SOUS LA LOUPE: UN MOKKA QUI A DES ARGUMENTS

@ John Ess

Il fait quatre petits centimètres de moins que la précédente version… mais on s’y sent cependant plus à l’aise et l’espace ne manque pas. Indépendamment de tous les éléments relatifs à la technologie, à la sécurité et au confort, il faut reconnaître qu’Opel y a été fort au niveau du look. Les têtes se tournent au passage du nouveau Mokka. De profil, de dos et bien sûr de face avec sa nouvelle identité baptisée ‘Vizor’ par le constructeur.
Ce nouveau Mokka est lancé sur le marché non seulement en versions thermiques mais aussi en électrique, le Mokka-e. Pour Campus, c’est le 130 chevaux essence que nous avons passé sous la loupe.

UN TABLEAU DE BORD CONVIVIAL OÙ RIEN NE MANQUE. Le système techno du Mokka, ce sont les Active Safety Pack  ainsi que l’Active Drive Adaptatif dans lesquels on retrouve tout ce qui se fait de plus performant au niveau de la sécurité: le freinage automatique d’urgence qui détecte piétons et cyclistes, le régulateur de vitesse avec anti-dévoiement. Pour faciliter les trajets, et aider le GPS, la reconnaissance des panneaux de signalisation est également au programme. Avec la boîte automatique on bénéficie aussi de la fonction Stop-and-Go qui agrémente encore la vie à bord.
Certaines commandes se font toujours par boutons physiques, ce que nous apprécions parce que plus direct et évite de devoir quitter la route des yeux pour obtenir le résultat souhaité via des menus écran. Mais de nombreuses fonctions plus sophistiquées peuvent également se contrôler via l’écran Multimédia présent sur la console centrale. Cet écran tactile est grand (10 ») et comprend divers raccourcis physiques à sa base.
L’ensemble de cette belle technologie est très convivial et simple à utiliser, sans menus inutiles ou compliqués.
Intéressant: il est aussi possible de personnaliser l’affichage selon les choix du conducteur. On peut par exemple afficher le plan de navigation entre les instruments et la couleur peut changer en fonction du mode de conduite: Rouge pour le Sport, Blanc pour Normal et Vert -bien sûr- pour la conduite Eco.

LE CONFORT N’EST PAS EN OPTION. Voyager dans un Mokka donne l’impression de rouler dans un véhicule de niveau supérieur. A l’avant, les deux places sont bien enveloppantes, confortables et la largeur de l’habitable (1,79 mètre) offre toute la place voulue au niveau des épaules. On se sentira tout aussi bien à l’arrière avec deux passagers sur la banquette mais, bien sûr, ce sera moins évident avec trois passagers à bord. Si une fois installés, les cinq passagers pourront voyager agréablement, il faut cependant savoir que des personnes de grande taille devront se contorsionner -légèrement- pour entrer et sortir du Mokka. Pour lui donner une ligne avantageuse, les designers de la marque ont en effet dû accentuer un peu la chute du pavillon.
Dans le coffre, on peut facilement placer une grande valise ainsi que deux ou trois sacs de voyage. Pas mal, mais ça peut parfois être un peu juste (350 litres). Alors, lorsqu’on voyage à deux, avec les dossiers arrière rabattus, le volume augmente et cela devient tout à fait raisonnable (1.105 litres). Pour les rangements, le Mokka a tout prévu: compartiment sous l’accoudoir central, grande boîte à gants sous la tableau de bord, face passager ainsi que dans la console centrale et les portières. Il y a de l’espace pour tout, y compris des grandes bouteilles.

SUR LA ROUTE, MOKKA FAIT DU BON TRAVAIL. Notre modèle d’essai, avec moteur essence, trois cylindres et 130 chevaux remplit bien son job. Et dans un silence qui fait -presque- penser à l’électrique! Et on pourrait s’y tromper: avec sa calandre Vizor élargie sur toute la face avant et ‘fermée’, nombreux sont ceux qui peuvent hésiter.
Dans la gamme essence, il existe un Mokka 1.2 Turbo de 100 chevaux avec boîte manuelle à six rapports au prix de 22.950 euros. Ensuite viennent deux 1.2 Turbo de 130 chevaux, l’un en boîte manuelle toujours à six rapports et l’autre, celui que nous avons testé, en boîte automatique à huit rapports. Le premier est annoncé au catalogue à 24.150 euros, le second à 25.850.
Ce n’est pas tout, les ‘diésélistes’ trouveront un excellent Turbo de 110 chevaux avec boîte manuelle à six rapports (24.950 euros). Celui-ci possède un quatre cylindres sous le capot, contrairement aux essence qui disposent d’un très efficace trois cylindres.  Et n’oublions pas le Mokka-e de 136 chevaux, 100% électrique et 100% automatique (36.200 euros). On peut donc voir qu’il y en a pour tous les goûts mais toutes méritent de l’attention.
Sur la route, notre 130 chevaux est un réel plaisir à cravacher. L’idéal est de laisser faire la machine qui sélectionne toujours le rapport idéal mais, selon les envies ou les circonstances, il est toujours possible de modifier le rapport de boîte mais uniquement via des palettes au volant. En effet, contrairement à de nombreuses voitures automatiques, il n’existe pas de levier permettant de se positionner dans un rapport précis. Ici encore, c’est la simplicité qui gagne: marche avant, marche arrière, c’est tout. Bien sûr, il existe aussi la position parking et neutre.
Une cavalerie de 130 chevaux, c’est plus qu’il n’en vaut pour se placer exactement là où on le souhaite dans le trafic ville ou route. Surtout que notre Mokka n’embarque pas de poids superflu et ses 1.295 kilos lui permettent de belles performances. Le zéro/cent est couvert en seulement 9,2 secondes (dans la toute bonne moyenne donc) et, sans trop d’efforts, il est possible de monter jusqu’à 200 km/h… ce qui donne une belle réserve par rapport aux tolérances du Code de la route!  🔶

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