SOUS LA LOUPE, LE ŠKODA KAMIQ. SERAIT-CE LA VOITURE IDÉALE?

@ John Ess

Tout d’abord, il faut savoir ‘idéale’ pour qui. Le célibataire endurci se plaira dans un petit cabrio deux places mais le couple avec quatre enfants visera plutôt un grand SUV ou même un monovolune. Entre ces deux extrêmes, il existe de très nombreux automobilistes qui se régaleront d’une voiture utile, confortable, spacieuse… et tout à fait dans l’air du temps. Comme le Kamiq.

LES SUV DE LA GAMME ŠKODA. Après nous avoir présenté deux grands SUV, Škoda vient d’ajouter à son programme le Kamiq qui fait 4,24 m de long alors que ses grands frères montaient à 4,38 m pour le Karoq et 4,70 m pour le Kodiaq. Une cinquantaine de centimètres, ça fait une belle différence mais même si les passagers disposent d’un peu moins de place à bord,  ils ne se sentiront certainement pas à l’étroit dans le Kamiq. Et avec un coffre de 400 litres pouvant passer à 1.395 litres avec les dossiers arrière abaissés, on est dans la toute bonne moyenne du segment.
Si occasionnellement, un véhicule embarque quatre ou cinq passagers et de nombreux bagages, il sera plus fréquent que le conducteur se retrouve seul au volant ou avec un seul passager… et, dans ce cas, un véhicule de dimensions raisonnables -comme le Kamiq- sera plus convivial pour les déplacements en ville et, surtout, pour les emplacements de stationnements.

UN COUP DE CŒUR POUR SON PHYSIQUE. On n’achète pas une voiture qui sera une fidèle compagne durant des années, uniquement pour sa couleur ou ses courbes. Mais chaque automobiliste aimera quand même que son auto ait de la gueule. Et c’est bien le cas de ce nouveau Kamiq! Ses lignes anguleuses sont bien mises en valeur et la face avant se distingue des Karoq et Kodiaq par une identité lumineuse sur deux niveaux.
Pour avoir droit au titre tant convoité de SUV, la caisse doit bien sûr prendre un peu de hauteur et c’est le cas de notre Kamiq dont la garde au sol est surélevée de 39 mm par rapport à la Scala dont elle dérive.
Ce qui contribue à éviter la lourdeur de certains SUV, c’est cette ligne qui part des phares jusqu’aux feux en formant un long ‘pli’ élégant sur les ailes et les portières. Tout en restant classique, le Kamiq apporte une touche un peu fun à la marque.

IL Y A DU PREMIUM DANS L’AIR. Si l’on veut être tatillon, on pourra trouver quelques petits détails à améliorer dans l’habitacle. Mais dans l’ensemble, ce Kamiq se situe dans le haut du panier de son segment et son intérieur est fait pour le bien-être de ses occupants… principalement le conducteur qui a devant lui un superbe tableau de bord bien complet. Bel écran du système multimédia, instrumentation numérique très complète et, dans la finition ‘Monte-Carlo’ de 150 chevaux que nous avons spécialement essayé pour Campus, on est fameusement bien installé dans des sièges baquet qui offrent un excellent compromis entre maintien et confort. Nous avons aussi fort apprécié le grand toit vitré panoramique qui permet une conduite dans un univers généreusement éclairé.
Nous l’avons écrit plus haut, nous sommes ici dans le ‘petit’ SUV de Škoda mais, si les passagers arrière ne disposent pas de l’espace énôôôrme que l’on trouve dans la Škoda Superb, cet espace est quand même bien plus important que ce que l’on trouve à la concurrence.
Le slogan de Škoda ‘Simply clever’ est bien justifié par des astuces intelligents et pratiques. Par exemple, le fameux rangement de parapluie dans la portière… qui évite qu’il ne traîne en permanence dans le coffre, le gratte-givre dans la trappe à carburant avec jauge de profondeur de la bande de roulement des pneus, le filet au bas du cache bagages ou encore le porte-ticket intégré au pare-brise pour y glisser tout ce qui doit être visible de l’extérieur comme un ticket de parking, une carte de résident ou autre.

150 CHEVAUX, C’EST FORT… EN FAUT-IL DAVANTAGE? Lorsqu’on sait que certains constructeurs (Renault) ont annoncé leur intention de brider leurs véhicules à 180 km/h, on peut se demander pourquoi rouler plus vite alors que -sauf sur certains axes en Allemagne- la vitesse est partout limitée à maximum 120 ou 130 km/h. Pour ne pas pénaliser un constructeur qui briderait ses véhicules, il nous semble que ce devrait être aux gouvernements de prendre cette disposition. Nous sommes déjà ‘bridés’ dans de très nombreux domaines mais ici, ce serait une décision logique, sérieuse… et en cohérence avec le Code de la route.
En tout état de cause, nous n’en sommes pas encore là et notre Kamiq 1.5 TSI de 150 chevaux a un fameux tempérament: il se tape le zéro/cent en seulement 8,4 secondes et pointe à 212 km/h. En roulant gentiment sur routes, la consommation se situe aux environs des cinq litres aux 100 kilomètres et il faut compter un litre de plus pour les trajets en ville.
Malgré sa position de SUV légèrement plus haute que la Scala par exemple, le Kamiq aidé par d’excellentes suspensions colle à la route et suit parfaitement les trajectoires qui lui sont imposées. La DSG7 est l’une des meilleures boîtes automatiques du moment et c’est avec celle-ci que nous avons pu parcourir de nombreux kilomètres principalement sur petites routes sinueuses. La boîte choisit automatiquement le rapport le plus approprié selon les circonstances mais le conducteur peut à tout moment anticiper l’action et, par exemple, descendre de vitesse à l’approche d’un virage via les palettes au volant.

QUAND ON VOIT LE TABLEAU DE BORD, ON A TOUT COMPRIS. Ça commence par le volant, puis au centre du tableau de bord, ensuite dans le haut de la console centrale, sans oublier ce qui se passe devant le levier de vitesses. Partout, des commandes manuelles ou virtuelles qui permettent de piloter ce Kamiq soit en grand sportif, soit en bon père de famille. Toutes les technologies embarquées sont présentes comme le Virtual Cockpit et le Multimédia pilotable via un écran tactile de 9,2 pouces. Il y a bien sûr les ports USB-C, le Bluetooth et la compatibilité Apple CarPlay, MirrorLink et AndroidAuto sans oublier le chargeur de téléphone par induction.
Il est très confortable pour le conducteur de pouvoir compter sur l’assistant de maintien de voie, le régulateur de vitesse adaptatif, la détection d’angle mort, le freinage d’urgence…
Toutes ces belles et bonnes choses ont un prix et, si le Kamiq n’est pas vraiment ‘bon marché’, les 29.750 euros demandés pour son 1.5 DSG7 sont parfaitement justifiés. Les automobilistes moins exigeants pourront se diriger vers la version 95 chevaux et boîte manuelle qui, elle, est annoncée à 20.960 euros. Difficile de faire mieux!  🔶

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