SOUS LA LOUPE: LA FORD MUSTANG MACH-E, LE SUV QUI DÉCOIFFE!

@ John Ess

Ah oui, on l’aimait (et on l’aime toujours), la spectaculaire Mustang thermique. Sous son capot, un V8 de cinq litres qui développe non moins de 460 mustangs… pardon 460 chevaux. Et le summum, bien sûr, c’est sa version cabrio qui rend dingue tous les amateurs de cheveux au vent. La page n’est pas tournée, mais voici venir une autre dévoreuse de route, bien différente, mais tout aussi excitante.

LA MUSTANG PASSE À L’ÉLECTRIQUE. Ce n’est plus une Fastback, ce n’est plus une cabrio… mais, surtout, ce n’est plus une thermique. La Mach-E est un gros SUV qui ne boit plus d’essence, mais fonctionne à l’électricité. Avec cette nouvelle belle Ford, les émissions de CO2 passent donc de 256 à zéro g/km. Fini donc les ± 15 litres de carburant aux 100 km! Mais avec 294 chevaux à la place de 460, les performances suivent-elles? Pour le zéro/cent, la Mach-E ne perd que quelques dixièmes de seconde par rapport à la thermique. Il n’en va pas de même pour la vitesse de pointe: comme sur de nombreuses électriques, celle-ci a été bridée à 180… mais la Fastback ou la cabrio ont-elles souvent l’occasion de friser les 250 km/h? Pas si sûr! Ce qu’il faut savoir, c’est que de zéro à 180 km/h, la Mach-E décoiffe; elle ne faiblit jamais aux vitesses intermédiaires.

INSTALLONS-NOUS À BORD. Pas de poignée, pas de clé. Pour pénétrer dans l’habitacle, il suffit d’avoir les clés en poche pour que, un bouton s’allume sur le montant de la portière. Il suffira alors d’effleurer ce bouton pour que la porte s’entrouvre et nous invite à nous installer dans les fauteuils très accueillants. Avec le fougueux mustang que l’on voit au centre du volant, on peut être rassuré de ne pas être déçu. Le tableau de bord et le volant offrent une multitude de technologies de pointe qui agrémentent le confort et renforcent sérieusement la sécurité. Ce que l’on ne peut rater, ce sont les deux écrans. L’un, face au pilote, très aisément gérable et qui présente entre autres une fonction originale du maintien dans la voie: le petit dessin d’une voiture vue de haut entouré de deux lignes vertes. Si l’une des deux lignes0 passe au rouge, c’est que l’on sort de sa bande de circulation ou que l’on est est trop près d’autres véhicules ou d’obstacles. Cette manière de présenter la chose est plus efficace qu’un simple bip qui n’indique pas directement l’origine du point à surveiller. Mais ce qui impressionne vraiment, c’est l’écran de navigation et d’infodivertissement géant situé au centre de la planche de bord. Là, tout y est et les informations sont présentées de manière claire et conviviale.
S’il y a de la place à bord pour cinq personnes, il y en a aussi pour les bagages: le coffre arrière de 402 litres est complété d’un petit frunk (coffre avant) de 81 litres. Et, avec les dossiers arrière rabattus, on arrive à près de 1.500 litres.

HAUTE TECHNOLOGIE EMBARQUÉE. Dès que l’on se met en route, l’assistant pré-collision est en alerte pour analyser la situation devant le véhicule et prévenir si besoin du moindre risque de collision non seulement avec un autre véhicule, mais aussi un piéton, un gros chien ou un cycliste. Si le conducteur est distrait et ne freine pas au bon moment, le système s’active automatiquement pour réduire ou éliminer le risque d’accident.
En dehors de toutes les plus récentes technologies sérieuses et vraiment utiles, il y en a d’autres qui pourraient plutôt être cataloguées comme amusantes ou conviviales. Et nous pensons ici à la possibilité de personnaliser des ‘détails’ du mode de conduite, comme la modification du son du moteur, la réactivité du véhicule ou encore l’éclairage ambiant.

IL N’Y A PAS QU’UNE MACH-E. De 61.000 à 83.000 euros, on a le choix entre deux propulsions et deux 4×4, avec des puissances variant de 269 à 487 chevaux… toutes des automatiques, on s’en doute.
C’est la plus forte des deux propulsions que nous avons mis sous la loupe et nous avons pu constater que ses 294 chevaux font du bon travail. Comme avec toutes les voitures électriques, il ne faut cependant pas rêver de vitesses de pointe pharamineuses: à quoi bon perdre de l’autonomie en permettant des vitesses que l’on ne peut, en tout état de cause, pas réaliser  en fonction du trafic, de la sécurité… et surtout du code de la route. Mais 180 km/h en pointe, ce n’est quand même pas mal, d’autant plus que la Mach-E ne traîne pas pour y arriver. Et son zéro/cent est couvert en seulement 6,5 secondes, ce qui la place dans le peloton de tête des gros SUV.
En ville, sa souplesse lui permet de se mouvoir de façon très agréable et, bien sûr, silencieuse. Mais sa taille lui enlèvera certains privilèges réservés aux citadines, comme la maniabilité et la facilité pour trouver du stationnement.

UNE MUSTANG CIVILISÉE SUR LA ROUTE. Dès les premiers kilomètres, on peut apprécier la souplesse et le silence de cette belle monture. Les trains roulants sont bien équilibrés et offrent un excellent touché de route. Sa hauteur de 1,62 mètre n’est pas excessive et lui garantit un centre de gravité relativement bas, ce qui permet de bénéficier d’un comportement intéressant sur petites routes sinueuses avec toujours une très bonne stabilité.
Si sur route, l’autonomie pourra avoisiner les 450 kilomètres réels -ce qui n’est déjà pas mal- en ville ou sur petites routes sinueuses, où le frein moteur agit en quasi permanence, cette autonomie pourra friser le cap des 600 kilomètres.
Pour un véhicule qui dépasse les deux tonnes, on ne peut qu’applaudir!  🔵

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