SOUS LA LOUPE: UN CROSSOVER QASHQAI NOMMÉ PLAISIR

@ John Ess

Avec son Qashqai, Nissan a créé l’histoire. La grande histoire du crossover, une tendance qui a été suivie par quasi tous les autres constructeurs. La saga a débuté en 2007 avec la première génération et, depuis cette année, nous en sommes à la version trois. Inutile de dire que l’évolution a été magistrale non seulement au niveau esthétique mais aussi -et surtout- en ce qui concerne la technologie, les prestations et le confort.

AVANT, ON ROULAIT EN BERLINE, BREAK OU MONOVOLUME. Et bien sûr aussi en coupé ou spider, mais ce n’est qu’à partir de l’arrivée du Qashqai que le monde de l’automobile s’est rendu compte qu’il existait un autre potentiel. Et on a alors pu voir fleurir les crossovers compacts, les grands crossovers, les SUV ou encore les 4×4 en tous genres. En tout cas, toute une flopée de véhicules sportifs ou familiaux qui offrent une position légèrement surélevée pour les passagers et qui a pu convaincre une clientèle jeune ou moins jeune, tant féminine que masculine. Il faut savoir que près de 20% des acheteurs se tournent aujourd’hui vers ce type de véhicule!

UN DESIGN ENTIÈREMENT REVU. Cette troisième édition du Qashqai est immédiatement identifiable alors que tous les éléments esthétiques ont été complètement retravaillés. Sa personnalité provient bien sûr de sa ligne générale mais aussi de très nombreux « détails » comme les feux avant élégamment étirés et qui encadrent la nouvelle grande calandre en ‘V’. Et on ne peut qu’apprécier le profil de la ligne de toit qui rejoint tout naturellement la ceinture de caisse. Le nouveau Qashqai semble plus grand que son prédécesseur mais pourtant, il ne fait que trois petits centimètres de plus… et il a aussi pris quelques centimètres en largeur et en hauteur. Très peu de choses donc en fait mais cela a permis d’obtenir un meilleur espace pour les jambes des passagers arrière et aussi d’augmenter le volume du coffre de 74 litres.

ÉVOLUTION DANS L’HABITACLE. Nissan a été particulièrement attentif à l’aspect technologique et pratique pour la conduite la plus sereine possible. La plupart des commandes sont concentrées dans une instrumentation numérique de 12,3 pouces et un écran central de 9 pouces. Par rapport à la concurrence, Nissan offre un équipement très complet depuis sa version de base dont le système de conduite semi-autonome ProPilot qui intègre la lecture des panneaux routiers et les infos du GPS pour ajuster la vitesse.
Mais toute cette technologie numérique n’empêche pas le maintien de touches physiques pour entre autres le volume radio ou la température.
Certaines voitures présentent un système de navigation probablement très bon mais qui demande un fameux temps de familiarisation pour une utilisation optimale. Au volant du Qashqai, on apprécie la logique et la convivialité du GPS ainsi que les grandes touches qui permettent d’éviter les erreurs d’imputation.
Il est bon de savoir aussi que le système de navigation dispose de quelques fonctionnalités que l’on ne retrouve généralement que sur des voitures de prestige comme l’intégration de Google StreetView ou encore une caméra à 360° avec excellente définition.
Pour les longs trajets (et même pour les petits), on aime toujours être assis confortablement.

…ET UN CONFORT QUI PLAIT. Pour être bien à bord, c’est bien sûr aux sièges que l’on pense. Ceux du Qashqai sont moelleux, bien équilibrés et enveloppants et, cerise sur le gâteau, les passagers avant disposent d’un système de massage qui agit depuis les fesses jusqu’au milieu du dos.
En matière de confort et de fonctionnalités, ce n’est pas tout… et la liste est longue. Non, nous n’allons pas tout vous dévoiler mais nous ne pouvons vous priver de ce qui suit. Voici ‘quelques’ points qui agrémentent réellement la vie à bord: freinage d’urgence intelligent avec détection piétons, cyclistes et intersections, système d’alerte prédictif anticollision frontale, système d’alerte anticollision arrière avec détection des objets en mouvement, prévention de franchissement de ligne, système de surveillance des angles morts, régulateur et limiteur de vitesse, rétroviseurs extérieurs rabattables automatiquement, système d’ouverture et de démarrage sans clé, climatisation automatique bi-zone, déclenchement automatique des essuie-glaces, système audio radio avec écran tactile de 8 pouces et 6 haut-parleurs, connectivité Apple CarPlay et Android Auto, ainsi que caméra de recul… C’est tout? Oh non, voici encore quelques facilités comprises dans la version Xtronic que nous avons testée pour les lecteurs de Campus: hayon électrique avec ouverture mains libres, feux de route intelligents avec douze faisceaux indépendants, chargeur à induction pour smartphone et affichage tête haute avec projection sur le pare-brise de 10,8 pouces et puis un énorme toit panoramique en verre que l’on peut obstruer au moyen d’un rideau électrique.

IL FAIT LE JOB. Ville, petites routes, chemins, autoroutes, le nouveau Qashqai se sent à l’aise partout et avance fort bien. Mais ce n’est pas un sportif; ce n’est pas sa vocation. Ce crossover peut pointer à près de 200 km/h et avance fort bien à toutes les vitesses intermédiaires. Ce que l’on pourrait lui reprocher, c’est son zéro/cent qui exige 9,2 secondes. C’est plus que suffisant pour être toujours à l’aise dans le trafic mais ce chiffre est moins intéressant que celui de la plupart de ses concurrents.
Aujourd’hui, le Qashqai est disponible en deux puissances moteur: 140 chevaux en boîte manuelle à six rapports ou 158 chevaux avec la boîte automatique Xtronic-CVT à sept rapports; cette dernière étant disponible en traction ou en quatre roues motrices.
Avons-nous affaire à une hybride? On peut le dire, mais une mini-mini hybridation. Il s’agit d’un système 12 V qui peut ajouter un soupçon en phase d’accélération. Le principal intérêt de ce choix se ressent surtout dans la circulation urbaine: l’hybridation coupe le moteur thermique lors des décélérations sous les 18 km/h.
Il est possible de circuler en automatique ‘classique’, mais aussi en sélectionnant les vitesses via les palettes au volant. Toutefois, il ne faut pas rêver de conduite ‘one pedal’ comme on peut trouver sur la Leaf.
Nissan a fait un travail remarquable pour reprendre le leadership dans le monde des crossovers et les deux motorisations actuelles répondent bien aux attendes du marché. Toutefois, on peut s’attendre à trouver chez les concessionnaires un modèle supplémentaire en 2022: le Qashqai e-Power qui développera 190 chevaux.  🔶

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