SOUS LA LOUPE: LA POLESTAR 4, UN COUPÉ-SUV QUI NE LAISSE PERSONNE INDIFFÉRENT

@ John Ess


Née il y a déjà sept ans, la Polestar s’est rapidement fait un nom dans le monde des voitures de prestige. Il n’y a pas que son physique qui plait, mais également son confort et sa convivialité. Aujourd’hui, le client a le choix parmi trois modèles en deux ou quatre roues motrices… mais l’histoire ne s’arrête pas en si bon chemin: on attend pour cette année encore une GT sportive, la Polestar 5. Et la marque planche aussi sur un roadster qui portera le nom de Polestar 6, puis d’un SUV compact qui sera tout naturellement baptisé Polestar 7.

PAS DE LUNETTE ARRIÈRE… BIZARRE, NON? Pour le confort des passagers arrière, et surtout ceux de grande taille, la ligne de la Polestar 4 et l’aménagement ont été adaptés. Tenant compte de ces dispositions, la lunette arrière aurait été fortement réduite. Les concepteurs ont préféré la faire disparaître totalement. Mais une caméra haute définition renvoie dans le rétroviseur intérieur tout ce qui se passe à l’arrière de la voiture. Le conducteur dispose donc exactement des mêmes contrôles visuels que dans un véhicule traditionnel.

À L’INTÉRIEUR, C’EST LE BONHEUR! Les sièges avant et la banquette arrière sont très confortables et offrent un bon maintien. Un grand toit panoramique surplombe la quasi-totalité de la voiture et l’on ne peut faire aucun reproche au choix des matériaux, que ce soit pour les sièges, le tableau de bord, la console centrale ou pour le revêtement des portières.
Alors, tout est parfait à bord? Polestar a pensé à tout et, via le grand écran central, on a accès à de très nombreuses fonctions. Le propriétaire qui roule quotidiennement à bord de ce véhicule n’aura aucun souci à mettre le doigt là où il faut sur l’écran pour ‘atterrir’ à l’endroit souhaité. Mais les fonctions de cet écran sont tellement nombreuses que les premiers jours de conduite, il y a de fortes ‘chances’ pour que l’on n’arrive pas directement à l’action souhaitée.
À notre avis, c’est un peu too much. Il est en effet plus aisé et plus direct de pousser simplement sur un petit bouton (situé généralement sur l’accoudoir de la portière) pour ouvrir les vitres. On a trop chaud et hop, un doigt sur le bouton et l’air frais entre dans l’habitacle. En ce qui concerne la Polestar, il faut cliquer sur un (ou plutôt plusieurs) bouton(s) de la dalle centrale pour arriver au même résultat. Et puis, on peut croire qu’il n’y a pas de vide-poches au niveau des genoux du passager. Si, si, il y a un super vide-poches… mais celui-ci ne s’ouvre que via quelques clics sur l’écran central.
Quand on teste une voiture durant une semaine, ce n’est que le sixième ou septième jour que tout cela devient instinctif. Pour le conducteur qui utilise sa voiture en principe tous les jours, cette procédure ne devrait pas être trop contraignante.
S’il y a un très bon espace pour les passagers arrière, les bagages ne sont pas oubliés: c’est un coffre de 526 litres qui permet de caser sacs, bagages ou courses en toute simplicité. Pour les petits déménagements, il suffit de rabattre les dossiers de la banquette arrière pour obtenir un volume trois fois plus important: 1.536 litres. Et, à l’avant, on trouve un mini-coffre permettant d’y loger les câbles de recharge.

LA POLESTAR 4 EST-ELLE UNE SPORTIVE? Elle est vive, dynamique et avance très bien. Malgré son poids de plus de deux tonnes, ses 272 chevaux font du bon travail. Et les accélérations sont dans la bonne moyenne: le zéro/cent est couvert en 7,1 secondes et en pointe, on arrive rapidement à la vitesse max de 180 km/h. Tout ça, se sont des très bons chiffres qui cependant ne permettent pas de classer la Polestar 4 dans le monde des sportives.
Mais nous ne vous avons pas tout dit. La voiture que nous avons testée se nomme ‘Polestar 4 Long Range Single Motor‘; c’est une propulsion qui fait du très bon travail et qui offre une belle autonomie 620 kilomètres selon les toujours optimistes WLTP…
Dans la réalité les chiffres restent intéressants: il y a lieu de tabler sur ± 450 kilomètres sur autoroute et ± 550 kilomètres en ville. Comme toujours, l’autonomie réelle dépend de divers facteurs tel que la clim’ ou le chauffage, le type de parcours, la météo…
La Polestar 4 n’est pas seule; sa grande sœur se nomme ‘Polestar 4 Long Range Dual Motor‘. Avec ses deux moteurs, elle développe non moins de 544 chevaux et se tape le zéro/cent en 3,8 secondes. Qui dit mieux? Cette Dual Motor, elle, peut bien sûr être considérée comme sportive!

SUR LA ROUTE, PRIORITÉ À LA SÉCURITÉ. Le conducteur est toujours assisté de différents systèmes d’aide à la conduite. La Polestar 4 possède entre autres un système de conduite partiellement autonome, le ‘Mobileye’ qui, selon le constructeur, permet d’offrir une conduite ‘sans contact visuel’ sur les autoroutes. Fort bien tout ça mais personnellement, je préfère bien regarder la route devant, à gauche, à droite et derrière moi plutôt que faire appel à un système qui me permettrait de lire un bouquin tout en conduisant!
Comme pour tous les VE, la recharge sur une simple prise domestique peut durer plus d’une journée complète. L’idéal est d’utiliser une wallbox pour limiter ce temps à 10h15. Et, bien sûr, sur une borne rapide la recharge à 80% sera faite en une petite demi-heure. Pourquoi 80%? Tout simplement parce qu’une batterie lithium-ion se recharge nettement plus lentement durant les derniers 20%.  🔵

Fév 2025

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