SOUS LA LOUPE: L'INCONTOURNABLE DACIA JOGGER ECO-G 100

@ Victorya

Dès son lancement en Roumanie, Dacia a connu un réel succès sur le marché local. Équipée d’un groupe motopropulseur Renault, les Logan et Sandero ont toujours été proposés à des prix imbattables tout en rendant de nombreux services.
Depuis, Renault a repris les rênes de la marque et diffuse des nouveaux modèles sur les principaux marchés automobiles dont les Lodgy et Duster… sans oublier la petite Spring, 100% électrique.
Tous des modèles incontournables, principalement en ce qui concerne leur prix. Mais le nouveau Jogger est aussi incontournable pour son équipement pléthorique et sa double alimentation.

ESSENCE OU GPL, IL NE FAUT PAS CHOISIR. Le nouveau Jogger Eco-G 100 offre d’office les deux. Pour faire tourner son moteur de cent chevaux, le Jogger dispose de deux réservoirs: un GPL de 40 litres et un essence de 50 litres. Dommage que ce ne soit pas l’inverse parce que, comme l’on sait, l’essence frise les 2€/litre alors que pour le GPL, on ne demande que 0,70€. Une sacré différence!
En tout état de cause, comme notre Jogger consomme une moyenne de neuf litres aux cent kilomètres, avec les deux réservoirs il est possible de parcourir non moins de mille kilomètres sans passer à la pompe. Il est intéressant aussi de savoir que le passage du GPL à l’essence se fait automatiquement, sans tracas pour le conducteur.

CINQ OU SEPT PLACES, C’EST GRAND. Le Jogger est le plus grand modèle de la gamme Dacia. Il fait encore cinq centimètres de plus que le Lodgy pour arriver à 4,55 mètres de long.
Dans sa version cinq places, le coffre est énorme: il offre un volume de 774 litres, un record dans son segment. Et, lorsque les sièges arrière sont rabattus, on arrive à 1.809 litres. Difficile de faire mieux.
Pour ceux qui ont besoin de véhiculer plus de cinq personnes, il est possible d’ajouter deux sièges à l’arrière. Bien sûr, dans cette configuration, il ne restera que 160 litres de volume dans le coffre. Il s’agit d’un choix.
Il faut toutefois savoir que ces sièges ne s’éclipsent pas sous le plancher en un tournemain: lorsqu’on est en version sept places et que l’on souhaite revenir en version cinq… on est obligé de démonter ces relativement lourds sièges et de trouver un endroit où les ranger. Mais ceci est la seule ombre au tableau de la vie à bord du Jogger.

LE PRIX, C’EST LA FORCE DE DACIA… de Dacia en général et du Jogger en particulier. Bien sûr, les marques ‘classiques’ offrent un confort parfois un peu supérieur, une finition parfois un rien plus élégante, des accessoires souvent légèrement plus nombreux… mais l’écart se réduit entre ces principales marques et notre franco-roumaine.
Le Jogger Eco-G 100 qui fait donc 4,55 mètres de long est affiché au catalogue au prix de 16.790 euros. Pour avoir une idée du marché, nous avons comparé quelques autres véhicules de gabarit similaire (± 4,50 à 4,60 mètres de long) et aucune d’entre eux se situe sous les 20.000 euros, ni même sous les 25.000 euros. Quelques exemples: Huyndai i30 Fastback 26.299€, Honda Civic 28.100€, Kia Proceed 29.490€, Citroën C5 30.320€, Seat Leon Break 31.350€, Ford Focus 32.245€, Renault Mégane 36.675€, Opel Astra Tourer 37.900, Peugeot 308 SW 38.200…
Toutes ces marques possèdent une image plus forte que celle de Dacia mais les choses sont en train de changer. Au niveau de la confiance pour le produit tout d’abord, mais aussi au niveau de design… et de l’identité du produit. Il y a déjà un certain temps, Dacia nous avait présenté un superbe nouveau logo que nous pensions découvrir sur ce nouveau Jogger. Hélas, c’est toujours l’ancien blason qui figure sur la calandre de ce modèle 2022. Vivement le millésime 2023!

UN PHYSIQUE TOUT À FAIT DANS L’AIR DU TEMPS. Ce ne sera pas ce ‘petit’ logo qui gâchera l’agrément de la ligne du nouveau Jogger. Tout est bien dessiné et lui confère une identité bien personnelle… même si de dos, on pourrait lui trouver des petits airs de Volvo. De profil, sa ligne fluide et son pare-brise bien incliné sont du plus bel effet. Et ses ailes avant et arrière bien marquées renforcent l’effet musclé du modèle.

NON, LE JOGGER N’EST PAS UNE SPORTIVE. Mais ce n’est absolument pas ce qu’on lui demande. Avec sa vitesse de pointe de plus de 170 km/h, il trouve toujours bien sa place dans le trafic et répond immédiatement aux sollicitations du conducteur. Son zéro/cent s’effectue en moins de 13 secondes mais, pour rester dans les chiffres, il est nécessaire de monter un peu dans les tours et, à ce moment, le moteur se montre légèrement bruyant.
La direction douce offre une excellente maniabilité et les suspensions font un bon travail digne de nombreuses voitures actuelles.
Alors que nous sommes ici à bord d’une voiture ‘low cost’, nous bénéficions de la clim’, de l’écran multimédia 8 pouces avec réplication du smartphone, du régulateur de vitesse, des essuie-glace automatiques, de l’aide au parking arrière, du réglage électrique des rétros. Et, pour un petit 500€ de supplément, on obtient l’aide au parking avant, la caméra de recul et l’avertisseur d’angle mort… que demander de plus?  🔴

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