SOUS LA LOUPE: L'ID.5, ÉTONNANT COUPÉ SUV ÉLECTRIQUE DE VOLKSWAGEN

@ John Ess

Volkswagen nous en a déjà fait voir de toutes les couleurs. Et cela ne date pas d’hier; en effet, la première Coccinelle a été lancée en 1938 et est très rapidement devenue une légende en détrônant une autre star de la mobilité: la Ford T. D’autres célébrités ont ensuite envahi les routes, comme la fameuse Golf GTI ou la Beetle. Mais le constructeur ne s’est pas arrêté en si bon chemin et, en plus de ses nombreux modèles -de la petite Lupo à la bien grande Phaeton- nous avons aussi pu apprécier le minibus/combi… devenu aujourd’hui ID.Buzz. Ici, nous arrivons dans le monde de l’électrique, tout comme l’ID.5 que nous vous dévoilons aujourd’hui.

L’ID.5 POSSÈDE DE NOMBREUX ARGUMENTS. Tout d’abord, elle bénéficie des trois années d’expérience de ses deux ‘petites’ sœurs, les ID.3 et ID.4. Si l’ID.3 est effectivement plus petite (elle fait quand même 4,26 mètres de long), l’ID.4, elle ne mesure que deux centimètres de moins que la grande ID.5. Pourquoi deux modèles quasi identiques? En fait, l’ID.5 aurait pu tout simplement être baptisée ‘ID.4 Coupé’ puisque ce sont les mêmes plateformes et les mêmes motorisations qui équipent les deux modèles. Si les calandres sont quasi identiques, ce sera uniquement de profil que l’on pourra apprécier la différence. L’ID.5 marque le coup avec une ligne arrière plus fuyante et plus légère. Malgré cette modification de l’architecture, les deux modèles offrent quasi le même volume ce chargement, que ce soit avec ou sans les sièges arrière rabattus.

UNE TOUTE BONNE ‘ENTRÉE À BORD’. Aujourd’hui, de nombreuses voitures vous accueillent en déverrouillant la portière sans que vous n’ayez à introduire la clé dans la serrure. Une fois à bord, pour démarrer, souvent une simple pression sur le démarreur suffit; pas besoin de la clé pour mettre le moteur en route. Fort bien tout ça, mais les ID font mieux. La clé ne sort pas de la poche et, une fois installé, pas besoin de pousser sur le démarreur; il suffit de mettre le bouton en position ‘marche avant’ ou ‘marche arrière’ et on roule! Pas besoin non plus de desserrer le frein à main: votre ID.5 a compris que vous vouliez partir, alors on y va!
Et, pour la radio, c’est pareil, elle se met automatiquement en marche sur la station et le volume dernièrement utilisés. Pour sortir de la voiture, c’est pareil: il n’y a pas lieu de penser à mettre le frein à main ni besoin de couper la radio… on s’arrête et on sort de la voiture, c’est tout! Après ça, difficile de reprendre le volant d’une voiture ‘normale’.

CONFORT ET AIDES À LA CONDUITE. Pour une conduite agréable et sans souci, mieux vaut être bien secondé par la technologie actuelle qui ne cesse de se développer. À ce niveau, on peut dire que l’ID.5 fait fort; pour ne citer que quelques-unes de ses applications et aides, on peut parler du Park Assist (aide au stationnement), du régulateur de vitesse adaptatif, de l’assistant vocal, de l’aide au maintien dans la voie, du chargeur à induction et 4 ports USB-C, du volant chauffant, des radars de stationnement avant et arrière, de la caméra de recul… ce qui est aussi à la fois intéressant et amusant, c’est un choix de 30 couleurs pouvant être sélectionnées pour l’éclairage d’ambiance. De nombreuses marques offrent également toutes ces fonctions, mais généralement avec supplément.

DE JOYEUX CHEVAUX SOUS LE CAPOT. Disons-le tout de go: comme de nombreux véhicules électriques, l’ID.5 a été bridée à 160 km/h pour sa vitesse de pointe. Mais sous cette limite, elle avance bien. Même très bien, mais sans pouvoir être qualifiée de sportive pour autant. Toutefois, une grosse berline-coupé de plus de deux tonnes qui se tape le zéro/cent en huit secondes et des poussières, ce n’est quand même pas mal. Notre ID.5 d’essai était une propulsion de 174 chevaux qui, en plus d’un châssis rassurant, permettait des reprises plus que satisfaisantes. Elle est très agréable à piloter sur petites routes et en virages rapides, grâce à sa direction précise et bien directe. Le freinage est facile à doser et la suspension moelleuse permet de longues étapes sans fatigue.
Les 174 chevaux peuvent être considérés comme un choix raisonnable, mais ceux qui en veulent davantage sont les bienvenus. L’ID.5 figure au catalogue également en 204 chevaux… et même en version 299 chevaux avec les quatre roues motrices.

FAUT-IL FAIRE SOUVENT ‘LE PLEIN’? C’est la question que l’on se pose toujours lorsqu’il s’agit d’une voiture électrique. J’ai rarement (si pas jamais) entendu cette question pour un véhicule thermique. Si celui-ci consomme beaucoup ou s’il ne possède pas un très grand réservoir, eh bien, on s’arrêtera un peu plus souvent à la pompe. La question est identique pour les électriques… sauf que les bornes de recharge sont moins nombreuses et que le temps de recharge dure plus longtemps. Ceux qui ne roulent pas des centaines de kilomètres par jour et qui peuvent charger leur VE chez eux la nuit ou sur leur lieu de travail ne rencontrent pas le moindre souci. Les autres doivent être un peu plus vigilants.
Mais avec ± 500 kilomètres d’autonomie (513 selon les normes WLTP), ce ne sera que le très gros mangeur de kilomètres qui risquera de rencontrer un problème. Il faut cependant savoir que si on ne fait que de l’autoroute, cette autonomie peut descendre à ±350 kilomètres.
Sur une borne rapide (130 kW), la recharge s’effectue en seulement une petite demi-heure pour passer de 5 à 80% de charge et sur une wallbox, on fera le plein en 7h30. On peut aussi mettre l’ID.5 en charge sur une simple prise domestique… mais là, il faudra être nettement plus patient!  🔵

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