SOUS LA LOUPE: UN HIGHLANDER QUI NE PEUT LAISSER PERSONNE INDIFFÉRENT

@ John Ess

Toyota produit des petites voitures de moins de 3,50 mètres, comme l’Aygo… mais aussi des monuments qui frisent les cinq mètres, comme le luxueux SUV Highlander. Alors que trois générations de ce modèle circulent déjà sur les routes américaines et japonaises, il était totalement inconnu sous nos latitudes. Toyota vient de booster son vaisseau amiral par une belle hybridation et en profite pour proposer cette quatrième génération au marché européen.

SEPT PLACES À BORD … OU UN COFFRE DE PLUS DE 1.900 LITRES! Il est certain que les deux places avant ainsi que celles de la rangée centrale seront plus confortables que celles de la troisième rangée. Et pourtant, même des adultes s’y sentiront à l’aise et l’accès à bord de ces deux dernières places est facilité par la rangée du milieu qui peut coulisser de près de 20 centimètres. Mais on sait que seules les familles très nombreuses ou les déplacements d’affaires spécifiques justifieront l’occupation des sept places. Cinq places, cela n’est déjà pas mal et, dans ce cas, le volume du coffre passe à 865 litres. Et, avec deux personnes à bord et les dossiers de la banquette centrale baissés, on obtient 1.909 litres… ce qui permet un petit déménagement!

PLUS GRAND QUE LE LANDCRUISER. Le gros Landcruiser 5 portes fait déjà 4,84 mètres de long et 1,89 mètre de large. Il fait partie des costauds de la route. Mais notre Highlander offre encore mieux puisque ses mensurations passent à 4,97 mètres de long et 1,93 mètre de large. Si cela peut être parfois un peu gênant pour trouver des places de parking en ville, cet espace très généreux est un fameux avantage pour le confort à bord: les espaces de rangement ne manquent pas, tant pour des objets classiques que pour des tablettes ou bouteilles en tous genres. Dans cet habitacle, on apprécie le confort des sièges, mais aussi la beauté et la qualité des matériaux… on a davantage l’impression de se trouver à bord d’une limousine de grand luxe qu’au volant d’un 4×4 baroudeur.

AGILITÉ ÉTONNANTE MALGRÉ SES PLUS DE DEUX TONNES! Au volant du Highlander, on n’a vraiment pas l’impression de piloter un monstre. L’hybridation fait très bien son travail et, bien sûr, démarre toujours sur l’électrique avant de passer tout en douceur sur le moteur thermique. Le système détecte automatiquement lorsqu’il y a lieu de revenir à l’électrique avec toujours en ligne de mire une faible consommation de carburant. En utilisant quelques voies rapides et routes de campagne ainsi que de nombreux passages en villes, la moyenne exigée par notre Highlander s’est toujours située sous les sept litres aux 100 kilomètres. Certaines berlines de taille moyenne consomment davantage!
Autre avantage de notre gros SUV: sa maniabilité et son faible rayon de braquage. On pourrait croire que, vu son gabarit, il lui faudrait plusieurs manœuvres pour faire demi-tour dans des voies étroites mais, encore ici, le Highlander se montre efficace et braque plus fort que la plupart de ses concurrentes.

IL NE TRAÎNE PAS SUR LA ROUTE. Si sa vitesse de pointe est limitée à 180 km/h -ce qui n’est déjà pas mal- ce sont surtout ses accélérations qui impressionnent: malgré ses 2,1 tonnes, le Highlander hybride se tape le zéro/cent en seulement 8,3 secondes.
Pour arriver à ces chiffres, on trouve sous le capot le moteur thermique de 2.5 cm3 et 190 chevaux associé à deux moteurs électriques, l’un de 183 chevaux à l’avant et l’autre de 54 chevaux à l’arrière… pour former un ensemble performant de 248 chevaux.
Si le Highlander ne peut être considéré comme une sportive (on ne le lui demande pas, d’ailleurs), son châssis bien équilibré lui permet toutefois d’oublier son gabarit lorsqu’on se trouve au volant et les virages peuvent se prendre à vive allure sans ballottements de caisse. Les quatre roues motrices font leur travail plus que correctement et la souplesse des suspensions permet une conduite à la fois dynamique et confortable.

UNE TECHNOLOGIE QUI AGRÉMENTE LA VIE À BORD. Lorsqu’on débourse la coquette somme de 56.000 euros pour une automobile, il est clair que l’on est en droit de s’attendre à un habitacle à la pointe du progrès. Tous les matériaux et assemblages à bord sont bien sûr de niveau premium, mais la technologie embarquée comprend toutes les choses utiles ou agréables du moment. Et pourtant, Toyota n’a pas poussé trop loin l’informatique du tableau de bord et a maintenu des boutons physiques pour permettre de régler spontanément, par exemple, la clim’. Il est en effet plus aisé de tourner un bouton sans quasi quitter la route des yeux… plutôt que de devoir entrer dans des menus pour arriver au même résultat.
Mais -bien sûr- le grand écran tactile de 12,3 pouces est bien présent au centre du tableau de bord et permet de piloter un système d’info-divertissement réactif.
Gadget ou pas gadget… la caméra de recul est équipée d’un système avec jet d’eau pour laver l’objectif, utile surtout en hiver lorsque de la neige fondue peut venir perturber la vue de la caméra. Non, vraiment, ce n’est pas un gadget mais un bon point supplémentaire pour le nouveau Highlander.  🔶

Pour avoir toujours une longueur d’avance, demandez la Newsletter de Campus avec toutes les pépites de l’actualité, dans tous les domaines trendy. Abonnez-vous!

L’inscription à notre Newsletter est gratuite et ne vous engage à rien. Campus.be n’est pas un site commercial et aucun produit ne vous sera proposé à la vente. Vous pourrez vous désabonner à tout moment.