SOUS LA LOUPE: LA NOUVELLE OMODA 9 SHS NE CRAINT PERSONNE
@ Jean Spee
On entre ici dans un monde nouveau. Qu’il s’agisse de la présentation générale ou des détails, l’Omoda est en tête. Au niveau du confort et de la technologie à bord, c’est pareil. Quant aux performances, ses 537 chevaux lui permettent des accélérations dignes des meilleures sportives. Nous avons affaire ici à un SUV hybride rechargeable et ses 145 kilomètres d’autonomie en 100% électrique permettent de n’utiliser l’essence que pour les longs voyages.
L’AUTOMOBILISTE MOYEN PARCOURT 50 KILOMÈTRES PAR JOUR. Celui qui peut recharger son Omoda chaque soir à son domicile ou durant la journée sur son lieu de travail pourra rouler en permanence en électrique et ne fera appel à son moteur thermique (essence) que lors de longs déplacements, voyages ou vacances. Bien sûr, si l’on ne possède pas de garage et s’il n’y a pas de borne de recharge au bureau, il y aura lieu d’utiliser les stations de recharge le long de certaines routes et autoroutes. Et, bien heureusement, ces stations ne font qu’augmenter d’année en année (ou de mois en mois). Celle-ci sont très aisées à trouver et, contrairement à ce que l’on entend parfois: non, les bornes ne sont pas toujours occupées et non, il n’y a pas lieu d’attendre pour obtenir sa place de recharge pour faire son plein.
UN DESIGN FAMEUSEMENT BIEN TRAVAILLÉ. De profil, de face ou de dos, l’Omoda en impose. Certains SUV sont lourds, mais ce n’est absolument pas le cas de l’Omoda. La lunette arrière est bien profilée et donne un aspect léger à l’ensemble.
La face avant est imposante avec des phares bien disposés et reliés entre eux par un bandeau lumineux sous lequel on trouve les cinq lettres du logo Omoda. La calandre, toute simple mais énorme reprend quasi toute la largeur de la face avant enjolivée par deux phares verticaux complémentaires.
L’arrière possède également une personnalité dynamique avec, en plus de la bande lumineuse du dessus du capot, des feux bien visibles, également placés verticalement. Dans le bas de la face arrière, quatre sorties d’échappement (deux à gauche et deux à droite) renforcent le caractère musclé de l’ensemble.
Comme l’Omoda se veut être une marque sérieuse, on ne trouvera pas de carrosseries de couleur bleu pâle ou foncé, ni de vert, jaune, brun ou rouge. Seules quatre couleurs bien classiques sont disponibles: le noir et le blanc, ou alors le gris clair ou le gris mat.
ON S’INSTALLE À BORD. Tiens, tiens, bizarre, il n’y a pas de commande au bas du siège conducteur pour faire avancer ou reculer le fauteuil? Ni la possibilité d’incliner le dossier?
Mais oui, bien sûr… et il ne faut pas chercher longtemps pour trouver comment ça marche: les commandes se trouvent sur la portière avec une reproduction du siège. On avait déjà pu admirer et utiliser ce système chez Mercedes. Ici, c’est pareil… et tout aussi efficace.
Le confort des sièges est évident et le concept maintient bien le corps dans les circuits sinueux et rapides. La finition est très soignée et les revêtements cuir font partie de l’équipement standard.
LES ÉCRANS BIEN INTÉGRÉS DANS LE TABLEAU. Cette tablette de 24,6 pouces comprend une partie visible au travers du volant et puis, au centre, nous trouvons plutôt l’nfodivertissement comprenant, bien sûr, la navigation ainsi que les connexions Apple CarPlay et Androïd Auto. Les menus sont assez complets et conviviaux.
Dans cette Omoda, pas besoin de chercher des options à ajouter au prix de base (52.900 euros): tout y est. Bien sûr… les sièges avant et arrière sont chauffants (très intéressant d’ici un mois ou deux!), bien sûr aussi… le démarrage sans clé… et puis toute une autre série de ‘bien sûr’… comme le toit panoramique, le hayon électrique, dix-huit systèmes d’aide à la conduite (ADAS), l’assistance au freinage d’urgence, la détection de somnolence, l’aide au maintien dans la voie, une alerte d’angle mort, un limiteur de vitesse intelligent…
DE L’ESPACE À BORD. Dans ses 4,78 mètres de long, Omoda a trouvé le moyen de garantir un espace généreux à tous les passagers. À l’avant, bien sûr, mais le confort et l’espace pour les jambes des passagers arrière est plus que suffisant. Et en largeur, le voyage sera probablement plus confortable à deux à l’arrière mais, même à trois, dans une largeur de 1,92 mètre on ne se sentira pas trop à l’étroit.
S’il y a de l’espace pour les passagers, il y en a aussi pour leurs bagages: en configuration normale, le coffre offre un volume de 660 litres! Et, lorsque les dossiers des sièges arrière sont rabattus, on arrive à un volume de 1.783 litres… de quoi faire un petit déménagement!
Il est intéressant aussi de savoir que dans l’habitacle, les vide-poches et espaces de rangement ne manquent pas.
BONS RÉSULTATS SUR LA ROUTE. On se doute bien qu’avec 537 chevaux, on ne risque pas de traîner sur la route. Si la vitesse de pointe est bridée à 180 km/h, le zéro/cent, lui, est couvert en seulement 4,9 secondes. Mais l’Omoda 9 SHS ne peut être considérée comme une réelle sportive… ce n’est d’ailleurs pas ce qu’on lui demande. Son comportement est idéal sur autoroutes et voies rapides et elle bénéficie en plus d’une parfaite isolation acoustique. Sur petites routes sinueuses, on peut parfois trouver la direction trop légère et elle a tendance à ne pas trop apprécier les dos-d’âne. Toutefois, avec un peu d’habitude, on sait quel type de conduite adopter en fonction de la route et tout se passe vraiment très bien.
L’autonomie électrique est annoncée par le WLTP de 145 kilomètres, mais il vaut mieux tabler sur 110 ou 120 kilomètres. Avec son réservoir de 70 litres on peut espérer une belle autonomie de ± 1.100 kilomètres. Sa technologie SHS (Super Hybrid System) utilise le moteur thermique pour recharger la batterie du moteur électrique. Le moteur thermique de 1,5 litre turbo peut soit propulser directement la voiture si la batterie est vide, mais peut aussi générer de l’électricité permettant de recharger la batterie. On peut se baser sur une consommation mixte de maximum 1,7 à 2,5 litres aux 100 kilomètres. 🔵
Oct 2025


