SOUS LA LOUPE: LE NOUVEAU RANGE ROVER, 'THE' SUV PLUS-QUE-PARFAIT


@ John Ess

Une anglaise aussi à l’aise sur bitume que routes rocailleuses, ensablées ou enneigées, le dernier né des Range Rover (5e génération) se classe un cran au-dessus de tout ce qui possède quatre roues. Quatre roues? Oui, bien sûr, mais qui sont à la fois toutes motrices et directrices. En effet, les roues arrière donnent un petit coup de pouce aux roues avant pour améliorer les prestations en virages, mais aussi pour offrir un rayon de braquage intéressant.

UN PREMIER REGARD QUI EN DIT LONG. Ce Range (permettez-moi de l’appeler par son prénom) est énorme mais absolument pas lourd au regard. Même si pour caser toute sa technologie dans ses plus de cinq mètres de long, il affiche tout de même un poids de 2.585 kilos. Ce n’est pas rien. Que ce soit de face, de dos ou de profil, on n’y trouve aucune ligne lourde, aucune fioriture inutile. Son nouveau design lui permet même de présenter un Cx de seulement 0,30 alors qu’un Cayenne, par exemple, qui est pourtant nettement moins haut, moins large et moins lourd affiche un Cx de 0,34.
En apercevant ce nouveau Range de face, chacun l’identifiera au premier coup d’œil… malgré un changement radical. De dos, c’est une autre affaire. S’il n’y avait pas le logo bien lisible présenté en lettres espacées dans le bandeau entre les feux arrière, il serait vraiment difficile à identifier. Aviez-vous déjà vu des feux verticaux sur un Range? Moi, non… mais, une fois identifié, cette nouvelle disposition des optiques arrière renforce encore la personnalité de la machine. De profil, tout est pur, avec des poignées de portières encastrées affleurantes, des vitres fumées… seul un marquage vertical est toujours présent sur la portière avant.
Si on ne peut faire que des louanges pour le physique extérieur, l’habitacle n’est pas en reste. S’il y a absolument tout à bord au niveau technologie et confort, on ne se trouve cependant pas devant un tableau de bord d’avion; tout est discret et seules quelques commandes physiques ont été maintenues, pour les fonctions de base, afin de pouvoir les activer instinctivement sans avoir à quitter la route des yeux. Les nombreux rangements sont dissimulés par des fermetures pratiques et les sièges, garnitures de portes, console et tableau de bord sont ‘enrobés’ de cuir et assemblés à la perfection.
C’est un écran d’info-divertissement de 13,1 pouces, convivial et facile d’emploi, qui nous offre son assistance, juste au-dessus des commandes de la clim’.

DE L’ESPACE À GOGO. Quoi de plus normal puisque nous nous trouvons ici à bord d’un SUV de plus de cinq mètres de long… et plus de deux mètres de large.
La technologie, est vraiment bien présente, mais pas uniquement pour les passagers avant. À l’arrière, on dispose d’une tablette tactile mobile qui permet de gérer de nombreuses fonctions, comme les sièges chauffants et massants, la connexion Internet, le réglage des sièges…
Que fait le maître, lorsque son chauffeur conduit? Ben, il peut lire, regarder le paysage… ou se reposer. Pour cela, notre Range Rover offre au passager de la place arrière droite, un siège digne des Premières en avion:en plus du réel confort, possibilité d’allonger les jambes et d’incliner le dossier. Bien sûr, tout le monde ne dispose pas d’un chauffeur… mais c’est toujours bon à savoir!
En plus de cet espace pour les passagers, le Range a aussi songé aux bagages. Un volume de 646 litres pour le coffre, ce n’est pas mal du tout.

GRIMPONS À BORD DU RANGE ROVER V8 BI-TURBO. ‘Grimper’, c’est le cas de le dire. Parce que si notre Range a tout d’une limousine, il faut quand même être un peu souple ou sportif pour s’introduire dans l’habitacle. Les sièges sont haut perchés pour permettre une vision incomparable de la route. Heureusement, pour y arriver, il y a quand même des poignées bien placées qui facilitent l’installation à bord.
Avec ses 530 chevaux, le gros V8 que nous vous présentons aujourd’hui est un moulin 100% thermique, mais le constructeur affiche aussi dans son tarif diverses variantes dont les hybrides PHEV. Pour l’instant, les 100% électriques ne sont pas encore au programme, mais on les annonce pour bientôt… 2024?
Dès les premiers mètres au volant de ce Range 530PS on ressent que, malgré son poids de près de 2,6 tonnes, le véhicule est agile. Malgré qu’il n’ait pas vocation de voiture sportive, il se comporte très bien sur route, même dans les virages serrés où il prend toujours bien appui sur ses suspensions qui évitent de faire pencher la caisse. Mais, indépendamment de son comportement, ce sont ses performances qui risquent de faire de l’ombre à certains petits (ou gros) coupés sportifs: le zéro/cent en 4,5 secondes, ça vous parle? Et des pointes à 250 km/h… seuls quelques ténors de la route peuvent y prétendre.
Bien sûr, les performances, ça se paie, en liquide et en cash. Le liquide, c’est ici le carburant et il faut savoir que notre Range V8 avec son moteur de non moins de 4,4 litres demande grand minimum 12 litres d’essence aux 100 kilomètres. Mais attention, lorsqu’on a tendance à jouer du pied droit, cette consommation peut facilement grimper à 16 litres!
C’est beaucoup? C’est peu? Tout dépend pour qui, parce que le prix du carburant n’aura que peu d’incidence dans le budget global de ce Range. Si certaines motorisations sont disponibles dès 128.000 euros, le PS530, lui, est annoncé à 172.000 euros (!)… mais on peut encore y ajouter 14.000 euros (le prix d’une petite citadine), pour diverses options et packs. Quand on aime, on ne compte pas!  🔵

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