SOUS LA LOUPE: LA GOLF R… DES CHEVAUX ET DU RÉPONDANT, EN VEUX-TU, EN VOILÀ!
@ John Ess
Qui ne connaît pas la fameuse Golf GTI? Elle est devenue une légende et, aujourd’hui avec une puissance de 245 à 301 chevaux, elle dépasse toutes les espérances. Toutes? C’est sans compter sur la nouvelle Golf R: même combat, mais avec une puissance encore plus musclée… sous le capot, on trouve un moteur thermique essence de 320 ou 333 chevaux. Alors, qui est le king de la route?
À LA FOIS TRÈS SPORTIVE ET PRATIQUE AU QUOTIDIEN. Il existe des sportives que l’on ne sort du garage qu’à certaines occasions, pour se faire plaisir le temps d’un week-end ou d’une sortie spéciale. On utilisera alors sa seconde voiture pour les trajets quotidiens et la ville. La Golf R, elle, est bourrée d’adrénaline, mais permet ‘en même temps’ une conduite en bon père de famille… même si l’agréable ronron de son moteur permet de savoir immédiatement à qui l’on a affaire. Mais notre petit bolide ne rencontre aucun problème à circuler comme la voiture de Monsieur Toulmonde et peut gentiment conduire les enfants à l’école ou circuler en ville aux nouvelles vitesses règlementaires.
ROUTES SINUEUSES ET AUTOROUTES. Ses accélérations foudroyantes et ses super freins à disques ventilés avant et arrière permettent d’évoluer agilement dans les virages serrés des petites routes, en toute sécurité. La mécanique répond bien!
Sur autoroute, il faut bien se conformer aux limitations en vigueur, mais c’est rapidement et en toute souplesse que notre Golf R reprend sa vitesse de croisière après avoir été coincée dans un bouchon.
Selon la route, le trafic ou votre humeur du moment, la Golf R vous offre le choix de plusieurs modes de conduite. La suspension en mode Sport est un peu ferme et s’appréciera lorsqu’on mettra toutes ses facultés sur le plaisir sur la conduite dynamique. Tant qu’à faire, demandons quand même l’avis de son (ou de ses) passager(s)… parce qu’avec le mode sport, c’est vraiment du sport.
Ce mode énergique vous permet de profiter d’une suspension plus ferme, d’une direction plus précise ainsi que de bruits d’échappement et de moteurs plus sportifs. Porsche? …on y est presque!
Pour les voyages ou trajets plus classiques, inutile de cravacher les chevaux: on choisira plutôt le mode Confort. Celui-ci assouplit les amortisseurs adaptatifs et permet de déplacer les passagers tout en douceur. Oui, la Golf R peut se montrer douce; il suffit de le lui demander gentiment.
La R n’offre pas que ces deux modes. Ceux qui veulent vraiment une conduite à leur image pourront choisir parmi six modes de conduite différents: Comfort, Sport, Race, Special, Drift et Custom. Il faut certes un peu de temps d’adaptation pour apprécier chacun de ces modes et pour découvrir celui qui conviendra le mieux à son tempérament du moment. Mais ceux qui aiment la glisse et le sport automobile ne se priveront pas de tester le mode Drift… de préférence sur un circuit (!), parce que le but de ce mode est de pouvoir mettre le véhicule en travers et d’envoyer le plus de puissance possible aux roues arrière pour glisser tout au long d’un ou de plusieurs virages successifs. Bon, vous l’aurez compris, le mode Drift n’est pas prévu pour une utilisation quotidienne ni pour aller conduire les enfants à l’école. Mais il existe et l’heureux propriétaire de la Volkswagen Golf R aura peut-être l’occasion de s’y frotter un jour.
UN LOOK DISCRET… MAIS MUSCLÉ. Il n’y a pas que le logo ‘R’ qui marque la différence physique avec la Golf ‘de base’. Les boucliers avant et arrière sont modifiés et ce sont quatre grosses sorties d’échappement que l’on trouve sous le pare-chocs. La carrosserie présente des nouveaux bas de caisse et des ailes élargis. On notera aussi le toit ouvrant et l’aileron arrière à deux étages.
Lorsqu’on se trouve dans l’habitacle, on bénéficie d’espace, de confort et d’une technologie de pointe. Tout y est: deux écrans ACL, la lecture audio en continu, l’App-Connect, deux ports USB, le cockpit numérique Volkswagen Pro de 10,25 pouces, le système de navigation Discover Pro à écran de 10 pouces, la recharge du téléphone sans fil, les commandes au volant et les commandes vocales… mais, bizarre pour une super auto de plus de soixante mille euros, pas de sièges électriques; la commande se fait à la main, comme au bon vieux temps!
QUATRE ROUES MOTRICES ET, BIEN SÛR, LA BOITE DSG. Quand on a 330 chevaux sous le pied droit, on est heureux de savoir qu’on est bien assisté de tous côtés. Les yeux du pilote sur la route… la R s’occupe du reste. Combiné aux quatre roues motrices, le châssis se montre à la hauteur et la tenue de route est impressionnante, dans toutes sortes de virages. Et si on peut se taper le zéro/cent en 4,7 secondes et atteindre les 270 km/h en pointe (!), autant pouvoir compter sur ses freins. Les quatre disques ventilés font du bon travail. Pour la boîte automatique, Volkswagen possède la DSG bien connue qui se positionne toujours exactement dans le rapport idéal et passe les vitesses toujours au bon moment, tout en douceur.
Allez, en route… il y a de la place à bord, bien sûr pour les quatre ou cinq passagers, mais aussi pour les bagages. Le coffre offre un volume de 374 litres… ce qui n’est pas mal pour une auto de 4,29 mètres de long et, lorsque seuls les sièges avant sont occupés, on arrive à 1.230 litres, ce qui permet de partir en voyage avec tout ce qu’il faut, pour la mer ou les sports d’hiver. 🔵