LE NOM DE LA ROSE… QUAND LE MAÎTRE ITALIEN DU 9e ART REVISITE LE CHEF-D’ŒUVRE D’UMBERTO ECO
@ Charly
Milo Manara, grand maître et chef de file de la BD érotique, s’attaque ici à ce monument de la littérature qu’est le ‘Nom de la Rose’. Un chef-d’œuvre signé en 1980 par Umberto Eco, vendu à plusieurs millions d’exemplaires, traduit en 43 langues, ayant connu le grand écran, puis une série télé de quelque huit épisodes.
EN L’AN DE GRÂCE 1327, DANS UNE ABBAYE BÉNÉDICTINE du nord de l’Italie, plusieurs moines sont retrouvés morts. Afin de mettre un terme à ces inquiétantes disparitions qui ont lieu juste avant l’arrivée d’une importante délégation de l’Église, le frère Guillaume de Baskerville est envoyé là-bas afin de tenter de lever le voile sur ces tragiques événements qui engendrent toutes sortes d’affabulations, voire de superstitions.
ASSISTÉ PAR SON JEUNE SECRÉTAIRE, Adso de Melk, il va progressivement percer à jour les troubles secrets de cette congrégation. Et ce tout en se heurtant à la ferme interdiction de s’approcher de la bibliothèque de l’abbaye. Pourtant, Baskerville en est persuadé, quelque chose se trame dans cette pièce qui lui est interdite. Bientôt, suite à la demande du pape, l’inquisiteur Bernardo Gui se rend à son tour au monastère et s’immisce rapidement dans l’enquête. Ce qui n’empêche pas de voir les morts s’accumuler et constater que la foi n’est d’aucun secours.
MANARA, QUI NOUS PROPOSE ICI UN GUILLAUME DE BASKERVILLE ayant les traits non pas du Sean Connery du grand écran, mais bien ceux d’un Marlon Brandon proche de la trentaine, a décidé de réaliser l’adaptation de ce polar médiéval sous forme de diptyque. Si sa colorisation se veut toute en délicatesse, si ses personnages sont savamment campés, on mettra tout spécialement l’accent sur certaines pages qui sont tout simplement de petits chefs-d’œuvre picturaux. Bien vite le tome deux! 🔵
‘Le Nom de la Rose T1’, de Milo Manara d’après Umberto Eco chez Glénat
