SOUS LA LOUPE: ŠKODA ENYAQ iV 80, L'UNE DES PLUS GRANDES FAMILLES ÉLECTRIQUES AVEC UN CHOIX PARMI 14 MODÈLES

De la petite Fabia à la grosse Kodiaq, la gamme Škoda propose non moins de douze modèles bien spécifiques. Aujourd’hui, c’est la fameuse Enyaq que nous mettons sous la loupe: le modèle 100% électrique qui est décliné en 14 variantes. Oui, il en faut pour tous les goûts et l’amateur pourra trouver son bonheur de 49.000 à 72.000 euros et de180 à 340 chevaux. En plus, cette belle machine est disponible en SUV ou Coupé.

UN COUPÉ PRATIQUE ET ESTHÉTIQUE. Le Coupé Škoda Enyaq iV 80 du présent essai possède exactement les mêmes dimensions que le SUV. Celui-ci est déjà une réussite au niveau esthétique, mais le Coupé, avec sa ligne arrière fuyante est encore plus agréable à regarder.
Contrairement à ce que l’on pourrait supposer, des adultes de grande taille seront aussi à l’aise à l’arrière du Coupé que dans le SUV. Et la hauteur intérieure est encore améliorée de quelques centimètres grâce au grand toit en verre panoramique qui apporte aussi de la clarté dans l’habitacle.
L’Enyaq Coupé dispose d’une partie courte et d’une ligne de toit étirée. Cela lui confère beaucoup de dynamisme.  Et, dès le premier coup d’œil, avec ses grandes roues et sa garde au sol légèrement augmentée, on voit directement à qui on a affaire. La calandre typique et les grosses nervures sur le capot confirment son caractère viril.
Bon à savoir: une face avant (calandre Crystal) peut être valorisée par 131 lumières LED, ce qui personnalise encore davantage son look avant-gardiste!
S’il y a beaucoup d’espace dans l’habitacle, il y en a tout autant dans le coffre. Avec son volume de 570 litres, il est l’un des meilleures de son segment. Lorsque les dossiers des sièges arrière (comprenant une trappe à skis) sont rabattus, le volume disponible passe à 1.610 litres. Mais il y a deux bémols: le plancher du coffre n’est pas vraiment plat lorsque les dossiers arrière sont rabattus et, pour les câbles de recharge, il n’existe pas de petit coffre à l’avant (frunk).

UN HABITABLE QUI NE PEUT QUE PLAIRE! Dès l’ouverture des portières, on apprécie le design général et la qualité des sièges. Une fois assis, on constate qu’ils sont à la fois confortables et qu’ils soutiennent bien le corps. Et puis, on trouve des rangements en abondance, ce qui est à la fois pratique et sécurisant: rien ne traîne à bord avec une notation particulière pour la console centrale qui offre deux niveaux de rangement en plus de celui situé sous l’accoudoir. Celui-ci est réglable en hauteur et renforce la bonne position de conduite.
Au centre du tableau de bord, on trouve une grande dalle tactile et, au travers du volant le conducteur peut avoir sous les yeux un petit combiné d’instrumentation. Un peu plus haut, dans le bas du pare-brise, il peut aussi visionner les informations ‘tête-haute’ à réalité augmentée.
Le grand écran central (13 pouces) est particulièrement complet et aisé à manipuler. En dehors de toutes les fonctions classiques actuelles, sa nouvelle interface 4.0 permet une personnalisation des widgets. Et ceci n’est pas un gadget: chaque conducteur aime avoir ses besoins ou ses envies à portée de main en un seul geste pour éviter de devoir passer par divers menus lors de ses recherches.
En plus des fonctions habituelles, le navigateur offre une carte bien améliorée avec planificateur d’itinéraire. Il indique également avec quel pourcentage de batterie on arrive au point de recharge programmé.
Certaines caméras de recul offrent juste une vidéo de ce qui se passe à l’arrière du véhicule mais celle de la Škoda Enyaq, grande et lumineuse, dispose en plus d’une vision grand angle qui facilite fameusement les sorties des places de parking.

SOUS LE CAPOT, OU PLUTÔT SOUS LE PLANCHER (puisque c’est à cet endroit que se cache le ‘moteur’), notre iV 80 dispose d’une batterie de 82 kWh, soit 20 de plus que la version 60. C’est tout bon pour l’autonomie, puisque le cycle WLTP peut annoncer le chiffre de 553 kilomètres. Que ce soit la version iV 60 ou la iV 80, c’est une batterie lithium-ion qui se trouve dans le soubassement du plancher. De telles batteries pèsent toujours nettement plus lourd que les moteurs thermiques, ce qui porte le poids à vide du Coupé iV 80 à 2.275 kilos. Mais ce n’est pas cela qui l’empêchera d’avancer allègrement sur nos routes!

RAPIDE, OUI… SPORTIVE, NON. On ne demande pas à ce genre de gros coupé de faire des chronos exceptionnels. La Škoda iV80 se comporte très bien sur la route, mais on ne peut la qualifier de sportive. Pourtant, aux démarrages, elle se trouvera toujours en excellente position: elle permet un zéro/cent en 8,7 secondes… et elle restera vive jusqu’à sa vitesse maximale, volontairement limitée à 160 km/h.
Comme nous l’avons mentionné plus haut, l’autonomie annoncée WLTP est de 553 kilomètres. La réalité est, comme toujours, en deça des chiffres de la ‘Worldwide harmonized Light vehicles Test Procedure’. Mais la Enyaq iV 80 fait du bon travail et ne s’écarte pas trop de cette procédure: en ville, elle parvient à parcourir 480 kilomètres… et, bien sûr un peu moins sur route.
Il existe, sauf exception, trois types de lieux pour ‘faire le plein’ d’un véhicule électrique: à domicile, sur son lieu de travail ou sur une borne publique. Pour tous ceux qui ne parcourent pas de trop longues distances dans la journée, il leur suffira de brancher leur VE soit la nuit chez eux, soit le jour, au bureau. En principe, cette procédure devrait être suffisante pour ne pas avoir d’inquiétude. Lorsqu’on recharge en cours de route, il est toujours nécessaire d’être patient… même s’il ne s’agit en général que d’une petite demi-heure. L’Enyaq reprend de l’énergie de 10 à 80% en 29 minutes. C’est davantage qu’un plein d’essence, mais c’est jouable!  🔵

Fév 2024