GLEN AFFRIC… LÀ OÙ LE BEAU CÔTOIE LE PIRE
@ Charly
Avec plus de deux millions de livres vendus à travers le monde, Karine Giebel s’est forgé une place à part dans le paysage littéraire français. Glen Affric, son douzième roman, est un thriller psychologique bouleversant sur la différence et l’amitié. Un thriller où le plus beau côtoie le pire. Indétrônable créatrice d’émotions fortes et authentiques, Karine Giebel nous plonge, comme elle seule sait le faire, au plus profond de l’âme humaine.
DANS CE GROS VOLUME DE QUELQUE 760 PAGES, vous allez découvrir un trio de personnages pour le moins hors du commun et liés entre eux par un seul mot: amour. Marqué des mots ‘pas d’veine’, ce trio d’innocents à qui la vie n’a fait le moindre cadeau va finalement vous prendre aux tripes. Cela parce que l’histoire de ceux et celle qui le composent est imprégnée d’injustice, de harcèlements, de maltraitance et de violences gratuites.
OUTRE MONA, LA MAMAN, IL Y A TOUT D’ABORD LÉONARD. Trouvé dans un fossé à l’âge de 5 ans le jour de la Saint-Léonard, d’où son prénom. Il a été adopté par Mona. Léonard dont on dit un peu partout qu’il n’est pas comme les autres, que c’est un bâtard, un triso, un crétin. Pourtant, bien que doté d’une force peu commune, il n’en fait nullement usage quand on se moque de lui. Il l’a promis à Mona. Son rêve, aller à Glen Affric, cette vallée écossaise située dans les Highlands où il fait bon vivre.
IL Y A ENCORE JORGE, LE FILS DE MONA. Jorge, qui comme l’explique Mona à Léonard, vit bien loin. En fait il est écroué depuis. 16 ans dans une prison pour viol et assassinat. Choses qu’il nie avec véhémence. On découvre également parmi ces innocents, Angélique, une jeune fille qui ne parle plus. C’est vrai que depuis le décès accidentel de ses parents, elle a été recueillie par son oncle qui non seulement la séquestre, mais abuse d’elle selon ses envies du moment.
BIEN ÉVIDEMMENT DANS UN VOLUME DE CETTE AMPLEUR, écrit de façon remarquable, on va découvrir nombre de personnages secondaires qui jouent un rôle d’importance dans le déroulement de ce récit qui, bien que noir de noir, constitue pour moi un véritable coup de cœur. Des personnages tels tous ces gamins qui ne cessent de harceler Léonard. Tous ces villageois avec tout leur questionnement et leur: « Il paraît que… ». Bref la nature humaine dans ce qu’elle renferme de plus infâme. 🔶
‘Glen Affric’, de Karine Giebel chez Plon.