SOUS LA LOUPE: LE SSANGYONG KORANDO, UN GROS SUV QUI A DES ARGUMENTS

@ John Ess

Les nouvelles Korando essence et Diesel sont sur le marché depuis un certain temps déjà. Les amateurs de volts, eux, pourront se ruer sur le Korando 100% électrique. Du côté des ‘classiques’, la version Diesel disponible en 136 chevaux existe en traction et en 4×4. Mais pour Campus, c’est la version essence que nous avons mis sous la loupe: un beau SUV de 163 chevaux avec transmission aux roues avant.

IL Y A DE LA PLACE À BORD. La place, c’est souvent ce qui manque aux véhicules moyens, c’est à dire ceux du segment C. Quels que soient les modèles ou les marques, il y a quasi toujours suffisamment d’espace pour les passagers avant. À l’arrière, c’est une autre affaire: soit pas assez de place pour les jambes, soit une assise un peu courte ou encore trop peu de hauteur pour les personnes de grande taille.
Et leur coffre n’est pas en reste: un volume de ± 400 litres, ce sera un peu juste pour caser les bagages de quatre ou cinq personnes lors des voyages.
Le Korando n’est pas le plus grand de la famille SsangYong: c’est le Rexton qui coiffe la gamme avec ses 4,85 mètres de long. Mais dans les 4,45 mètres de long, 1,87 mètre de large et 1,62 mètre de haut du Korando, tout le monde se sentira à l’aise. Et c’est pareil pour les objets et bagages: les vide-poches ne manquent pas dans l’habitacle et le coffre offre un volume de minimum 551 litres qui peut passer à 1.248 litres avec les dossiers des sièges arrière rabattus. Voici un premier bon point pour le Korando.

ON VOUS EXPLIQUE TOUT POUR LES ÉQUIPEMENTS. Ici, nous allons résumer, parce que des équipements de confort, de plaisir ou de sécurité, il y en a à profusion dans les différentes versions disponibles. Et nous commencerons par la « Crystal », la première de la série déjà disponible à 20.490 euros… pour un tel véhicule, c’est une aubaine. En équipement standard, on trouve la climatisation, le système de freinage d’urgence, l’assistance au maintien de voie, le capteur de pluie et de lumière… Ensuite, à partir de 22.940 euros, c’est la « Amber » qui offre en plus la caméra de recul, des sièges chauffants à l’avant, la clim’ automatique bi-zone, l’écran tactile avec radio DAB+ et fonction MP3. Et puis, on arrive à la « Quartz » qui reste dans des prix très raisonnables (25.740 euros) et qui, en plus de tout ce qui précède, dispose de l’écran tactile 9,2″ avec navigation TomTom, l’ouverture et le démarrage sans clé, le volant chauffant et des superbes jantes 18″ alu. Pour un petit millier d’euros de plus, on peut s’offrir la « Ruby » avec un chargeur de smartphone par induction, des phares à LED, la détection des angles morts, l’alerte de trafic transversal à l’arrière… Mais c’est le volant de la version « Onyx » que nous avons pris en mains pour vous. Ici, on arrive dans le top du top avec toutes les fonctionnalités haut de gamme actuelles comme le tableau de bord numérique avec fonction cartographie, une sellerie de luxe en mi-tissu et mi-cuir, un éclairage intérieur avec couleurs ajustables. Avec tout ça, il faudrait être très difficile pour en vouloir davantage! On peut dire que les équipements sont le deuxième bon point du Korando.

UN PHYSIQUE QUI N’EST PAS POUR DÉPLAIRE. Il ne s’agit pas d’un physique révolutionnaire mais ses lignes sont tout à fait actuelles et plaisantes. La calandre massive (mais pas trop) est bien dessinée et entourée d’optiques immédiatement identifiables et de prises d’air viriles. Malgré sa garde au toit importante -souhaitable pour l’espace intérieur- le profil présente des lignes harmonieuses… et même légères par rapport à de nombreux autres SUV du marché. À l’arrière, une large bande chromée traverse toute la largeur du coffre et vient souligner les feux originaux comprenant trois modules lumineux.
Par rapport à la version précédente, on peut constater que l’empattement a été légèrement augmenté, ce qui donne à la caisse davantage de dynamisme… en plus de la valorisation de l’espace intérieur. Son allure générale et son physique apportent au Korando son troisième bon point.

LES 136 CHEVAUX FONT DU BON TRAVAIL. C’est une boîte manuelle à six rapports qui envoie l’énergie aux roues. Sur notre modèle d’essai, la première était parfois un peu récalcitrante à passer mais sans que cela ne soit un obstacle au plaisir de la manipulation de la boîte. Sur le marché, dans ce type de véhicule, on propose de moins en moins de boîtes manuelles… pourtant c’est toujours un plaisir de retrouver la conduite classique d’une boîte manuelle.
Le Korando n’est pas ce que l’on peut appeler un sportif. Toutefois, ses performances sont intéressantes et participent grandement au plaisir de prendre la route. Dès le départ, on sent que les chevaux font un bon travail. Avec un zéro/cent sous les dix secondes, on peut déplacer les 1.400 kilos de la caisse avec une belle agilité qui permet de se positionner toujours idéalement dans le trafic. On le sait, la vitesse maximum autorisée sur nos routes est limitée mais avec ses possibilités de pointes à 190 km/h, il y a toujours une belle réserve sous le pied droit. Et encore un bon point pour le Korando!
Sommes-nous ici en présence de la voiture parfaite? Nous n’oserions l’affirmer… parce que, comme chez les humains, il n’est pas certain que la voiture parfaite existe. Mais pour ceux qui ont besoin d’espace, de confort et de performances, le Korando se montre à la hauteur avec, en plus, un argument de poids: son prix.  🔶

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