SOUS LA LOUPE: LE TOUT NOUVEAU SUV OMODA E5, ÇA VOUS DIT QUELQUE CHOSE?

Il n’y a que quelques semaines (ou mois) que l’on parle de ce nouveau venu électrique. Aujourd’hui, il est bien présent et fait ses premiers tours de roues dans notre pays. Ce nouveau Omoda E5 n’est pas exubérant mais il attire le regard et ne laisse personne indifférent.

UN PROFIL DE SUV COUPÉ. Sa ligne de toit plongeante vers l’arrière lui donne des allures de grand coupé. Et, effectivement malgré ses ‘seulement’ 4,42 mètres de long, il offre pas mal d’espace pour les passagers et leurs bagages.
Dans son habitacle, ce ne sont pas uniquement les passagers avant qui se sentent à l’aise et qui bénéficient de beaux matériaux et d’assemblages haut de gamme; à l’arrière aussi, on trouve assez de place pour les jambes des personnes de grande taille.
La face avant ne manque ni d’allure, ni de personnalité: dans le bas, on découvre une grande ‘bouche’ sur toute la largeur de la voiture avec, plus haut, le logo situé sur le clapet destiné à la recharge électrique.
L’arrière est classique mais très bien dessiné, avec les lettres du logo Omoda centrées entre les feux sur le haut du capot.

L’ÉCRAN TACTILE: UN BON COMPAGNON DE ROUTE. On appréciera tout d’abord l’écran de 24,6 pouces pour toutes les manœuvres. Même si, par habitude, on jettera toujours un regard dans les rétros, les vues avant et arrière qui apparaissent sur l’écran permettent d’effectuer des manœuvres aisément et en toute sécurité.
Pour pouvoir bénéficier de toutes les facilités de l’écran, il faut un peu d’habitude et nous avons regretté que les menus ne soient pas plus directs. Il faut quasi toujours passer par plusieurs clics pour obtenir la fonction désirée. Question d’habitude…
Mais ce tableau de bord est quand même parmi ce qui se fait de plus pratique avec aussi une compatibilité pour Apple CarPlay et Android Auto. Et tout est prévu pour le rechargement rapide du smartphone sans câble.
On peut tabler sur de nombreux vide-poches et zones de rangement à divers endroits, avec un espace intéressant sous la console centrale.

DE NOMBREUSES AIDES À LA CONDUITE. On ne se sent pas seul au volant de l’Omoda E5. Et, si l’on est un peu distrait, différents systèmes sont présents à bord pour éviter les désagréments. Sans supplément de prix, on pourra bénéficier du maintien dans la voie, de l’alerte de somnolence, de la caméra 360°, de l’alerte de trafic transversal arrière, de l’aide à la descente et au démarrage en côte, du système de freinage automatique… mais ce n’est pas tout: il y a aussi le contrôle de traction, l’avertissement de collision avant, le contrôle électronique de stabilité et, last but not least, la reconnaissance des panneaux de signalisation.
Lorsqu’on voit toutes ces aides et assistances, on peut affirmer que l’Omoda E5 est plus généreuse que certaines Premiums vendues à des tarifs nettement plus élevés.

EN AVANT SUR LA ROUTE… Il suffit d’avoir les clés en poche et, lorsqu’on s’approche de la voiture, les portes sont déverrouillées. Une fois installé, la clé peut rester en poche et il suffit de placer le commodo en position ‘D’ ou ‘R’ pour que l’Omoda se mette en route.
Dès les premiers mètres, on sent qu’il y a des chevaux sous le capot. Non, l’Omoda E5 ne peut être classée comme sportive, mais elle avance fameusement bien. Ses 204 chevaux lui permettent de faire le zéro/cent en seulement 7,2 secondes et le constructeur annonce une vitesse de pointe de 172 km/h.
Que ce soit en mode Eco ou en mode Sport, l’Omoda E5 accroche à la route et les suspensions font du très bon travail. Les irrégularités du sol sont peu perceptibles pour les passagers. Et, comme les sièges sont confortables et soutiennent bien le corps, les longues étapes ne posent aucun problème.
La plupart des véhicules électriques proposent en plus de la position ‘D’ (drive), la possibilité de rouler en ‘B’ (brake). Ici, le conducteur dispose de trois niveaux de freinage régénératif mais la manipulation pour y arriver n’est pas ce qu’il y a de plus évident: il y a lieu de passer par l’écran central pour régler le choix. Des palettes au volant auraient été plus simples et plus intuitives pour obtenir le résultat escompté.
Nous regrettons donc que le ‘B’ ne soit pas présent. Non seulement, cette position permet de récupérer de l’énergie lors de chaque ralentissement du véhicule mais, en plus, permet la conduite ‘one pedal’ qui est intéressante lorsqu’on en a pris l’habitude. En tout état de cause, même sans son ‘B’ et sans les palettes au volant, la conduite de l’Omoda E5 reste très agréable tant sur route qu’en ville.

UNE AUTONOMIE DANS LA BONNE MOYENNE. À propos d’autonomie, on sait que la norme WLTP annonce toujours des chiffres très (trop) optimistes. En ce qui concerne la nouvelle Omoda, ils parlent d’une autonomie de 430 kilomètres. Dans la réalité, sur autoroute, on devait pouvoir arriver à 310 kilomètres mais sur petites routes et en ville, le chiffre grimpe à 360 kilomètres.
Il faut savoir que ces chiffres peuvent varier en fonction de la conduite du pilote. Un comportement sportif et vif pourra diminuer le nombre de kilomètres. Et lorsque la température descend sous les 10 degrés, le chauffage de l’habitacle mangera aussi quelques kilomètres.
Comme nous l’avons annoncé plus haut, c’est derrière le logo avant de la voiture que l’on trouve la trappe de chargement. Elle peut s’ouvrir via un petit bouton du tableau de bord. Sur une prise domestique, la durée d’une recharge complète peut pendre une journée ou une nuit bien complète, mais avec une wallbox de 11 kW, il faudra compter sur 7 heures. Ce qui prendra le moins de temps, bien sûr, sera les bornes rapides que l’on trouve dans les principales stations d’essence. À ces endroits, il suffira de ± 30 minutes pour une recharge à 80%. 

Mar 2025