tant pour les longs trajets que pour les déplacements urbains… quand on sait que, pour traverser une ville comme Bruxelles, il faut parfois compter une heure ou davantage! Le nouveau Sportage dispose d’une nouvelle plateforme qui permet d’optimiser son volume intérieur, tant pour la ‘mild hybrid’ (non rechargeable) dont nous avons pris les commandes, que pour la ‘plug-in’ (rechargeable).
Si les passagers avant sont confortablement et royalement installés, il en va de même pour les passagers arrière qui bénéficient d’un bel espace pour les jambes. Et ils pourront également apprécier le dossier réglable et inclinable. Pour agrémenter la vie des passagers, ceux-ci trouveront des appuie-tête qui serviront de porte-manteaux à l’arrière et aussi des prises USB-C intégrés dans les sièges avant, pour les passagers arrière. Simple, mais astucieux!
S’il y a un bel espace dans l’habitacle, il y en a aussi pour les bagages. Les batteries intégrées sous le plancher n’empiètent pas dans le volume du coffre. Celui-ci a une capacité de 587 litres pouvant monter à 1.776 litres avec les dossiers arrière rabattus.
LE SPORTAGE, EST-IL UNIQUEMENT HYBRIDE? Non, Kia ratisse large avec non moins de 17 versions de son modèle phare. Un peu de Diesel par-ci, un peu d’essence par-là, avec un zeste d’électricité, de 115 à 265 chevaux, en manuelles ou automatiques, deux ou quatre roues motrices.… il n’y a qu’une 100% électrique qui n’est pas au programme du Sportage. Peut-être pour ne pas faire d’ombre au nouveau EV6 qui, lui, n’est proposé qu’en full électrique.
C’est la version 1.6T MHEV (mild hybrid) DCT du Sportage, avec 150 chevaux sous le capot, que nous avons testé pour Campus. Avec cette cavalerie, on ne peut dire que le Sportage soit un vrai sportif… mais ce n’est pas ce qu’on lui demande. Il est confortable, offre de l’espace à bord et sa direction et sa suspension font du bon travail. Mais ses prestations apportent toutefois beaucoup de plaisir tant sur route qu’en situation urbaine. Avec ses 4,52 mètres de long et un rayon de braquage assez court, notre Sportage se faufile aisément en ville… mais ce sera sur route qu’on l’appréciera encore davantage. En effet, même si, comme nous venons de le préciser, nous ne sommes pas ici au volant d’une sportive, les 150 chevaux n’ont aucun mal à gérer la caisse qui fait moins de 1.500 kilos. Pour les démarrages, le Sportage ne traîne pas et couvre le zéro/cent en dix secondes et des poussières. Et, en pointe, il frise les 190 km/h, ce qui le place dans la toute bonne moyenne.
LES ÉLECTRIQUES ET HYBRIDES ONT LA RÉPUTATION D’ÊTRE CHÈRES. Ce n’est pas le cas chez Kia; son catalogue affiche des tarifs très compétitifs pour le Sportage hybride de 150 chevaux. Selon la finition, mais surtout en fonction du type de boîte (manuelle six vitesses ou automatique DCT à sept vitesses) ou dépendant du choix de deux ou quatre roues motrices, les prix pourront varier de 32 à 43 mille euros. Et tout ça, toujours avec la légendaire garantie de sept ans du constructeur. 🔴