SOUS LA LOUPE: LA FIAT GRANDE PANDA N'EST PAS GRANDE QUE PAR LA TAILLE
@ John Ess
Bien sûr, avec ses quatre mètres de long, elle reste dans le monde des citadines. Mais elle fait quand même 30 cm de plus en longueur que la ‘petite’ Panda. Ce qui lui permet d’être généreuse en espace tant pour les passagers arrière que pour les bagages. Et elle possède bien d’autres arguments que nous allons vous dévoiler dans les lignes qui suivent.
HYBRIDE OU 100% ÉLECTRIQUE. Il faut compter 18.900 euros pour la première et 24.900 euros pour la seconde. Nous sommes donc ici dans des tarifs tout à fait raisonnables pour un modèle original et pourvu de quasi tous les accessoires que l’on trouve dans les véhicules de plus gros calibre. C’est la version électrique de 113 chevaux que nous avons testée cette semaine.
Tous les modèles de toutes les marques affichent une certaine personnalité et notre Grande Panda n’en fait pas exception. Elle est identifiable au premier regard et ne peut être confondue avec aucune autre. Si son succès se confirme, nous verrons peut-être apparaître, dans les mois ou années à venir, la ‘Magnum Panda’…
FAISONS LE TOUR DE CETTE NOUVELLE ITALIENNE. Incontestablement, c’est l’avant qui dégage la plus forte personnalité. Sous le capot plat, on trouve une calandre bien verticale avec le grand logo Fiat, sur fond noir et décentré. Et, tout autour, des petits rectangles clairs qui se poursuivent jusqu’aux phares. Ceux-ci sont composés d’une dizaine de point lumineux qui lui donnent une allure unique, même en plein jour, lorsque les feux sont éteints.
L’arrière est ‘un peu’ plus discret et comprend une grande zone rectangulaire sous la lunette avec, aux extrémités, des feux également rectangulaires, qui débordent légèrement de la caisse. Un énorme logo Fiat est embouti dans la carrosserie, ton sur ton… donc ‘relativement’ discret.
Si le profil est bien dessiné, deux points nous ont quand même quelque peu interpellés. C’est la version ‘Red’ que nous avons pu tester et, bien sûr, la carrosserie est totalement rouge. Un beau rouge qui lui va très bien. Mais la couleur de ses roues nous a quelque peu surpris: totalement blanches (comme celles de la première Panda 4×4). Bien sûr, les couleurs sont une affaire de goût… mais nous pensons que gris ou noir eut été plus adapté.
La seconde chose que nous n’avons pas spécialement apprécié est le nom ‘Panda’ embouti en lettres majuscules à cheval sur les portières avant et arrière, sur une vingtaine de centimètres de haut. Tout d’abord, pourquoi ‘Panda’, alors qu’il s’agit de la ‘Grande Panda’? Et puis, sous certains angles, il est difficile de pouvoir lire ce texte embouti… qui ressemble davantage à un ‘blouch’ (comme on dit à Bruxelles) qu’à un logo. Mais, répétons-le: en dehors de ces petites remarques personnelles, l’ensemble est une réussite.
HABITACLE ORIGINAL, PRATIQUE ET CONFORTABLE. Le tableau de bord est composé de deux écrans qui reprennent toutes les fonctions utiles pour la conduite dont certaines sont personnifiables.
Le conducteur et ses passagers seront confortablement installés dans des sièges qui soutiennent correctement le corps. À l’avant, on ne se rend pas compte que l’on circule dans une citadine. Les passagers arrière disposent de suffisamment de place tant pour les jambes que pour la tête… mais ils se sentiront plus à l’aise à deux sur la banquette plutôt qu’à trois.
Contrairement à quasi toutes les nouvelles voitures, on ne peut garder la clé en poche pour mettre le moteur en route; il y a lieu de l’introduire dans le contacteur et de la tourner ‘à l’ancienne’. Mais ce n’est pas vraiment un handicap!
Les citadines ne disposent souvent que de peu de volume dans le coffre. Ici, nous obtenons quand même 361 litres ou 1.315 litres lorsque les dossiers des sièges arrière sont rabattus.
Dans la plupart des électriques, les câbles encombrent souvent le coffre, sauf s’il y a un frunk à l’avant (petit coffre spécifique). La Grande Panda fait mieux: elle a équipé sa version électrique d’un câble en spirale caché derrière le logo avant, que l’on peut dérouler jusqu’à 4,50 mètres.
UNE BONNE PETITE ROUTIÈRE. Si la Grande Panda adore la ville, les grands voyages ne lui font pas peur. Elle tient toujours le cap et se comporte très bien dans les virages serrés grâce à ses suspensions qui font du bon travail. Mais ne rêvons pas: la Grande Panda n’est pas une sportive. Ce n’est d’ailleurs pas ce qu’on attend d’elle. Ses chiffres lui permettent toutefois de toujours bien se positionner dans le trafic. Elle fait le zéro/cent en 11 secondes et monte à 132 km/h en pointe… ce qui lui permet de maintenir une bonne position sur autoroutes. Il faut cependant savoir que si on garde le pied au plancher, l’autonomie avec un plein se limitera à 220 ou 240 kilomètres. Sur petites routes calmes et en ville la Grande Panda pourra parcourir jusqu’à ± 300 kilomètres.
LA GRANDE PANDA EST GÉNÉREUSE. Certaines voitures plus grandes -et plus coûteuses- n’offrent pas tous les systèmes de confort ou de sécurité que l’on trouve ici. Et nous pouvons citer, par exemple, le freinage d’urgence avec détection des piétons et cyclistes, l’alerte de survitesse et de franchissement de ligne, le système Isofix sur le siège avant passager et places arrière latérales, les rétros chauffants, les radars de recul, Android Auto et Apple CarPlay sans fil, le frein de stationnement électrique, le câble de recharge rétractable dans la calandre avant, le système de contrôle des pneus… Tout ça dans l’une des voitures les moins chères du marché! Pas mal, non? 🔵
Jun 2025