SOUS LA LOUPE: LA NOUVELLE DS4, CONCEPT-CAR OU VOITURE RÉELLE?

Toutes les DS sont actuellement vraiment dans le coup et elles se démarquent nettement par rapport aux célèbres Allemandes ou Japonaises. Mais aujourd’hui, c’est de la DS4 qu’il s’agit et, celle-ci, a reçu en plus un coup de baguette magique: elle se trouve dans les showrooms, elle roule… mais pourtant, elle a des allures de concept-car!
Elle interpelle de dos, de profil et de face, mais c’est surtout l’avant qui est typique avec un dessin futuriste pour la calandre et les optiques.

LA SOPHISTICATION, AUTREMENT. Rien n’est normal dans la nouvelle DS4. Ce n’est pas un SUV ni un crossover comme ses sœurs DS3 ou DS7 mais une ‘simple’ berline très légèrement surélevée. Toutefois, malgré cette caractéristique, ce nouveau modèle présente une allure de coupé. Le toit descend légèrement vers l’arrière pour rencontrer la carrosserie des portières. Cela réduit la surface vitrée mais n’est pas du tout dérangeant pour les passagers arrière. De profil, la nouvelle DS4 présente une silhouette de break de chasse qui lui va fort bien.
Pour poursuivre la visite, en dehors des détails visuels, nous avons apprécié un détail pratique très intéressant au quotidien: lorsqu’on s’approche du véhicule, clefs en poche, les poignées encastrées des portières se dégagent automatiquement pour une invitation à l’ouverture de la portière. D’autres marques offrent également cette originalité mais le système de la DS4 est bien adapté.

C’EST QUOI, LA BEAUTÉ INTÉRIEURE? Chez nous, les humains, nous savons ce que c’est mais, pour une automobile, c’est autre chose. La beauté intérieure de l’habitacle de la DS4 est digne des meilleures prémium… mais avec un petit quelque chose de plus. Oui, à tous les endroits possibles, on trouve des finitions gravées comme des diamants: sur la console centrale, sur toute la bande sous les instruments du tableau de bord ainsi que sur le haut des portières pour la manipulation des lève-vitres. Avec un rappel extérieur dans les feux arrière.
Ce qui compte également pour la beauté intérieure, ce sont les divers revêtements: portières, tableau de bord et sièges. Ceux-ci, en plus d’un confort exemplaire sont travaillés avec goût.
La DS4 est richement équipée en matière d’accessoires de navigation et toutes les fonctions de navigation, de sécurité ou de confort sont regroupées sur deux écrans. Le premier derrière le volant, l’autre bien intégré au centre du tableau de bord. Contrairement à ce que l’on trouve de plus en plus dans les voitures récentes, il ne s’agit pas d’une grande (parfois énorme) tablette venant se superposer au tableau de bord, mais d’une élégante dalle aisée à manipuler. Nous avons aussi apprécié le pad numérique destiné à la manipulation du système multimédia.

UN GRAND CONFORT À BORD. Nous l’avons signalé plus haut: la DS4 -comme toutes des DS- offre un confort quasi inégalé, que l’on apprécie surtout pour les longs déplacements. En plus des sièges enveloppants et moelleux, elle nous offre un amortissement piloté proposant plusieurs modes de conduite. À l’arrière, trois passagers pourront voyager bien confortablement et l’espace pour les jambes sera suffisant pour tous, excepté les très grands bipèdes. Bien sûr, à l’avant également, le confort est parfait. Difficile de faire mieux. Mais le montant central (entre la portière avant et la portière arrière) semble être placé légèrement trop en avant… ce qui peut gêner certaines personnes de grande taille. Comme les places avant sont davantage utilisées, il nous semble que le montant aurait pu être déplacé de quelques cinq centimètres vers l’arrière… mais alors il y a risque de rébellion des passagers arrière. Dilemme!
Les espaces de rangement ne manquent pas: dans les portières à l’avant et à l’arrière, sous l’accoudoir central, sous le tableau de bord (un petit et un grand)… tous les petits objets trouveront leur place. Pour les gros objets, colis et bagages, le coffre dispose d’un volume moyen mais suffisant de 430 litres, qui peut passer à 1.240 litres avec les dossiers des sièges arrière rabattus.

TOUTE UNE GAMME. Depuis que DS a pris son autonomie par rapport à Citroën, elle a parcouru un beau chemin. Actuellement, la gamme comprend la DS3 Crossback, ‘notre’ DS4, la DS7 Crossback et la toute grande DS9 de près de cinq mètres de long.
Les amateurs de voitures moins imposantes trouveront un beau choix parmi les divers modèles DS4. Celle-ci n’est pas petite puisqu’elle fait quand même 4,40 mètres de long pour 1,86 mètre de large. Le programme comprend non moins de cinq modèles DS4, en versions E-Tense hybride rechargeable de 225 chevaux, essence de 130, 180 ou 225 chevaux ou encore la Blue HDI Diesel de 130 chevaux. Toutes les versions disposent d’une boite automatique à huit rapports. Vraiment pour tous les goûts et tous les besoins!
Pour Campus, c’est la 180 essence que nous avons mis sous la loupe et le résultat n’est pas triste. Ce n’est donc pas la plus forte, mais ses performances sont assez intéressantes.

AGRÉABLE EN VILLE, PERFORMANTE SUR ROUTE. Pas de surprise: la caisse tient bien la route. La DS4 fait exactement ce que le pilote lui demande sans dévier de la trajectoire imposée. Sa légendaire traction fait très bien son travail… ce qui permettrait -si le Code de la route nous le permettait- de pousser un peu sur la pédale de droite pour atteindre des pointes de 230 km/h. Plutôt surprenant, non, pour un ‘petit’ moulin de 1.6 de cylindrée et 180 chevaux! Mais, si l’on n’aura pas souvent l’occasion de pousser la DS4 dans ses derniers retranchements, on pourra certainement trouver des occasions pour apprécier ses accélérations. Le zéro/cent en seulement huit secondes, ce n’est pas mal du tout… même si aujourd’hui on est habitué aux électriques qui sont très fortes à ce niveau et qui font aussi bien et même parfois mieux. En tout état de cause, la DS4 PureTech 180 est très dynamique et il faudrait être très exigeant pour en demander plus.  🔶